1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
OPDIVO 10 mg/mL, solution à diluer pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de solution à diluer pour perfusion contient 10 mg de nivolumab.
Un flacon de 4 mL contient 40 mg de nivolumab.
Un flacon de 10 mL contient 100 mg de nivolumab.
Un flacon de 12 mL contient 120 mg de nivolumab.
Un flacon de 24 mL contient 240 mg de nivolumab.
Nivolumab est produit sur des cellules ovariennes de hamster chinois, par la technologie de l'ADN recombinant.
Excipient à effet notoire :
Chaque mL de solution à diluer contient 0,1 mmol (ou 2,5 mg) de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile).
Solution claire à opalescente, incolore à jaune pâle, pouvant contenir quelques particules légères. Le pH de la solution est approximativement de 6,0 et l'osmolarité approximativement de 340 mOsm/kg.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Mélanome
OPDIVO est indiqué en monothérapie ou en association à l’ipilimumab dans le traitement des patients adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus atteints d'un mélanome avancé (non résécable ou métastatique).
Par rapport à nivolumab en monothérapie, une augmentation de la survie sans progression (SSP) et de la survie globale (SG) a été établie pour l’association de nivolumab à l’ipilimumab seulement chez les patients avec une expression tumorale faible de PD‑L1 (voir rubriques 4.4 et 5.1).
Traitement adjuvant du mélanome
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement adjuvant des patients adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus atteints d’un mélanome de stade IIB ou IIC, ou avec atteinte des ganglions lymphatiques ou une maladie métastatique, et ayant subi une résection complète (voir rubrique 5.1).
Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)
OPDIVO est indiqué en association à l’ipilimumab et à 2 cycles de chimiothérapie à base de sels de platine, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules métastatique dont les tumeurs ne présentent pas la mutation sensibilisante de l’EGFR, ni la translocation ALK.
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique après une chimiothérapie antérieure.
Traitement néoadjuvant du CBNPC
OPDIVO est indiqué en association à une chimiothérapie à base de sels de platine dans le traitement néoadjuvant des patients adultes, atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules résécable à haut risque de récidive, dont les tumeurs expriment PD‑L1 au seuil ≥ 1 % (voir rubrique 5.1 pour les critères de sélection).
Mésothéliome pleural malin (MPM)
OPDIVO est indiqué en association à l’ipilimumab, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un mésothéliome pleural malin non résécable.
Carcinome à cellules rénales (CCR)
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome à cellules rénales avancé après un traitement antérieur.
OPDIVO est indiqué en association à l’ipilimumab, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome à cellules rénales avancé de pronostic intermédiaire/défavorable (voir rubrique 5.1).
OPDIVO est indiqué en association au cabozantinib, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome à cellules rénales avancé (voir rubrique 5.1).
Lymphome de Hodgkin classique (LHc)
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome de Hodgkin classique en rechute ou réfractaire après une greffe de cellules souches autologue (GCSA) et un traitement par brentuximab vedotin.
Cancer épidermoïde de la tête et du cou (SCCHN)
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer épidermoïde de la tête et du cou, en rechute ou métastatique, en progression pendant ou après une chimiothérapie à base de sels de platine (voir rubrique 5.1).
Carcinome urothélial
OPDIVO est indiqué en association au cisplatine et à la gemcitabine, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome urothélial non résécable ou métastatique.
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome urothélial localement avancé non résécable ou métastatique après échec d’une chimiothérapie antérieure à base de sels de platine.
Traitement adjuvant du carcinome urothélial
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints de carcinome urothélial infiltrant le muscle (CUIM) à haut risque de récidive après exérèse complète, dont les cellules tumorales expriment PD‑L1 au seuil ≥ 1 % (voir rubrique 5.1).
Cancer colorectal (CRC) avec déficience du système de réparation des mésappariements de l’ADN (dMMR) ou instabilité microsatellitaire élevée (MSI‑H)
OPDIVO est indiqué en association à l’ipilimumab, dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer colorectal avec une déficience du système de réparation des mésappariements de l’ADN ou une instabilité microsatellitaire élevée dans les situations suivantes :
- traitement de première ligne du cancer colorectal non résécable ou métastatique ;
- traitement du cancer colorectal métastatique après une association antérieure de chimiothérapie à base de fluoropyrimidine (voir rubrique 5.1).
Carcinome épidermoïde de l’œsophage (CEO)
OPDIVO est indiqué en association à l’ipilimumab, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome épidermoïde de l’œsophage avancé non résécable, récurrent ou métastatique dont les cellules tumorales expriment PD‑L1 au seuil ≥ 1 %.
OPDIVO est indiqué en association à une chimiothérapie combinée à base de fluoropyrimidine et de sels de platine, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome épidermoïde de l’œsophage avancé non résécable, récurrent ou métastatique dont les cellules tumorales expriment PD‑L1 au seuil ≥ 1 %.
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome épidermoïde de l’œsophage avancé non résécable, récurrent ou métastatique, après une chimiothérapie combinée antérieure à base de fluoropyrimidine et de sels de platine.
Traitement adjuvant du cancer de l’œsophage ou de la jonction œso‑gastrique (CO ou CJOG)
OPDIVO est indiqué en monothérapie dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d’un cancer de l’œsophage ou de la jonction œso‑gastrique et qui présentent une maladie résiduelle après une radiochimiothérapie néoadjuvante antérieure (voir rubrique 5.1).
Adénocarcinome gastrique, de la jonction œso‑gastrique (JOG) ou de l’œsophage
OPDIVO est indiqué en association à une chimiothérapie combinée à base de fluoropyrimidine et de sels de platine, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un adénocarcinome gastrique, de la jonction œso‑gastrique ou de l’œsophage avancé ou métastatique, HER‑2 négatif, dont les tumeurs expriment PD‑L1 avec un score combiné positif (Combined Positive Score : CPS) ≥ 5.
Carcinome hépatocellulaire (CHC)
OPDIVO est indiqué en association à l’ipilimumab, en première ligne, dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome hépatocellulaire non résécable ou avancé.
4.2 Posologie et mode d’administration
Le traitement doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement du cancer.
Test PD‑L1
Si cela est spécifié dans l'indication, la sélection des patients pour le traitement par OPDIVO basée sur l'expression tumorale de PD‑L1 doit être confirmée par un test validé (voir rubriques 4.1, 4.4 et 5.1).
Détermination du statut MSI/MMR
Si cela est spécifié dans l’indication, la sélection des patients pour le traitement par OPDIVO basée sur le statut tumoral MSI‑H/dMMR doit être évaluée à l’aide d’un DIV disposant d’un marquage CE destiné à l’usage correspondant. Si le DIV avec marquage CE n’est pas disponible, un autre test validé doit être utilisé (voir rubriques 4.1, 4.4 et 5.1).
Posologie
OPDIVO en monothérapie
La dose recommandée d'OPDIVO est soit de 240 mg de nivolumab toutes les 2 semaines, soit de 480 mg toutes les 4 semaines en fonction de l’indication et de la population (voir rubriques 5.1 et 5.2), comme présenté dans le Tableau 1.
Tableau 1 : Dose recommandée et temps de perfusion pour l’administration intraveineuse de nivolumab en monothérapie
Indication* | Dose recommandée et temps de perfusion |
Mélanome (avancé ou traitement adjuvant) | Adultes et adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant au moins 50 kg) : |
Adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant moins de 50 kg) : | |
Carcinome à cellules rénales | 240 mg toutes les 2 semaines pendant 30 minutes ou |
Cancer de l’œsophage ou de la jonction œso‑gastrique (traitement adjuvant) | 240 mg toutes les 2 semaines pendant 30 minutes ou |
Cancer bronchique non à petites cellules | 240 mg toutes les 2 semaines pendant 30 minutes |
*Conformément à l’indication en monothérapie en rubrique 4.1.
S’il est nécessaire de faire passer des patients atteints de mélanome, de CCR, de CO, de CJOG ou de CUIM (traitement adjuvant) du schéma posologique à 240 mg toutes les 2 semaines au schéma posologique à 480 mg toutes les 4 semaines, la première dose à 480 mg doit être administrée deux semaines après la dernière dose à 240 mg. A l’inverse, s’il est nécessaire de faire passer des patients du schéma posologique à 480 mg toutes les 4 semaines au schéma posologique à 240 mg toutes les 2 semaines, la première dose à 240 mg doit être administrée quatre semaines après la dernière dose à 480 mg.
OPDIVO en association à l’ipilimumab
Mélanome
Chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus et pesant au moins 50 kg, la dose recommandée est de 1 mg/kg de nivolumab en association avec 3 mg/kg d’ipilimumab, administrée en perfusion intraveineuse, toutes les 3 semaines pour les 4 premières doses. Ceci est ensuite suivi par une seconde phase durant laquelle nivolumab en monothérapie est administré par voie intraveineuse, soit à 240 mg toutes les 2 semaines, soit à 480 mg toutes les 4 semaines (voir rubriques 5.1 et 5.2), comme présenté dans le Tableau 2. Pour la phase en monothérapie, la première dose de nivolumab doit être administrée :
- 3 semaines après la dernière dose en association de nivolumab et ipilimumab, en cas d’administration de la dose à 240 mg toutes les 2 semaines ; ou
- 6 semaines après la dernière dose en association de nivolumab et ipilimumab, en cas d’administration de la dose à 480 mg toutes les 4 semaines.
Chez les adolescents âgés de 12 ans et plus et pesant moins de 50 kg, la dose recommandée est de 1 mg/kg de nivolumab en association avec 3 mg/kg d’ipilimumab, administrée par voie intraveineuse, toutes les 3 semaines pour les 4 premières doses. Ceci est ensuite suivi par une seconde phase durant laquelle nivolumab en monothérapie est administré par voie intraveineuse, soit à 3 mg/kg toutes les 2 semaines, soit à 6 mg/kg toutes les 4 semaines (voir rubriques 5.1 et 5.2), comme présenté dans le Tableau 2. Pour la phase en monothérapie, la première dose de nivolumab doit être administrée :
- 3 semaines après la dernière dose en association de nivolumab et ipilimumab, en cas d’administration de la dose à 3 mg/kg toutes les 2 semaines ; ou
- 6 semaines après la dernière dose en association de nivolumab et ipilimumab, en cas d’administration de la dose à 6 mg/kg toutes les 4 semaines.
Tableau 2 : Doses recommandées et temps de perfusion pour l’administration intraveineuse de nivolumab en association à l’ipilimumab dans le mélanome
| Phase en association, toutes les 3 semaines pour 4 cycles d’administration | Phase en monothérapie |
Nivolumab | Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus : | Adultes et adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant au moins 50 kg) : |
Ipilimumab | Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus : | - |
Mésothéliome pleural malin
La dose recommandée est de 360 mg de nivolumab administrée par voie intraveineuse pendant 30 minutes toutes les 3 semaines, en association avec 1 mg/kg d’ipilimumab administrée par voie intraveineuse pendant 30 minutes toutes les 6 semaines. Le traitement est poursuivi jusqu’à 24 mois chez les patients sans progression de la maladie.
Carcinome à cellules rénales
La dose recommandée est de 3 mg/kg de nivolumab en association avec 1 mg/kg d’ipilimumab, administré par voie intraveineuse, toutes les 3 semaines pour les 4 premières doses. Ceci est ensuite suivi par une seconde phase durant laquelle nivolumab en monothérapie est administré par voie intraveineuse soit à 240 mg toutes les 2 semaines soit à 480 mg toutes les 4 semaines, comme présenté dans le Tableau 3. Pour la phase en monothérapie, la première dose de nivolumab doit être administrée :
- 3 semaines après la dernière dose en association de nivolumab et ipilimumab, en cas d’administration de la dose à 240 mg toutes les 2 semaines ; ou
- 6 semaines après la dernière dose en association de nivolumab et ipilimumab, en cas d’administration de la dose à 480 mg toutes les 4 semaines.
Tableau 3 : Doses recommandées et temps de perfusion pour l’administration par voie intraveineuse de nivolumab en association à l’ipilimumab dans le CCR
| Phase en association, toutes les 3 semaines pour 4 cycles d’administration | Phase de monothérapie |
Nivolumab | 3 mg/kg pendant 30 minutes | 240 mg toutes les 2 semaines pendant 30 minutes ou |
Ipilimumab | 1 mg/kg pendant 30 minutes | - |
Cancer colorectal dMMR ou MSI‑H
La dose recommandée pour le traitement de première ligne du cancer colorectal dMMR ou MSI‑H est de 240 mg de nivolumab en association avec l’ipilimumab 1 mg/kg, administrée par voie intraveineuse toutes les 3 semaines pour un maximum de 4 doses, suivie par nivolumab en monothérapie administré par voie intraveineuse à la dose soit de 240 mg toutes les 2 semaines soit de 480 mg toutes les 4 semaines, comme présenté dans le Tableau 4. Pour la phase de monothérapie, la première dose de nivolumab doit être administrée 3 semaines après la dernière dose de l’association de nivolumab et d’ipilimumab. Le traitement par nivolumab est recommandé jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable, ou jusqu’à 24 mois chez les patients sans progression de la maladie.
La dose recommandée chez les patients ayant reçu une association antérieure de chimiothérapie à base de fluoropyrimidine pour le CRC dMMR ou MSI‑H est nivolumab 3 mg/kg en association avec l’ipilimumab 1 mg/kg, administrée par voie intraveineuse toutes les 3 semaines pour les 4 premières doses, suivie d’une monothérapie par nivolumab administré par voie intraveineuse à la dose de 240 mg toutes les 2 semaines, comme présenté dans le Tableau 4. Pour la phase de monothérapie, la première dose de nivolumab doit être administrée 3 semaines après la dernière dose de l’association de nivolumab et d’ipilimumab.
Tableau 4 : Doses recommandées et temps de perfusion pour l’administration par voie intraveineuse de nivolumab en association à l’ipilimumab dans le CRC dMMR ou MSI‑H
| Phase en association, toutes les 3 semaines pour 4 cycles d’administration | Phase de monothérapie | |
Nivolumab | Première ligne | 240 mg pendant 30 minutes | 240 mg toutes les 2 semaines pendant 30 minutes ou |
Après une association antérieure de chimiothérapie à base de fluoropyrimidine | 3 mg/kg pendant 30 minutes | 240 mg toutes les 2 semaines pendant 30 minutes | |
Ipilimumab | 1 mg/kg pendant 30 minutes | - |
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
La dose recommandée est soit de 3 mg/kg de nivolumab toutes les 2 semaines, soit de 360 mg de nivolumab toutes les 3 semaines administré par voie intraveineuse pendant 30 minutes, en association avec 1 mg/kg d’ipilimumab administré par voie intraveineuse pendant 30 minutes toutes les 6 semaines. Le traitement est recommandé jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable ou jusqu’à 24 mois chez les patients sans progression de la maladie.
Carcinome hépatocellulaire
La dose recommandée est de 1 mg/kg de nivolumab en association avec 3 mg/kg d’ipilimumab, administrée par voie intraveineuse toutes les 3 semaines pour un maximum de 4 doses. Ceci est ensuite suivi par une seconde phase durant laquelle nivolumab en monothérapie est administré par voie intraveineuse, soit à 240 mg toutes les 2 semaines, soit à 480 mg toutes les 4 semaines (voir rubriques 5.1 et 5.2), comme présenté dans le Tableau 5. Le traitement est recommandé jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable ou jusqu’à 24 mois. Pour la phase de monothérapie, la première dose de nivolumab doit être administrée :
- 3 semaines après la dernière dose en association de nivolumab et ipilimumab, en cas d’administration de la dose à 240 mg toutes les 2 semaines ou à 480 mg toutes les 4 semaines.
Tableau 5 : Doses recommandées et temps de perfusion pour l’administration par voie intraveineuse de nivolumab en association à l’ipilimumab dans le CHC
| Phase en association, toutes les 3 semaines pour 4 cycles d’administration | Phase de monothérapie |
Nivolumab | 1 mg/kg pendant 30 minutes | 240 mg toutes les 2 semaines pendant 30 minutes ou |
Ipilimumab | 3 mg/kg pendant 30 minutes | - |
OPDIVO en association au cabozantinib
Carcinome à cellules rénales
La dose recommandée de nivolumab, administré par voie intraveineuse, est soit de 240 mg toutes les 2 semaines, soit de 480 mg toutes les 4 semaines, en association avec 40 mg de cabozantinib administré par voie orale une fois par jour.
Tableau 6 : Doses recommandées et temps de perfusion pour l’administration par voie intraveineuse de nivolumab en association au cabozantinib par voie orale dans le CCR
| Phase d’association |
Nivolumab | 240 mg toutes les 2 semaines pendant 30 minutes ou |
Cabozantinib | 40 mg une fois par jour |
OPDIVO en association à l’ipilimumab et la chimiothérapie
Cancer bronchique non à petites cellules
La dose recommandée est de 360 mg de nivolumab, administrée par voie intraveineuse pendant 30 minutes toutes les 3 semaines, en association avec 1 mg/kg d’ipilimumab, administré par voie intraveineuse pendant 30 minutes toutes les 6 semaines, et une chimiothérapie à base de sels de platine administrée toutes les 3 semaines. Après 2 cycles de chimiothérapie, le traitement est poursuivi à la dose de 360 mg de nivolumab, administrée par voie intraveineuse toutes les 3 semaines, en association avec 1 mg/kg d’ipilimumab toutes les 6 semaines. Le traitement est recommandé jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable ou jusqu’à 24 mois chez les patients sans progression de la maladie.
OPDIVO en association à une chimiothérapie
Traitement néoadjuvant du cancer bronchique non à petites cellules
La dose recommandée est de 360 mg de nivolumab, administrée par voie intraveineuse pendant 30 minutes, en association à une chimiothérapie à base de sels de platine toutes les 3 semaines pendant 3 cycles (voir rubrique 5.1).
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
La dose recommandée de nivolumab est de 240 mg toutes les 2 semaines ou 480 mg toutes les 4 semaines administré par voie intraveineuse pendant 30 minutes en association à une chimiothérapie combinée à base de fluoropyrimidine et de sels de platine (voir rubrique 5.1). Le traitement par nivolumab est recommandé jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable, ou jusqu’à 24 mois chez les patients sans progression de la maladie.
Adénocarcinome gastrique, de la jonction œso‑gastrique ou de l’œsophage
La dose recommandée est de 360 mg de nivolumab, administrée par voie intraveineuse pendant 30 minutes, en association à une chimiothérapie combinée à base de fluoropyrimidine et de sels de platine, administrés toutes les 3 semaines ou 240 mg de nivolumab, administrée par voie intraveineuse pendant 30 minutes, en association à une chimiothérapie combinée à base de fluoropyrimidine et de sels de platine, administrés toutes les 2 semaines (voir rubrique 5.1). Le traitement par nivolumab est recommandé jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable ou jusqu’à 24 mois chez les patients sans progression de la maladie.
Traitement en première ligne du carcinome urothélial non résécable ou métastatique
La dose recommandée est de 360 mg de nivolumab, administrée par voie intraveineuse pendant 30 minutes, en association au cisplatine et à la gemcitabine, administrés toutes les 3 semaines pendant 6 cycles au maximum, suivi de nivolumab en monothérapie, administré par voie intraveineuse à la dose de 240 mg pendant 30 minutes toutes les 2 semaines ou à la dose de 480 mg pendant 30 minutes toutes les 4 semaines (voir rubrique 5.1). Le traitement par nivolumab est recommandé jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable, ou jusqu’à 24 mois à compter de la première dose, selon la première occurrence.
Durée du traitement
Le traitement par OPDIVO, que ce soit en monothérapie ou en association à l’ipilimumab ou à d’autres agents thérapeutiques, doit être poursuivi tant qu'un bénéfice clinique est observé ou jusqu'à ce que le patient ne puisse plus tolérer le traitement (et jusqu’à la durée maximale du traitement si celle‑ci est spécifiée pour l’indication).
Pour le traitement en adjuvant, la durée maximale du traitement avec OPDIVO est de 12 mois.
Lorsqu’OPDIVO est administré en association au cabozantinib, le traitement par OPDIVO doit être poursuivi jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable ou jusqu’à 24 mois chez les patients sans progression de la maladie. Le traitement par cabozantinib doit être poursuivi jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. Pour plus d’informations, se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) du cabozantinib.
Des réponses atypiques (c'est‑à‑dire une augmentation initiale transitoire de la taille de la tumeur ou l’apparition de nouvelles petites lésions au cours des premiers mois, suivi de réduction de la tumeur) ont été observées. Il est recommandé de continuer le traitement par nivolumab ou nivolumab en association à l’ipilimumab chez les patients cliniquement stables présentant des signes initiaux de progression de la maladie jusqu'à ce que la progression de la maladie soit confirmée.
Les augmentations ou diminutions de doses ne sont pas recommandées lorsqu’OPDIVO est administré en monothérapie ou en association à d’autres agents thérapeutiques. Des administrations différées ou des interruptions de traitement peuvent être nécessaires selon la tolérance individuelle et la tolérabilité au traitement. Les recommandations concernant l’arrêt définitif du traitement ou la suspension des doses sont décrites dans le Tableau 7. Des recommandations détaillées de la prise en charge des effets indésirables d'origine immunologique sont décrites à la rubrique 4.4. Lorsque nivolumab est administré en association à d’autres agents thérapeutiques, se référer aux RCP de ces agents thérapeutiques en ce qui concerne les posologies.
Tableau 7 : Recommandations de modification du traitement par OPDIVO ou OPDIVO en association
Effet indésirable d'origine immunologique | Sévérité | Modification de traitement |
Pneumopathie inflammatoire d'origine immunologique | Pneumopathie de Grade 2 | Suspendre la(les) dose(s) jusqu’à la résolution des symptômes, l'amélioration des anomalies radiographiques, et la fin du traitement par corticoïdes |
Pneumopathie de Grade 3 ou 4 | Arrêt définitif du traitement | |
Colite d'origine immunologique | Diarrhée ou colite de Grade 2 | Suspendre la(les) dose(s) jusqu’à la résolution des symptômes et la fin du traitement par corticoïdes, s'il s'est avéré nécessaire |
Diarrhée ou colite de Grade 3 | | |
| Arrêt définitif du traitement | |
Diarrhée ou colite de Grade 4 | Arrêt définitif du traitement | |
Hépatite d'origine immunologique sans CHC | Elévation de Grade 2 des aspartate aminotransférases (ASAT), des alanine aminotransférases (ALAT), ou de la bilirubine totale. | Suspendre la(les) dose(s) jusqu’au retour des valeurs biologiques aux valeurs initiales et jusqu'à la fin du traitement par corticoïdes, s'il s'est avéré nécessaire |
Elévation de Grade 3 ou 4 des ASAT, ALAT, ou de la bilirubine totale | Arrêt définitif du traitement | |
Hépatite d’origine immunologique avec CHC | Si la valeur initiale des taux d’ASAT/ALAT se trouve dans les limites de la normale et augmente à > 3 et ≤ 10 fois la LSN | Suspendre la(les) dose(s) jusqu’au retour des valeurs biologiques aux valeurs initiales et jusqu’à la fin du traitement par corticoïdes, s’il s’est avéré nécessaire |
La valeur des taux d’ASAT/ALAT augmente à > 10 fois la LSN | Arrêt définitif du traitement | |
Néphrite et dysfonction rénale d'origine immunologique | Elévation de la créatininémie de Grade 2 ou 3 | Suspendre la(les) dose(s) jusqu’au retour de la créatininémie à la valeur initiale et jusqu'à la fin du traitement par corticoïdes |
Elévation de la créatininémie de Grade 4 | Arrêt définitif du traitement | |
Endocrinopathies d'origine immunologique | Hypothyroïdie, hyperthyroïdie, hypophysite symptomatiques de Grade 2 ou 3, | Suspendre la(les) dose(s) jusqu'à la résolution des symptômes et la fin du traitement par corticoïdes (s'il s'est avéré nécessaire pour les symptômes d'une inflammation aiguë). Le traitement doit être maintenu en cas de traitement substitutif hormonalb tant qu'il n'y a pas de présence de symptômes |
Hypothyroïdie de Grade 4 | Arrêt définitif du traitement | |
Effets indésirables cutanés d'origine immunologique | Eruption cutanée de Grade 3 | Suspendre la(les) dose(s) jusqu'à la résolution des symptômes et la fin du traitement par corticoïdes |
Eruption cutanée de Grade 4 | Arrêt définitif du traitement | |
Syndrome de Stevens‑Johnson (SSJ) ou nécrolyse épidermique toxique (NET) | Arrêt définitif du traitement (voir rubrique 4.4) | |
Myocardite d’origine immunologique | Myocardite de Grade 2 | Suspendre la(les) dose(s) jusqu'à la résolution des symptômes et la fin du traitement par corticoïdes c |
Myocardite de Grade 3 ou 4 | Arrêt définitif du traitement | |
Autres effets indésirables d'origine immunologique | Grade 3 (première apparition) | Suspendre la(les) dose(s) |
Grade 4 ou Grade 3 récidivant ; Grade 2 ou 3 persistant malgré une modification de traitement ; impossibilité de réduire la dose de corticoïdes à 10 mg de prednisone ou équivalent par jour | Arrêt définitif du traitement |
Note : Les grades de toxicité correspondent à la classification du National Cancer Institute Common Terminology Criteria for Adverse Events Version 4.0 (NCI‑CTCAE v4).
a Durant la seconde phase de traitement (nivolumab en monothérapie) faisant suite au traitement en association, il est recommandé d’arrêter définitivement le traitement en cas de survenue d’une diarrhée ou d’une colite de Grade 3.
b La recommandation pour l'utilisation d'un traitement substitutif hormonal est fournie en rubrique 4.4.
c La tolérance de la reprise du traitement par nivolumab ou par nivolumab en association à l’ipilimumab, chez les patients ayant présenté précédemment une myocardite d’origine immunologique, n'est pas connue.
OPDIVO en monothérapie ou en association à d’autres agents thérapeutiques doit être définitivement arrêté en cas de :
- Effets indésirables de Grade 4 ou de Grade 3 récidivants ;
- Effets indésirables de Grade 2 ou 3 persistants malgré leur prise en charge.
Les patients traités par OPDIVO doivent recevoir la Carte d'Alerte Patient et être informés sur les risques liés à l'utilisation d'OPDIVO (voir également la notice).
Lorsqu’OPDIVO est administré en association à l’ipilimumab, si l’un des traitements est suspendu, l’autre traitement devra aussi être suspendu. Si l’administration est reprise après un temps différé, le traitement en association ou OPDIVO en monothérapie peut être repris sur la base de l’évaluation individuelle du patient.
Lorsqu’OPDIVO est administré en association à une chimiothérapie, consulter le RCP des composants respectifs du traitement en association concernant la posologie. Si l’un des traitements est suspendu, les autres traitements peuvent être continués. Si l’administration est reprise après un temps différé, le traitement en association, OPDIVO en monothérapie ou la chimiothérapie seule peut être repris sur la base de l’évaluation individuelle du patient.
OPDIVO en association au cabozantinib dans le CCR
Lorsqu’OPDIVO est administré en association au cabozantinib, les modifications de traitement présentées ci‑dessus dans le Tableau 7 s’appliquent également au traitement par OPDIVO. De plus, en ce qui concerne l’augmentation des enzymes hépatiques chez les patients atteints de CCR traités par OPDIVO en association au cabozantinib :
- Si le taux d’ALAT ou d’ASAT est > 3 fois la LSN mais ≤ 10 fois la LSN sans augmentation concomitante du taux de la bilirubine totale ≥ 2 fois la LSN, OPDIVO et cabozantinib doivent être suspendus jusqu’à ce que la sévérité de l’effet indésirable atteigne un Grade 0‑1. Une corticothérapie peut être envisagée. Après amélioration, la reprise d’un seul traitement ou la reprise des deux traitements peut être envisagée. Si le traitement par cabozantinib est repris, se référer au RCP du cabozantinib.
- Si le taux d’ALAT ou d’ASAT est > 10 fois la LSN ou > 3 fois la LSN avec augmentation concomitante du taux de la bilirubine totale ≥ 2 fois la LSN, OPDIVO et cabozantinib doivent être interrompus de façon définitive et une corticothérapie peut être envisagée.
Populations particulières
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité d’OPDIVO chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies, sauf chez les adolescents âgés de 12 ans et plus atteints d’un mélanome. Les données actuellement disponibles d’OPDIVO en monothérapie ou en association à l’ipilimumab sont décrites aux rubriques 4.2, 4.8, 5.1 et 5.2.
Patients âgés
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (≥ 65 ans) (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Sur la base des résultats de pharmacocinétique (PK) de population, aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Les données chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère sont trop limitées pour tirer des conclusions dans cette population.
Insuffisance hépatique
Sur la base des résultats de PK de population, aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Les données chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère sont trop limitées pour tirer des conclusions dans cette population. OPDIVO doit être administré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine totale > 3 fois la LSN, quel que soit le taux des ASAT).
Mode d’administration
OPDIVO doit être exclusivement administré par voie intraveineuse. Il doit être administré en perfusion intraveineuse sur une période de 30 ou 60 minutes en fonction de la posologie (voir Tableaux 1, 2, 3, 4 et 5). La perfusion doit être administrée à l’aide d’un filtre en ligne stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines (diamètre des pores de 0,2 μm à 1,2 μm).
OPDIVO ne doit pas être administré en intraveineux direct ni en bolus IV.
La dose totale d’OPDIVO requise peut être perfusée directement sans dilution à la concentration de 10 mg/mL en administration intraveineuse ou peut être diluée dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou de glucose à 50 mg/mL (5 %) (voir rubrique 6.6).
Lorsqu’il est administré en association à l’ipilimumab et/ou à une chimiothérapie, OPDIVO doit être administré en premier suivi par l’ipilimumab (le cas échéant), puis par la chimiothérapie le même jour. Utiliser des poches et des filtres de perfusion distincts pour chaque perfusion.
Pour les instructions concernant la préparation et la manipulation du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
4.3 Contre‑indications
Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.8 Effets indésirables
Nivolumab en monothérapie (voir rubrique 4.2)
Résumé du profil de sécurité
Dans l'ensemble des données poolées de nivolumab en monothérapie dans différents types de tumeur (n = 4 646) avec un suivi minimum de 2,3 à 28 mois, les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10 % des patients) ont été : fatigue (44 %), douleur musculo‑squelettique (28 %), diarrhée (26 %), éruption cutanée (24 %), toux (22 %), nausée (22 %), prurit (19 %), diminution de l’appétit (17 %), arthralgie (17 %), constipation (16 %), dyspnée (16 %), douleurs abdominales (15 %), infection des voies aériennes supérieures (15 %), fièvre (13 %), céphalée (13 %), anémie (13 %) et vomissements (12 %). La majorité des effets indésirables était d'intensité légère à modérée (Grade 1 ou 2). L’incidence des effets indésirables de Grades 3 à 5 était de 44 %, dont 0,3 % de cas d’effets indésirables d’issue fatale attribués au traitement à l’étude. Avec un suivi minimum de 63 mois dans le CBNPC, aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés dans l’ensemble des données poolées pour les patients traités par nivolumab en monothérapie (n = 4 646) sont présentés dans le Tableau 8. Ces effets sont présentés par classe de systèmes d’organes et par ordre de fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données post‑commercialisation disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre de gravité décroissant.
Tableau 8 : Effets indésirables du nivolumab en monothérapie
| Nivolumab en monothérapie |
Infections et infestations | |
Très fréquent | infection des voies aériennes supérieures |
Fréquent | pneumoniea, bronchite |
Rare | méningite aseptique |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) | |
Rare | lymphadénite histiocytique nécrosante (lymphadénite de Kikuchi) |
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Très fréquent | lymphopénieb, anémieb,i, leucopénieb, neutropéniea,b, thrombopénieb |
Peu fréquent | éosinophilie |
Fréquence indéterminée | lymphohistiocytose hémophagocytaire |
Affections du système immunitaire | |
Fréquent | réaction liée à la perfusion (incluant syndrome de libération de cytokine), hypersensibilité (incluant réaction anaphylactique) |
Peu fréquent | sarcoïdose |
Fréquence indéterminée | rejet de greffe d’organe solidef |
Affections endocriniennes | |
Fréquent | hypothyroïdie, hyperthyroïdie, thyroïdite |
Peu fréquent | insuffisance surrénaliennej, hypopituitarisme, hypophysite, diabète sucré |
Rare | acidocétose diabétique, hypoparathyroïdie |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Très fréquent | diminution de l’appétit, hyperglycémieb |
Fréquent | déshydratation, perte de poids, hypoglycémieb |
Peu fréquent | acidose métabolique |
Fréquence indéterminée | syndrome de lyse tumoraleg |
Affections du système nerveux | |
Très fréquent | céphalée |
Fréquent | neuropathie périphérique, sensation vertigineuse |
Peu fréquent | polyneuropathie, neuropathie auto‑immune (incluant parésie des nerfs facial et abducens) |
Rare | syndrome de Guillain‑Barré, démyélinisation, syndrome myasthénique, encéphalitea,k, névrite optique |
Fréquence indéterminée | myélite (incluant myélite transverse) |
Affections oculaires | |
Fréquent | vision trouble, sécheresse oculaire |
Peu fréquent | uvéite |
Fréquence indéterminée | syndrome de Vogt‑Koyanagi‑Haradaf |
Affections cardiaques | |
Fréquent | tachycardie, fibrillation auriculaire |
Peu fréquent | myocarditea, affections du péricardeh, arythmie (incluant arythmie ventriculaire) |
Affections vasculaires | |
Fréquent | hypertension |
Rare | vascularite |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Très fréquent | dyspnéea, toux |
Fréquent | pneumopathie inflammatoirea, épanchement pleural |
Peu fréquent | infiltration pulmonaire |
Affections gastro‑intestinales | |
Très fréquent | diarrhée, vomissements, nausée, douleurs abdominales, constipation |
Fréquent | colitea, stomatite, sécheresse buccale |
Peu fréquent | pancréatite, gastrite |
Rare | ulcère duodénal, insuffisance pancréatique exocrine, maladie cœliaque |
Affections hépatobiliaires | |
Peu fréquent | hépatite, cholestase |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Très fréquent | éruption cutanéec, prurit |
Fréquent | vitiligo, peau sèche, érythème, alopécie |
Peu fréquent | psoriasis, rosacée, érythème polymorphe, urticaire |
Rare | nécrolyse épidermique toxiquea,d, syndrome de Stevens‑Johnsona |
Fréquence indéterminée | lichen scléro‑atrophiqueg, autres formes de lichen |
Affections musculo‑squelettiques et systémiques | |
Très fréquent | douleur musculo‑squelettiquee, arthralgie |
Fréquent | arthrite |
Peu fréquent | pseudopolyarthrite rhizomélique |
Rare | syndrome de Sjögren, myopathie, myosite (notamment polymyosite)a, rhabdomyolysea,d |
Affections du rein et des voies urinaires | |
Fréquent | insuffisance rénale (incluant insuffisance rénale aiguë)a |
Rare | néphrite tubulo‑interstitielle, cystite non infectieuse |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Très fréquent | fatigue, fièvre |
Fréquent | douleur, douleur thoracique, œdèmel |
Investigationsb | |
Très fréquent | augmentation du taux d’ASAT, hyponatrémie, hypoalbuminémie, augmentation du taux des phosphatases alcalines, augmentation du taux de créatinine, augmentation du taux d’ALAT, augmentation de la lipase, hyperkaliémie, augmentation de l'amylase, hypocalcémie, hypomagnésémie, hypokaliémie, hypercalcémie |
Fréquent | augmentation du taux de bilirubine totale, hypernatrémie, hypermagnésémie |
Les fréquences des effets indésirables présentées dans le Tableau 8 peuvent ne pas être attribuables en totalité à nivolumab seul mais peuvent être en partie dues à la maladie sous‑jacente.
a Des cas d'issue fatale ont été rapportés dans les études cliniques terminées ou en cours.
b Les fréquences représentent la proportion de patients ayant présenté une aggravation des valeurs biologiques par rapport aux valeurs à l’inclusion. Voir ci‑dessous : « Description des effets indésirables sélectionnés ; anomalies des valeurs biologiques ».
c Eruption cutanée est un terme composite incluant éruption cutanée maculopapuleuse, éruption cutanée érythémateuse, éruption cutanée prurigineuse, éruption cutanée folliculaire, éruption cutanée maculaire, éruption cutanée morbiliforme, éruption cutanée papuleuse, éruption cutanée pustuleuse, éruption cutanée vésiculaire, éruption cutanée exfoliative, dermatite, dermatite acnéiforme, dermatite allergique, dermatite atopique, dermatite bulleuse, dermatite exfoliative, dermatite psoriasiforme, toxidermie et pemphigoïde.
d Rapporté également dans des études en dehors des données poolées. La fréquence est basée sur l'exposition dans l'ensemble du programme.
e Douleur musculo‑squelettique est un terme composite qui inclut douleur dorsale, douleur osseuse, douleur de type musculo‑squelettique dans la poitrine, inconfort musculo‑squelettique, myalgie, myalgie intercostale, douleur du cou, douleur des extrémités et douleur spinale.
f Evènement rapporté post‑commercialisation (voir également rubrique 4.4).
g Rapporté dans les études cliniques et dans le cadre de la post‑commercialisation.
h Affections du péricarde est un terme composite incluant péricardite, épanchement péricardique, tamponnade cardiaque, et syndrome de Dressler.
i Anémie est un terme composite incluant, parmi d’autres causes, l’anémie hémolytique et l’anémie auto‑immune, la diminution du taux d’hémoglobine, l’anémie ferriprive et la diminution du nombre de globules rouges.
j Inclut insuffisance surrénalienne, insuffisance corticosurrénalienne aiguë et insuffisance corticosurrénalienne secondaire.
k Inclut encéphalite et encéphalite limbique.
l Œdème est un terme composite incluant œdème généralisé, œdème périphérique, gonflement périphérique et gonflement.
Nivolumab en association à d’autres agents thérapeutiques (voir rubrique 4.2)
Résumé du profil de sécurité
Lorsque nivolumab est administré en association, consulter le RCP des autres agents thérapeutiques pour plus d’informations sur leur profil de sécurité avant d’initier le traitement.
Nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie)
Dans l’ensemble des données poolées de nivolumab administré en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie) dans différents types de tumeurs (n = 2 626), avec un suivi minimum allant de 6 à 47 mois, les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10 %) ont été : fatigue (47 %), diarrhée (35 %), éruption cutanée (37 %), nausée (27 %), prurit (29 %), douleur musculo‑squelettique (26 %), fièvre (23 %), diminution de l’appétit (22 %), toux (21 %), douleurs abdominales (18 %), vomissements (18 %), constipation (18 %), arthralgie (18 %), dyspnée (17 %), hypothyroïdie (16 %), céphalée (15 %), infection des voies aériennes supérieures (13 %), œdème (13 %) et sensation vertigineuse (10 %). L’incidence des effets indésirables de Grades 3 à 5 était de 66 % pour le nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), dont 1,0 % de cas d’effets indésirables d’issue fatale attribués au traitement à l’étude. Chez les patients traités par nivolumab 1 mg/kg en association à l’ipilimumab 3 mg/kg pour un mélanome, les effets indésirables signalés avec un taux d’incidence supérieur de ≥ 10 % par rapport aux taux signalés dans l’ensemble des données poolées de nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie) ont été fatigue (62 %), éruption cutanée (57 %), diarrhée (52 %), nausée (42 %), prurit (40 %), fièvre (36 %) et céphalée (26 %). Chez les patients traités par nivolumab 360 mg en association à l’ipilimumab 1 mg/kg et à une chimiothérapie pour un CBNPC, les effets indésirables signalés avec un taux d’incidence supérieur de ≥ 10 % par rapport aux taux signalés dans l’ensemble des données poolées de nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie) ont été anémie (32 %) et neutropénie (15 %).
Nivolumab en association à une chimiothérapie
Dans l’ensemble des données poolées concernant nivolumab 240 mg toutes les 2 semaines ou 360 mg toutes les 3 semaines en association à une chimiothérapie dans différents types de tumeurs (n = 1 572), avec un suivi minimum allant de 7,4 à 20 mois pour un adénocarcinome gastrique, de la JOG ou de l’œsophage, un CEO ou un carcinome urothélial, ou après 3 cycles de traitement pour un CBNPC résécable, les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10 %) ont été : nausée (51 %), fatigue (41 %), neuropathie périphérique (34 %), diminution de l’appétit (32 %), constipation (31 %), diarrhée (30 %), vomissements (26 %) stomatite (19 %), douleurs abdominales (19 %), éruption cutanée (19 %), douleurs musculosquelettiques (18 %), fièvre (17 %), œdème (incluant œdème périphérique) (13 %), toux (12 %), prurit (11 %) et hypoalbuminémie (10 %). L’incidence des effets indésirables de Grades 3 à 5 était de 72 % pour nivolumab en association à une chimiothérapie, dont 1,3 % de cas d’effets indésirables d’issue fatale attribués au nivolumab en association à une chimiothérapie. La durée médiane de traitement était de 6,44 mois (IC à 95 % : 5,95 ; 6,80) pour nivolumab en association à une chimiothérapie, de 4,34 mois (IC à 95 % : 4,04 ; 4,70) pour la chimiothérapie pour un adénocarcinome gastrique, de la JOG ou de l’œsophage ou un CEO et de 7,39 mois (IC à 95 % : 7,06 ; 8,38) pour un carcinome urothélial. Pour le CBNPC résécable, quatre‑vingt‑treize pourcent (93 %) des patients ont reçu 3 cycles de nivolumab en association avec une chimiothérapie.
Nivolumab en association au cabozantinib
Dans l’ensemble des données concernant nivolumab 240 mg toutes les 2 semaines en association au cabozantinib 40 mg une fois par jour dans le CCR (n = 320), avec un suivi minimum de 16,0 mois les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10 %) ont été : diarrhée (64,7 %), fatigue (51,3 %), syndrome d’érythrodysesthésie palmo‑plantaire (40,0 %), stomatite (38,8 %), douleurs musculo‑squelettiques (37,5 %), hypertension (37,2 %), éruption cutanée (36,3 %), hypothyroïdie (35,6 %), diminution de l’appétit (30,3 %), nausée (28,8 %), douleurs abdominales (25,0 %), dysgueusie (23,8 %), infection des voies respiratoires supérieures (20,6 %), toux (20,6 %), prurit (20,6 %), arthralgie (19,4 %), vomissements (18,4 %), dysphonie (17,8 %), céphalées (16,3 %), dyspepsie (15,9 %), vertiges (14,1 %), constipation (14,1 %), fièvre (14,1 %), œdème (13,4 %), spasmes musculaires (12,2 %), dyspnée (11,6 %), protéinurie (10,9 %) et hyperthyroïdie (10,0 %). L’incidence des effets indésirables de Grades 3 à 5 était de 78 %, dont 0,3 % de cas d’effets indésirables d’issue fatale attribués au traitement à l’étude.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés dans l’ensemble des données poolées chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie) (n = 2 626), par nivolumab en association à une chimiothérapie (n = 1 572) et par nivolumab en association au cabozantinib (n = 320) sont présentés dans le Tableau 9. Ces effets indésirables sont présentés par classe de systèmes d’organes et par ordre de fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données post‑commercialisation disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre de gravité décroissant.
Tableau 9 : Effets indésirables du nivolumab en association à d’autres agents thérapeutiques
| En association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie) | En association à une chimiothérapie | En association au cabozantinib | |
Infections et infestations | ||||
Très fréquent | infection des voies aériennes supérieures |
| infection des voies aériennes supérieures | |
Fréquent | pneumonie, bronchite, conjonctivite | infection des voies aériennes supérieures, pneumoniea | pneumonie | |
Rare | méningite aseptique |
|
| |
Affections hématologiques et du système lymphatique | ||||
Très fréquent | anémieb,j, thrombopénieb, leucopénieb, lymphopénieb, neutropénieb | neutropénieb, anémieb,j, leucopénieb, lymphopénieb, thrombopénieb | anémieb, thrombopénieb, leucopénieb, lymphopénieb, neutropénieb | |
Fréquent | éosinophilie | neutropénie fébrilea | éosinophilie | |
Peu fréquent | neutropénie fébrile | éosinophilie |
| |
Fréquence indéterminée | lymphohistiocytose hémophagocytaire |
|
| |
Affections du système immunitaire | ||||
Fréquent | réaction liée à la perfusion (incluant syndrome de libération de cytokine), hypersensibilité | hypersensibilité, réaction liée à la perfusion (incluant syndrome de libération de cytokine) | hypersensibilité (incluant réaction anaphylactique) | |
Peu fréquent |
|
| réaction d’hypersensibilité liée à la perfusion | |
Rare | sarcoïdose |
|
| |
Fréquence indéterminée | rejet de greffe d’organe solideg |
|
| |
Affections endocriniennes | ||||
Très fréquent | hypothyroïdie |
| hypothyroïdie, hyperthyroïdie | |
Fréquent | hyperthyroïdie, thyroïdite, insuffisance surrénalienne, hypophysite, hypopituitarisme, diabète sucré | hypothyroïdie, hyperthyroïdie, diabète sucré | insuffisance surrénalienne | |
Peu fréquent | acidocétose diabétique | insuffisance surrénalienne, thyroïdite, hypopituitarisme, hypophysite | hypophysite, thyroïdite | |
Rare | hypoparathyroïdie |
|
| |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | ||||
Très fréquent | diminution de l’appétit, hyperglycémieb, hypoglycémieb | diminution de l’appétit, hypoalbuminémie, hyperglycémieb, hypoglycémieb | diminution de l’appétit, hypoglycémieb, hyperglycémieb, perte de poids | |
Fréquent | déshydratation, hypoalbuminémie, hypophosphatémie, perte de poids | hypophosphatémie | déshydratation | |
Peu fréquent | acidose métabolique |
|
| |
Rare |
| syndrome de lyse tumorale |
| |
Fréquence indéterminée | syndrome de lyse tumoraleh |
|
| |
Affections du système nerveux | ||||
Très fréquent | céphalées | neuropathie périphérique | dysgueusie, sensation vertigineuse, céphalées | |
Fréquent | sensation vertigineuse, neuropathie périphérique | paresthésie, sensation vertigineuse, céphalées | neuropathie périphérique | |
Peu fréquent | polyneuropathie, paralysie du nerf péronier, neuropathie auto‑immune (incluant parésie des nerfs facial et abducens), encéphalite, myasthénie grave |
| encéphalite auto‑immune, syndrome de Guillain‑Barré, syndrome myasthénique | |
Rare | syndrome de Guillain‑Barré, névrite, myélite (incluant myélite transverse), névrite optique | syndrome de Guillain‑Barré, encéphalite |
| |
Fréquence indéterminée |
| myélite (incluant myélite transverse), névrite optique |
| |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | ||||
Fréquent |
|
| acouphènes | |
Affections oculaires | ||||
Fréquent | vision trouble, sécheresse oculaire | sécheresse oculaire, vision trouble | sécheresse oculaire, vision trouble | |
Peu fréquent | uvéite, épisclérite | uvéite | uvéite | |
Rare | syndrome de Vogt‑Koyanagi‑Harada |
|
| |
Affections cardiaques | ||||
Fréquent | tachycardie, fibrillation auriculaire | tachycardie, fibrillation auriculaire | fibrillation auriculaire, tachycardie | |
Peu fréquent | myocarditea, arythmie (incluant arythmie ventriculaire)a, bradycardie | myocardite | myocardite | |
Fréquence indéterminée | affections du péricardei |
|
| |
Affections vasculaires | ||||
Très fréquent |
|
| hypertension | |
Fréquent | hypertension | thrombosea,k, hypertension, vascularite | thrombosek | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | ||||
Très fréquent | toux, dyspnée | toux | dysphonie, dyspnée, toux | |
Fréquent | pneumopathie inflammatoirea, embolie pulmonairea, épanchement pleural | pneumopathie inflammatoirea, dyspnée | pneumopathie inflammatoire, embolie pulmonaire, épanchement pleural, épistaxis | |
Affections gastro‑intestinales | ||||
Très fréquent | diarrhée, vomissements, nausée, douleurs abdominales, constipation | diarrhéea, stomatite, vomissements, nausée, douleurs abdominales, constipation | diarrhée, vomissements, nausée, constipation, stomatite, douleurs abdominales, dyspepsie | |
Fréquent | colitea, pancréatite, stomatite, gastrite, sécheresse buccale | colite, sécheresse buccale | colite, gastrite, douleur buccale, sécheresse buccale, hémorroïdes | |
Peu fréquent | duodénite | pancréatite | pancréatite, perforation de l’intestin grêlea, glossodynie | |
Rare | perforation intestinalea, insuffisance pancréatique exocrine, maladie cœliaque |
|
| |
Fréquence indéterminée |
| insuffisance pancréatique exocrine, maladie cœliaque | insuffisance pancréatique exocrine, maladie cœliaque | |
Affections hépatobiliaires | ||||
Fréquent | hépatite |
| hépatite | |
Peu fréquent |
| hépatite |
| |
Affections de la peau et du tissu sous‑cutané | ||||
Très fréquent | éruption cutanéec, prurit | éruption cutanéec, prurit | syndrome d’érythrodysesthésie palmo‑plantaire, éruption cutanéec, prurit | |
Fréquent | alopécie, vitiligo, urticaire, peau sèche, érythème | syndrome d’érythrodysesthésie palmo‑plantaire, hyperpigmentation de la peau, alopécie, peau sèche, érythème | alopécie, sécheresse cutanée, érythème, changement de la couleur des cheveux | |
Peu fréquent | syndrome de Stevens‑Johnson, érythème polymorphe, psoriasis, autres formes de lichend |
| psoriasis, urticaire | |
Rare | nécrolyse épidermique toxiquea,e, lichen scléro‑atrophique |
|
| |
Fréquence indéterminée |
|
| lichen scléro‑atrophique, autres formes de lichen | |
Affections musculo‑squelettiques et du tissu conjonctif | ||||
Très fréquent | douleur musculo‑squelettiquef, arthralgie | douleur musculo‑squelettiquef | douleur musculo‑squelettiquef, arthralgie, spasmes musculaires | |
Fréquent | spasmes musculaires, faiblesse musculaire, arthrite | arthralgie, faiblesse musculaire | arthrite | |
Peu fréquent | pseudopolyarthrite rhizomélique, myopathie, myosite (notamment polymyosite)a |
| myopathie, ostéonécrose de la mâchoire, fistule | |
Rare | spondyloarthropathie, syndrome de Sjögren, rhabdomyolysea |
|
| |
Affections du rein et des voies urinaires | ||||
Très fréquent |
|
| protéinurie | |
Fréquent | insuffisance rénale (incluant insuffisance rénale aiguë)a | insuffisance rénalea | insuffisance rénale, insuffisance rénale aiguë | |
Peu fréquent | néphrite tubulo‑interstitielle, néphrite | cystite non infectieuse, néphrite | néphrite | |
Rare | cystite non infectieuse |
| cystite non infectieuseh | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | ||||
Très fréquent | fatigue, fièvre, œdème (incluant œdème périphérique) | fatigue, fièvre, œdème (incluant œdème périphérique) | fatigue, fièvre, œdème | |
Fréquent | douleur thoracique, douleur, frissons | malaise | douleur, douleur thoracique | |
Investigations | ||||
Très fréquent | augmentation du taux de phosphatases alcalinesb, augmentation du taux d’ASATb, augmentation du taux d’ALATb, augmentation du taux de bilirubine totaleb, augmentation du taux de créatinineb, augmentation de l’amylaseb, augmentation de la lipaseb, hyponatrémieb, hyperkaliémieb, hypokaliémieb, hypercalcémieb, hypocalcémieb | hypocalcémieb, augmentation du taux d’ASATb, augmentation du taux d’ALATb, hyponatrémieb, augmentation de l’amylaseb, hypomagnésémieb, augmentation du taux de phosphatases alcalinesb, hypokaliémieb, augmentation du taux de créatinineb, augmentation de la lipaseb, hyperkaliémieb, augmentation du taux de bilirubine totaleb | augmentation du taux de phosphatases alcalinesb, augmentation du taux d’ALATb, augmentation du taux d’ASATb, augmentation du taux de bilirubine totaleb, augmentation du taux de créatinineb, augmentation de l’amylaseb, augmentation de la lipaseb, hypokaliémieb, hypomagnésémieb, hyponatrémieb, hypocalcémieb, hypercalcémieb, hypophosphatémieb, hyperkaliémieb, hypermagnésémieb, hypernatrémieb | |
Fréquent | hypernatrémieb, hypermagnésémieb, augmentation du taux de la thyréostimuline, augmentation du taux de gamma‑glutamyltransférase | hypernatrémieb, hypercalcémieb, hypermagnésémieb | augmentation de la cholestérolémie, hypertriglycéridémie | |
Les effets indésirables présentés dans le Tableau 9 peuvent ne pas être entièrement attribuables au nivolumab seul ou en association à d’autres agents thérapeutiques, mais peuvent être dus en partie à la maladie sous‑jacente ou au médicament utilisé en association.
a Des cas d’issue fatale ont été rapportés dans les études cliniques terminées ou en cours.
b Les fréquences représentent la proportion de patients ayant présenté une aggravation des valeurs biologiques par rapport aux valeurs à l’inclusion. Voir ci‑dessous : « Description des effets indésirables sélectionnés ; anomalies des valeurs biologiques ».
c Éruption cutanée est un terme composite incluant éruption cutanée maculopapuleuse, éruption cutanée érythémateuse, éruption cutanée prurigineuse, éruption cutanée folliculaire, éruption cutanée maculaire, éruption cutanée morbiliforme, éruption cutanée papuleuse, éruption cutanée pustuleuse, éruption cutanée papulosquameuse, éruption cutanée vésiculaire, éruption cutanée généralisée, éruption cutanée exfoliative, dermatite, dermatite acnéiforme, dermatite allergique, dermatite atopique, dermatite bulleuse, dermatite exfoliative, dermatite psoriasiforme, toxidermie, éruption cutanée nodulaire et pemphigoïde.
d L’expression « autres formes de lichen » est un terme générique qui comprend la kératose lichénoïde et le lichen plan.
e Rapporté également dans des études en dehors des données poolées. La fréquence est basée sur l’exposition dans l’ensemble du programme.
f Douleur musculo‑squelettique est un terme composite qui inclut douleur dorsale, douleur osseuse, douleur de type musculo‑squelettique dans la poitrine, inconfort musculo‑squelettique, myalgie, myalgie intercostale, douleur du cou, douleur des extrémités et douleur spinale.
g Événement rapporté post‑commercialisation (voir également rubrique 4.4).
h Rapporté dans les études cliniques et dans le cadre de la post‑commercialisation.
i Affections du péricarde est un terme composite incluant péricardite, épanchement péricardique, tamponnade cardiaque et syndrome de Dressler.
j Anémie est un terme composite incluant, parmi d’autres causes, l’anémie hémolytique et l’anémie auto‑immune, la diminution du taux d’hémoglobine, l’anémie ferriprive et la diminution du nombre de globules rouges.
k Thrombose est un terme composite qui inclut thrombose de la veine porte, thrombose de la veine pulmonaire, thrombose pulmonaire, thrombose aortique, thrombose artérielle, thrombose des veines profondes, thrombose de la veine pelvienne, thrombose de la veine cave, thrombose veineuse, thrombose veineuse des membres.
Description des effets indésirables sélectionnés
Nivolumab ou nivolumab en association à d’autres agents thérapeutiques est associé à des effets indésirables d’origine immunologique. Avec un traitement médical approprié, les effets indésirables d’origine immunologique ont été résolus dans la plupart des cas. L’arrêt définitif du traitement a été nécessaire généralement chez une plus grande proportion de patients recevant nivolumab en association à d’autres agents que chez ceux recevant nivolumab en monothérapie. Le Tableau 10 présente le pourcentage des patients ayant développé des effets indésirables d’origine immunologique qui ont définitivement arrêté le traitement, en fonction du schéma posologique. En outre, chez les patients qui ont présenté un événement, le Tableau 10 présente le pourcentage des patients qui ont nécessité des doses élevées de corticoïdes (au moins 40 mg de prednisone ou équivalent par jour), en fonction du schéma posologique. Les recommandations de prise en charge de ces effets indésirables sont décrites en rubrique 4.4.
Tableau 10 : Effets indésirables d’origine immunologique entraînant l’arrêt définitif ou nécessitant des doses élevées de corticoïdes, en fonction du schéma posologique (nivolumab en monothérapie, nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), nivolumab en association à une chimiothérapie ou nivolumab en association au cabozantinib)
| Nivolumab en monothérapie | Nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie) | Nivolumab en association à une chimiothérapie | Nivolumab en association au cabozantinib |
Effet indésirable d’origine immunologique entraînant l’arrêt définitif | ||||
Pneumopathie inflammatoire | 1,4 | 2,1 | 1,8 | 2,5 |
Colite | 1,2 | 6 | 1,8 | 2,5 |
Hépatite | 1,1 | 5 | 0,8 | 4,1 |
Néphrite et dysfonctionnement rénal | 0,3 | 1,1 | 3,3 | 0,6 |
Endocrinopathies | 0,5 | 2,2 | 0,6 | 1,3 |
Peau | 0,8 | 1,0 | 1,0 | 2,2 |
Hypersensibilité/Réaction à la perfusion | 0,1 | 0,3 | 1,8 | 0 |
Effet indésirable d’origine immunologique nécessitant des doses élevées de corticoïdesa,b | ||||
Pneumopathie inflammatoire | 65 | 59 | 58 | 56 |
Colite | 14 | 32 | 8 | 8 |
Hépatite | 21 | 39 | 8 | 23 |
Néphrite et dysfonctionnement rénal | 22 | 27 | 7 | 9 |
Endocrinopathies | 5 | 18 | 5 | 4,2 |
Peau | 3,3 | 8 | 6 | 8 |
Hypersensibilité/Réaction à la perfusion | 18 | 18 | 22 | 0 |
a au moins 40 mg d’équivalent prednisone par jour
b la fréquence est basée sur le nombre de patients qui ont présenté l’effet indésirable d’origine immunologique
Pneumopathie inflammatoire d'origine immunologique
Chez les patients traités par nivolumab en monothérapie, l'incidence des pneumopathies inflammatoires, incluant pneumopathie interstitielle diffuse et infiltration pulmonaire, était de 3,3 % (155/4 646). La majorité des cas étaient de Grade 1 ou 2 en sévérité et ont été rapportés chez 0,9 % (42/4 646) et 1,7 % (77/4 646) des patients, respectivement. Des cas de Grade 3 et 4 ont été rapportés chez 0,7 % (33/4 646) et < 0,1 % (1/4 646) des patients, respectivement. Six patients (0,1 %) sont décédés. Le délai médian de survenue était de 15,1 semaines (de 0,7 à 85,1 semaines). La résolution est survenue chez 107 patients (69,0 %) avec un délai médian de résolution de 6,7 semaines (de 0,1+ à 109,1+ semaines) ; + indique une donnée censurée.
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), l’incidence des pneumopathies inflammatoires, incluant pneumopathie interstitielle diffuse, était de 6,0 % (157/2 626). Des cas de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 3,0 % (78/2 626), 1,0 % (27/2 626) et 0,3 % (8/2 626) des patients. Quatre patients (0,2 %) sont décédés. Le délai médian de survenue était de 2,7 mois (de 0,1 à 56,8 mois). Une résolution est survenue chez 129 patients (82,2 %) avec un délai médian de résolution de 6,1 semaines (de 0,1+ à 149,3+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association à une chimiothérapie, l’incidence des pneumopathies inflammatoires, incluant pneumopathie interstitielle diffuse, était de 4,3 % (67/1 572). Des cas de Grade 2, Grade 3, et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 2,1 % (33/1 572), 0,9 % (14/1 572), et 0,2 % (3/1 572) des patients. Deux patients (0,1 %) sont décédés. Le délai médian de survenue était de 25 semaines (de 1,6 à 96,9 semaines). Une résolution est survenue chez 48 patients (71,6 %) avec un délai médian de résolution de 10,4 semaines (de 0,3+ à 121,3+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, l’incidence des pneumopathies inflammatoires, incluant pneumopathie interstitielle diffuse, était de 5,6 % (18/320). Des cas de Grade 2 et Grade 3 ont été rapportés chez respectivement 1,9 % (6/320) et 1,6 % (5/320) des patients. Le délai médian de survenue était de 26,9 semaines (de 12,3 à 74,3 semaines). Une résolution est survenue chez 14 patients (77,8 %) avec un délai médian de résolution de 7,5 semaines (de 2,1 à 60,7+ semaines).
Colite d'origine immunologique
Chez les patients traités par nivolumab en monothérapie, l'incidence des diarrhées, colites ou selles fréquentes était de 15,4 % (716/4 646). La majorité des cas étaient de Grade 1 ou 2 en sévérité et ont été rapportés chez 9,9 % (462/4 646) et 4,0 % (186/4 646) des patients, respectivement. Des cas de Grade 3 et 4 ont été rapportés chez 1,4 % (67/4 646) et < 0,1 % (1/4 646) des patients respectivement. Le délai médian de survenue était de 8,3 semaines (de 0,1 à 115,6 semaines). Une résolution est survenue chez 639 patients (90,3 %) avec un délai médian de résolution de 2,9 semaines (de 0,1 à 124,4+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), l’incidence des diarrhées ou des colites était de 26,0 % (682/2 626). Des cas de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 8,1 % (212/2 626), 6,4 % (167/2 626) et 0,2 % (4/2 626) des patients. Deux patients (< 0,1 %) sont décédés. Le délai médian de survenue était de 1,4 mois (de 0,0 à 48,9 mois). Une résolution est survenue chez 618 patients (91 %) avec un délai médian de résolution de 2,9 semaines (de 0,1 à 170,0+ semaines). Chez les patients traités par nivolumab 1 mg/kg en association à l’ipilimumab 3 mg/kg pour un mélanome, l’incidence des diarrhées ou colites était de 46,7 %, avec des cas de Grade 2 (13,6 %), de Grade 3 (15,8 %) et de Grade 4 (0,4 %).
Chez les patients traités par nivolumab en association à une chimiothérapie, l’incidence des diarrhées ou des colites était de 24,0 % (377/1 572). Des cas de Grade 2, Grade 3, et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 7,3 % (115/1 572), 3,2 % (51/1 572), et 0,4 % (6/1 572) des patients. Un patient (< 0,1 %) est décédé. Le délai médian de survenue était de 4,4 semaines (de 0,1 à 93,6 semaines). Une résolution est survenue chez 329 patients (87,7 %) avec un délai médian de résolution de 1,6 semaines (de 0,1 à 212,3+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, l’incidence des diarrhées, colites, selles fréquentes ou entérites était de 59,1 % (189/320). Des cas de Grade 2 et Grade 3 ont été rapportés respectivement chez 25,6 % (82/320) et 6,3 % (20/320) des patients. Des cas de Grade 4 ont été rapportés chez 0,6 % (2/320) des patients. Le délai médian de survenue était de 12,9 semaines (de 0,3 à 110,9 semaines). Une résolution est survenue chez 143 patients (76,1 %) avec un délai médian de survenue de 12,9 semaines (de 0,1 à 139,7+ semaines).
Hépatite d'origine immunologique
Chez les patients traités par nivolumab en monothérapie, l'incidence des anomalies de la fonction hépatique était de 8,0 % (371/4 646). La majorité des cas étaient de Grade 1 ou 2 en sévérité et ont été rapportés chez 4,3 % (200/4 646) et 1,8 % (82/4 646) des patients respectivement. Des cas de Grade 3 et 4 ont été rapportés chez 1,6 % (74/4 646) et 0,3 % (15/4 646) des patients, respectivement. Le délai médian de survenue était de 10,6 semaines (de 0,1 à 132,0 semaines). Une résolution est survenue chez 298 patients (81,4 %) avec un délai médian de résolution de 6,1 semaines (de 0,1 à 126,4+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), l’incidence des anomalies de la fonction hépatique était de 21,2 % (556/2 626). Des cas de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 5,0 % (132/2 626), 8,3 % (218/2 626) et 1,3 % (34/2 626) des patients. Sept patients (0,3 %) sont décédés. Le délai médian de survenue était de 1,5 mois (de 0,0 à 36,6 mois). Une résolution est survenue chez 482 patients (87,0 %) avec un délai médian de résolution de 5,9 semaines (de 0,1 à 175,9+ semaines). Chez les patients traités par nivolumab 1 mg/kg en association à l’ipilimumab 3 mg/kg pour un mélanome, l’incidence des anomalies de la fonction hépatique était de 30,1 % avec des cas de Grade 2 (6,9 %), de Grade 3 (15,8 %) et de Grade 4 (1,8 %). Chez les patients traités par nivolumab 1 mg/kg en association à l’ipilimumab 3 mg/kg pour un CHC, l’incidence des anomalies de la fonction hépatique était de 34,3 % avec des cas de Grade 2 (8,4 %), de Grade 3 (14,2 %) et de Grade 4 (2,7 %).
Chez les patients traités par nivolumab en association à une chimiothérapie, l’incidence des anomalies de la fonction hépatique était de 18,6 % (293/1 572). Des cas de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez 5,6 % (88/1 572), 2,9 % (45/1 572) et < 0,1 % (1/1 572) des patients, respectivement. Le délai médian de survenue était de 7,7 semaines (de 0,1 à 99,0 semaines). Une résolution est survenue chez 231 patients (79,9 %) avec un délai médian de résolution de 7,4 semaines (de 0,4 à 240,0+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, l’incidence des anomalies de la fonction hépatique était de 41,6 % (133/320). Des cas de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 14,7 % (47/320), 10,3 % (33/320), et 0,6 % (2/320) des patients. Le délai médian de survenue était de 8,3 semaines (de 0,1 à 107,9 semaines). Une résolution est survenue chez 101 patients (75,9 %) avec un délai médian de résolution de 9,6 semaines (de 0,1 à 89,3+ semaines).
Néphrite et dysfonction rénale d'origine immunologique
Chez les patients traités par nivolumab en monothérapie, l'incidence des néphrites ou des dysfonctions rénales était de 2,6 % (121/4 646). La majorité des cas étaient de Grade 1 ou 2 en sévérité et a été rapportée chez 1,5 % (69/4 646) et 0,7 % (32/4 646) des patients, respectivement. Des cas de Grade 3 et 4 ont été rapportés chez 0,4 % (18/4 646) et < 0,1 % (2/4 646) des patients, respectivement. Le délai médian de survenue était de 12,1 semaines (de 0,1 à 79,1 semaines). Une résolution est survenue chez 80 patients (69,0 %) avec un délai médian de résolution de 8,0 semaines (de 0,3 à 79,1+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), l’incidence des néphrites ou des dysfonctions rénales était de 5,4 % (141/2 626). Des cas de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 2,0 % (52/2 626), 0,8 % (21/2 626) et 0,4 % (11/2 626) des patients. Deux patients (< 0,1 %) sont décédés. Le délai médian de survenue était de 2,6 mois (de 0,0 à 34,8 mois). Une résolution est survenue chez 110 patients (78,0 %) avec un délai médian de résolution de 5,9 semaines (de 0,1 à 172,1+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association à une chimiothérapie, l’incidence des néphrites ou des dysfonctions rénales était de 10,8 % (170/1 572). Des cas de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez 4,1 % (64/1 572), 1,5 % (24/1 572) et 0,1 % (2/1 572) des patients respectivement. Deux patients (0,1 %) sont décédés. Le délai médian de survenue était de 6,9 semaines (de 0,1 à 60,7 semaines). Une résolution est survenue chez 111 patients (65,3 %) avec un délai médian de résolution de 11,6 semaines (de 0,1 à 226,0+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, l’incidence des néphrites, des néphrites immuno‑médiées, d’insuffisance rénale, d’insuffisance rénale aiguë, de l’augmentation du taux de créatinine ou d’urée dans le sang était de 10,0 % (32/320). Des cas de Grade 2 et Grade 3 ont été rapportés chez respectivement 3,4 % (11/320), et 1,3 % (4/320) des patients. Le délai médian de survenue était de 14,2 semaines (de 2,1 à 87,1 semaines). Une résolution est survenue chez 18 patients (58,1 %) avec un délai médian de résolution de 10,1 semaines (de 0,6 à 90,9+ semaines).
Endocrinopathies d'origine immunologique
Chez les patients traités par nivolumab en monothérapie, l'incidence des troubles thyroïdiens, incluant hypothyroïdie et hyperthyroïdie, était de 13,0 % (603/4 646). La majorité des cas était de Grade 1 ou 2 en sévérité et a été rapportée chez 6,6 % (305/4 646) et 6,2 % (290/4 646) des patients, respectivement. Des troubles thyroïdiens de Grade 3 ont été rapportés chez 0,2 % (8/4 646) des patients. Des hypophysites (3 de Grade 1, 7 de Grade 2, 9 de Grade 3 et 1 de Grade 4), des hypopituitarismes (6 de Grade 2 et 1 de Grade 3), des insuffisances surrénaliennes (incluant une insuffisance corticosurrénalienne secondaire, une insuffisance corticosurrénalienne aiguë et une diminution de la corticotrophine sanguine) (2 de Grade 1, 23 de Grade 2, et 11 de Grade 3), des cas de diabète sucré (incluant diabète sucré de type 1 et acidocétose diabétique) (1 de Grade 1, 3 de Grade 2, 8 de Grade 3 et 2 de Grade 4) ont été rapportés. Le délai médian de survenue de ces endocrinopathies était de 11,1 semaines (de 0,1 à 126,7 semaines). Une résolution est survenue chez 323 patients (48,7 %). Le délai médian de résolution était de 48,6 semaines (de 0,4 à 204,4+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), l’incidence des troubles thyroïdiens était de 23,2 % (608/2 626). Des troubles thyroïdiens de Grade 2 et de Grade 3 ont été rapportés chez respectivement 12,7 % (333/2 626) et 1,0 % (27/2 626) des patients. Des hypophysites de Grade 2 et de Grade 3 (incluant une hypophysite lymphocytaire) sont survenues chez respectivement 1,9 % (49/2 626) et 1,5 % (40/2 626) des patients. Des hypopituitarismes de Grade 2 et de Grade 3 sont survenus chez respectivement 0,6 % (16/2 626) et 0,5 % (13/2 626) des patients. Des insuffisances surrénaliennes de Grade 2, de Grade 3 et de Grade 4 (incluant une insuffisance corticosurrénalienne secondaire, une insuffisance corticosurrénalienne aiguë, une corticotrophine sanguine diminuée et une insuffisance surrénalienne à médiation immunitaire) sont survenues chez respectivement 2,7 % (72/2 626), 1,6 % (43/2 626) et 0,2 % (4/2 626) des patients. Des cas de diabète sucré de Grade 1, de Grade 2, de Grade 3 et de Grade 4 (incluant un diabète sucré de type 1 et une acidocétose diabétique) ont été rapportés chez respectivement < 0,1 % (1/2 626), 0,3 % (8/2 626), 0,3 % (7/2 626) et 0,2 % (6/2 626) des patients. Le délai médian de survenue de ces endocrinopathies était de 2,1 mois (de 0,0 à 28,1 mois). Une résolution est survenue chez 297 patients (40,0 %). Le délai de résolution allait de 0,3 à 257,1+ semaines.
Chez les patients traités par nivolumab en association à une chimiothérapie, l’incidence des troubles thyroïdiens était de 12,7 % (199/1 572). Des cas de troubles thyroïdiens de Grade 2 ont été rapportés chez 6,2 % (97/1 572) des patients. Des cas d’hypophysite de Grade 3 ont été rapportés chez 0,1 % (2/1 572) des patients. Des cas d’hypopituitarisme de Grade 2 et Grade 3 ont été rapportés chez respectivement 0,2 % (3/1 572) et 0,3 % (4/1 572) des patients. Des cas d’insuffisance surrénalienne de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 0,6 % (9/1 572), 0,2 % (3/1 572) et < 0,1 % (1/1 572) des patients. Un patient (< 0,1 %) est décédé des suites d’une insuffisance surrénalienne. Des cas de diabète sucré, notamment de diabète sucré de type 1, de diabète sucré fulminant de type 1 et d’acidocétose diabétique (3 de Grade 2, 2 de Grade 3 et 1 de Grade 4) ont été rapportés. Le délai médian de survenue de ces endocrinopathies était de 14,7 semaines (de 1,1 à 124,3 semaines). Une résolution est survenue chez 81 patients (37,2 %). Le délai de résolution était de 0,4 à 233,6+ semaines.
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, l’incidence des troubles thyroïdiens était de 43,1 % (138/320). Des troubles thyroïdiens de Grade 2 et de Grade 3 ont été rapportés chez respectivement 23,1 % (74/320) et 0,9 % (3/320) des patients. Des hypophysites, toutes de Grade 2, sont survenues chez 0,6 % (2/320) des patients. Des insuffisances surrénaliennes (incluant des insuffisances cortico‑surrénaliennes secondaires) sont survenues chez 4,7 % (15/320) des patients. Des insuffisances surrénaliennes de Grade 2 et de Grade 3 ont été rapportées chez respectivement 2,2 % (7/320) et 1,9 % (6/320) des patients. Le délai médian de survenue des endocrinopathies était de 12,3 semaines (de 2,0 à 89,7 semaines). Une résolution est survenue chez 50 patients (35,2 %). Le délai de résolution allait de 0,9 à 132,0+ semaines.
Effets indésirables cutanés d'origine immunologique
Chez les patients traités par nivolumab en monothérapie, l'incidence des éruptions cutanées était de 30,0 % (1 396/4 646). La majorité des cas étaient de Grade 1 en sévérité et ont été rapportés chez 22,8 % (1 060/4 646) des patients. Des cas de Grade 2 et de Grade 3 ont été rapportés chez 5,9 % (274/4 646) et 1,3 (62/4 646) des patients, respectivement. Le délai médian de survenue était de 6,7 semaines (de 0,1 à 121,1 semaines). Une résolution est survenue chez 896 patients (64,6 %), avec un délai médian de résolution de 20,1 semaines (de 0,1 à 192,7+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), l’incidence des éruptions cutanées était de 46,1 % (1 210/2 626). Des cas de Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 14,3 % (375/2 626), 4,6 % (120/2 626) et 0,1 % (3/2 626) des patients. Le délai médian de survenue était de 0,7 mois (de 0,0 à 33,8 mois). Une résolution est survenue chez 843 patients (70 %) avec un délai médian de résolution de 12,1 semaines (de 0,1 à 268,7+ semaines). Chez les patients traités par nivolumab 1 mg/kg en association à l’ipilimumab 3 mg/kg pour un mélanome, l’incidence des éruptions cutanées était de 65,2 %, avec des cas de Grade 2 (20,3 %) et de Grade 3 (7,8 %).
Chez les patients traités par nivolumab en association à une chimiothérapie, l’incidence des éruptions cutanées était de 25,6 % (402/1 572). Des cas de Grade 2 et Grade 3 ont été rapportés chez respectivement 6,2 % (97/1 572) et 2,5 % (39/1 572) des patients. Le délai médian de survenue était de 7,0 semaines (de 0,1 à 97,4 semaines). Une résolution est survenue chez 273 patients (68,1 %) avec un délai médian de résolution de 12,3 semaines (de 0,1 à 258,7+ semaines).
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, l’incidence d’éruption cutanée était de 62,8 % (201/320). Des cas d’éruption cutanée de Grade 2 et Grade 3 ont été rapportées chez respectivement 23,1 % (74/320) et 10,6 % (34/320) des patients. Le délai médian de survenue était de 6,14 semaines (de 0,1 à 104,4 semaines). Une résolution est survenue chez 137 patients (68,2 %) avec un délai médian de résolution de 18,1 semaines (de 0,1 à 130,6+ semaines).
De rares cas de SSJ et de NET dont certains d'issue fatale ont été observés (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Réactions à la perfusion
Chez les patients traités par nivolumab en monothérapie, l'incidence des hypersensibilités/réactions à la perfusion était de 4,0 % (188/4 646), incluant 9 cas de Grade 3 et 3 cas de Grade 4.
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), l’incidence des hypersensibilités/réactions à la perfusion était de 4,5 % (118/2 626). Des cas de Grade 1, Grade 2, Grade 3 et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 1,9 % (49/2 626), 2,4 % (62/2 626), 0,2 % (6/2 626) et < 0,1 % (1/2 626) des patients. Chez les patients présentant un MPM traités par nivolumab 3 mg/kg en association à l’ipilimumab 1 mg/kg, l’incidence des hypersensibilités/réactions à la perfusion était de 12 %.
Chez les patients traités par nivolumab en association à une chimiothérapie, l’incidence des hypersensibilités/réactions liées à la perfusion était de 8,5 % (134/1 572). Des cas de Grade 2, Grade 3, et Grade 4 ont été rapportés chez respectivement 4,8 % (76/1 572), 1,1 % (18/1 572), et 0,2 % (3/1 572) des patients.
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, l’incidence des hypersensibilités/réactions à la perfusion était de 2,5 % (8/320). L’ensemble des 8 patients présentaient des effets indésirables de sévérité de Grade 1 ou 2. Les cas d’effets indésirables de Grade 2 étaient rapportés chez 0,3 % (1/320) des patients.
Complications d'une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) dans le lymphome de Hodgkin classique
L'apparition rapide de GVHD a été rapportée avec l'utilisation de nivolumab avant et après une GCSH allogénique (voir rubrique 4.4).
Chez 62 patients évalués dans deux études dans le LHc ayant reçu une GCSH allogénique après arrêt de nivolumab en monothérapie, une GVHD aiguë de Grade 3 ou 4 a été observée chez 17/62 (27,4 %) des patients. Une GVHD hyperaiguë, définie comme une GVHD aiguë survenant dans les 14 jours après l’injection de cellules souches, a été rapportée chez quatre patients (6 %). Un syndrome fébrile nécessitant des stéroïdes, sans cause infectieuse identifiée, a été rapporté chez six patients (12 %) dans les 6 premières semaines post‑transplantation. Une corticothérapie a été instaurée chez quatre patients, et trois patients ont répondu aux stéroïdes. Une maladie veino‑occlusive hépatique est survenue chez deux patients, dont l’un est décédé d'une GVHD et d'une défaillance multiviscérale. Dix‑neuf des 62 patients (30,6 %) sont décédés de complications de GCSH allogénique après nivolumab. Les 62 patients ont eu un suivi médian de 38,5 mois (de 0 à 68 mois) à partir de la GCSH.
Élévation des enzymes hépatiques lorsque nivolumab est associé au cabozantinib dans le CCR
Les données d’étude clinique chez des patients atteints de CCR n’ayant pas reçu de traitement au préalable et recevant du nivolumab en association au cabozantinib, ont montré une incidence plus élevée d’augmentation des taux d’ALAT (10,1 %) et des taux d’ASAT (8,2 %) de Grade 3 et Grade 4, comparé au nivolumab administré en monothérapie chez les patients atteints de CCR avancé. Chez les patients dont l’augmentation des taux d’ALAT ou d’ASAT était de Grade ≥ 2 (n = 85) : le délai médian de survenue était de 10,1 semaines (de 2,0 à 106,6 semaines), 26 % recevaient des corticoïdes pendant une durée médiane de 1,4 semaines (de 0,9 à 75,3 semaines), et une résolution de la sévérité jusqu’à un Grade 0‑1 est survenue chez 91 % des patients avec un délai médian de résolution de 2,3 semaines (de 0,4 à 108,1+ semaines). Parmi les 45 patients présentant une augmentation des taux d’ALAT ou d’ASAT de Grade ≥ 2, qui ont reçu à nouveau soit nivolumab (n = 10) soit cabozantinib (n = 10) administrés en monothérapie ou en association (n = 25), une réapparition de l’augmentation des taux d’ALAT ou d’ASAT de Grade ≥ 2 a été observée chez 3 patients recevant OPDIVO, 4 patients recevant cabozantinib et 8 patients recevant l’association OPDIVO et cabozantinib.
Anomalies des valeurs biologiques
Chez les patients traités par nivolumab en monothérapie, la proportion de patients ayant présenté une modification des paramètres biologiques par rapport à l'inclusion vers une anomalie de Grade 3 ou 4 a été la suivante : 3,4 % pour les anémies (toutes de Grade 3), 0,7 % pour les thrombopénies, 0,7 % pour les leucopénies, 8,7 % pour les lymphopénies, 0,9 % pour les neutropénies, 1,7 % pour les augmentations du taux de phosphatases alcalines, 2,6 % pour les augmentations du taux d’ASAT, 2,3 % pour les augmentations du taux d’ALAT, 0,8 % pour les augmentations du taux de bilirubine totale, 0,7 % pour les augmentations du taux de créatinine, 2,0 % pour les hyperglycémies, 0,7 % pour les hypoglycémies, 3,8 % pour les augmentations de l’amylase, 6,9 % pour les augmentations de la lipase, 4,7 % pour les hyponatrémies, 1,6 % pour les hyperkaliémies, 1,3 % pour les hypokaliémies, 1,1 % pour les hypercalcémies, 0,6 % pour les hypermagnésémies, 0,4 % pour les hypomagnésémies, 0,6 % pour les hypocalcémies, 0,6 % pour les hypoalbuminémies et < 0,1 % pour les hypernatrémies.
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab (avec ou sans chimiothérapie), la proportion des patients ayant présenté une aggravation des paramètres biologiques par rapport à l’inclusion vers une anomalie de Grade 3 ou 4 a été la suivante : 4,8 % pour les anémies, 1,8 % pour les thrombopénies, 2,2 % pour les leucopénies, 6,9 % pour les lymphopénies, 3,3 % pour les neutropénies, 2,7 % pour les augmentations du taux de phosphatases alcalines, 9,8 % pour les augmentations du taux d’ASAT, 9,3 % pour les augmentations du taux d’ALAT, 2,3 % pour les augmentations du taux de bilirubine totale, 1,8 % pour les augmentations du taux de créatinine, 1,4 % pour les hypoalbuminémies, 7,1 % pour les hyperglycémies, 0,7 % pour les hypoglycémies, 7,8 % pour les augmentations de l’amylase, 16,3 % pour l’augmentation de la lipase, 0,8 % pour les hypocalcémies, 0,2 % pour les hypernatrémies, 0,8 % pour les hypercalcémies, 2,0 % pour les hyperkaliémies, 0,8 % pour les hypermagnésémies, 0,4 % pour les hypomagnésémies, 3,0 % pour les hypokaliémies et 8,7 % pour les hyponatrémies.
Chez les patients traités par nivolumab 1 mg/kg en association à l’ipilimumab 3 mg/kg pour un mélanome, une plus grande proportion de patients a présenté une aggravation de l’augmentation du taux d’ALAT par rapport à l’inclusion, passant à un Grade 3 ou 4 (15,3 %).
Chez les patients traités par nivolumab en association à une chimiothérapie, la proportion des patients ayant présenté une aggravation des paramètres biologiques par rapport à l’inclusion vers une anomalie de Grade 3 ou 4 a été la suivante : 15,8 % pour les anémies, 6,9 % pour les thrombopénies, 12,2 % pour les leucopénies, 14,6 % pour les lymphopénies, 27,6 % pour les neutropénies, 2,4 % pour les augmentations du taux de phosphatases alcalines, 3,4 % pour les augmentations du taux d’ASAT, 2,6 % pour les augmentations du taux d’ALAT, 2,0 % pour les augmentations du taux de bilirubine totale, 1,4 % pour les augmentations du taux de créatinine, 4,5 % pour les augmentations de l’amylase, 5,2 % pour l’augmentation de la lipase, 0,5 % pour les hypernatrémies, 8,8 % pour les hyponatrémies, 1,9 % pour les hyperkaliémies, 5,6 % pour les hypokaliémies, 0,8 % pour les hypercalcémies, 1,9 % pour les hypocalcémies, 1,5 % pour les hypermagnésémies, 2,9 % pour les hypomagnésémies, 3,5 % pour les hyperglycémies, et 0,7 % pour les hypoglycémies.
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, la proportion de patients ayant présenté une aggravation des paramètres biologiques par rapport à l’inclusion jusqu’à une anomalie de Grade 3 ou 4 a été la suivante : 3,5 % pour les anémies (toutes de Grade 3), 0,3 % pour les thrombopénies, 0,3 % pour les leucopénies, 7,5 % pour les lymphopénies, 3,5 % pour les neutropénies, 3,2 % pour les augmentations du taux de phosphatases alcalines, 8,2 % pour les augmentations du taux d’ASAT, 10,1 % pour les augmentations du taux d’ALAT, 1,3 % pour les augmentations du taux de bilirubine totale, 1,3 % pour les augmentations du taux de créatinine, 11,9 % pour les augmentations de l’amylase, 15,6 % pour les augmentations de la lipase, 3,5 % pour les hyperglycémies, 0,8 % pour les hypoglycémies, 2,2 % pour les hypocalcémies, 0,3 % pour les hypercalcémies, 5,4 % pour les hyperkaliémies, 4,2 % pour les hypermagnésémies, 1,9 % pour les hypomagnésémies, 3,2 % pour les hypokaliémies, 12,3 % pour les hyponatrémies et 21,2 % pour les hypophosphatémies.
Immunogénicité
Parmi les 3 529 patients traités par nivolumab en monothérapie à la dose de 3 mg/kg ou 240 mg toutes les 2 semaines, et évaluables pour la présence d'anticorps anti‑médicament, 328 patients (9,3 %) étaient positifs au test de détection d'anticorps anti‑médicaments avec 21 patients (0,6 %) testés positifs pour des anticorps neutralisants.
La co‑administration avec une chimiothérapie n’a pas eu d’influence sur l’immunogénicité de nivolumab. Parmi les patients traités par nivolumab 240 mg toutes les 2 semaines ou 360 mg toutes les 3 semaines en association à une chimiothérapie, et évaluables pour la présence d’anticorps anti‑médicament, 7,5 % étaient positifs au test de détection d'anticorps anti‑médicament avec 0,5 % testés positifs pour des anticorps neutralisants.
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab et évaluables pour la présence d’anticorps anti‑nivolumab, l’incidence des anticorps anti‑nivolumab était de 26,0 % avec nivolumab 3 mg/kg et ipilimumab 1 mg/kg toutes les 3 semaines, 24,9 % avec nivolumab 3 mg/kg toutes les 2 semaines et ipilimumab 1 mg/kg toutes les 6 semaines, et de 37,8 % avec nivolumab 1 mg/kg et ipilimumab 3 mg/kg toutes les 3 semaines. L’incidence des anticorps neutralisants dirigés contre nivolumab était de 0,8 % avec nivolumab 3 mg/kg et ipilimumab 1 mg/kg toutes les 3 semaines, 1,5 % avec nivolumab 3 mg/kg toutes les 2 semaines et ipilimumab 1 mg/kg toutes les 6 semaines, et de 4,6 % avec nivolumab 1 mg/kg et ipilimumab 3 mg/kg toutes les 3 semaines. Chez les patients pour lesquels il était possible d’évaluer la présence des anticorps anti‑ipilimumab, l’incidence des anticorps anti‑ipilimumab allait de 6,3 à 13,7 %, et celle des anticorps neutralisants dirigés contre ipilimumab allait de 0 à 0,4 %.
Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab et à une chimiothérapie et évaluables pour la présence d’anticorps anti‑nivolumab ou d’anticorps neutralisants dirigés contre le nivolumab, l’incidence des anticorps anti‑nivolumab était de 33,8 % et l’incidence des anticorps neutralisants était de 2,6 %. Chez les patients traités par nivolumab en association à l’ipilimumab et à une chimiothérapie et évaluables pour la présence des anticorps anti‑ipilimumab ou d’anticorps neutralisants dirigés contre l’ipilimumab, l’incidence des anticorps anti‑ipilimumab était de 7,5 % et celle des anticorps neutralisants dirigés contre l’ipilimumab était de 1,6 %.
Bien que la clairance de nivolumab ait été augmentée de 20 % lorsque les anticorps anti‑nivolumab étaient présents, il n’a pas été mis en évidence de perte d’efficacité ou d’altération du profil de toxicité avec la présence d’anticorps nivolumab, basé sur les analyses de pharmacocinétique et de dose‑réponse pour les deux traitements en monothérapie et en association.
Population pédiatrique
La sécurité du nivolumab en monothérapie (3 mg/kg toutes les 2 semaines) et en association avec l’ipilimumab (nivolumab 1 mg/kg ou 3 mg/kg en association avec l’ipilimumab 1 mg/kg toutes les 3 semaines pour les 4 premières doses, suivi de nivolumab 3 mg/kg en monothérapie toutes les 2 semaines) a été évaluée chez 97 patients pédiatriques âgés de ≥ 1 an à < 18 ans (dont 53 patients âgés de 12 à < 18 ans) présentant des tumeurs hématologiques ou solides récidivantes ou réfractaires, incluant le mélanome avancé, dans le cadre de l’étude clinique CA209070. Chez les patients pédiatriques, le profil de sécurité a été généralement comparable à celui observé chez les adultes traités par nivolumab en monothérapie ou en association avec l’ipilimumab. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié. Les données de sécurité à long terme ne sont pas disponibles pour l’utilisation du nivolumab chez les adolescents âgés de 12 ans et plus.
Les effets indésirables les plus fréquents, rapportés chez au moins 20 % des patients pédiatriques traités par nivolumab en monothérapie, ont été une fatigue (35,9 %) et une diminution de l’appétit (21,9 %). La majorité des effets indésirables rapportés pour le nivolumab en monothérapie étaient de Grade 1 ou 2. Vingt et un patients (33 %) ont présenté au moins un effet indésirable de Grade 3 ou 4.
Les effets indésirables les plus fréquents, rapportés chez au moins 20 % des patients pédiatriques traités par nivolumab en association avec l’ipilimumab, ont été une fatigue (33,3 %) et une éruption cutanée maculopapuleuse (21,2 %). La majorité des effets indésirables rapportés pour le nivolumab en association avec l’ipilimumab étaient de Grade 1 ou 2. Dix patients (30 %) ont présenté au moins un effet indésirable de Grade 3 ou 4.
Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié dans l’étude clinique CA209908 sur les 151 patients pédiatriques présentant des tumeurs primitives du système nerveux central (SNC) de haut grade (voir rubrique 5.1), comparé aux données disponibles dans les études menées dans toutes les indications chez l’adulte.
Patients âgés
Aucune différence globale de tolérance n'a été rapportée entre les patients âgés (≥ 65 ans) et les patients plus jeunes (< 65 ans). Les données des patients âgés de 75 ans ou plus dans le SCCHN, le mélanome adjuvant et le CO ou le CJOG adjuvant sont trop limitées pour tirer des conclusions dans cette population (voir rubrique 5.1). Les données des patients âgés de 75 ans ou plus dans le CRC dMMR ou MSI‑H sont limitées (voir rubrique 5.1). Les données des patients âgés de 65 ans ou plus dans le LHc sont trop limitées pour tirer des conclusions dans cette population (voir rubrique 5.1).
Dans le MPM, il y a eu un taux plus important d’effets indésirables graves et d’arrêts de traitement dus à des effets indésirables chez les patients âgés de 75 ans ou plus (68 % et 35 % respectivement) comparé à tous les patients ayant reçu du nivolumab en association à l’ipilimumab (54 % et 28 % respectivement). Dans le CHC, il y a eu des taux plus importants d’effets indésirables graves et d’arrêts de traitement dus à des effets indésirables chez les patients âgés de 75 ans ou plus (67 % et 35 % respectivement) comparé à tous les patients ayant reçu du nivolumab en association à l’ipilimumab (53 % et 27 % respectivement).
Chez les patients traités par nivolumab en association au cabozantinib, les données chez les patients âgés de 75 ans ou plus dans le CCR sont trop limitées pour tirer des conclusions dans cette population (voir rubrique 5.1).
Insuffisance hépatique ou rénale
Dans l’étude clinique dans le CBNPC de type non‑épidermoïde (CA209057), le profil de tolérance chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique à l’inclusion était comparable à celui de la population globale. Ces résultats doivent être interprétés avec précaution en raison de la petite taille de l'échantillon dans les sous‑groupes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bristol‑Myers Squibb Pharma EEIG
Plaza 254
Blanchardstown Corporate Park 2
Dublin 15, D15 T867
Irlande
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/15/1014/001
EU/1/15/1014/002
EU/1/15/1014/003
EU/1/15/1014/004
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
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3304318 | OPDIVO 10MG/ML SOL A DILUER POUR PERF FL 1 X 4ML | L01FF01 | - | € 509,9 | Oui | - | - |
3304326 | OPDIVO 10MG/ML SOL A DILUER POUR PERF FL 1 X 10ML | L01FF01 | - | € 1274,75 | Oui | - | - |
3780210 | OPDIVO 10MG/ML SOL PERF IV FL INJ 1 X 24ML | L01FF01 | - | € 3059,65 | Oui | - | - |