RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
DERMESTRIL-Septem 25 microgrammes/24 heures Dispositif transdermique
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un dispositif transdermique contient :
2,58 mg d’œstradiol hémihydraté équivalent à 2,5 mg d’œstradiol/11,25 cm2 délivrant 25 µg d’œstradiol en 24 heures.
Excipient(s) :
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Dispositif transdermique. Chaque dispositif est transparent, incolore, légèrement opaque et de forme elliptique. Un code d’identification est imprimé dessus et il est recouvert d’un film de protection rectangulaire transparent.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Traitement hormonal de substitution (THS) pour soulager les symptômes de déficit en œstrogènes chez les femmes dont les dernières règles datent d’au moins 6 mois.
L’expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
DERMESTRIL-Septem est un dispositif transdermique d’œstrogène seul, appliqué sur la peau une fois par semaine afin d’assurer un apport continu d’œstradiol à l’organisme ; ainsi, chaque dispositif usagé est retiré après 7 jours et remplacé par un nouveau.
Trois dosages de DERMESTRIL-Septem sont disponibles : DERMESTRIL-Septem 25, 50 et 75.
Pour débuter ou poursuivre un traitement indiqué pour des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (voir rubrique 4.4).
Le traitement doit généralement commencer par DERMESTRIL-Septem 25.
Si après 1 à 2 mois de traitement par DERMESTRIL-Septem 25 appliqué une fois par semaine, les symptômes de déficit œstrogénique n’ont pas diminué, un dosage plus élevé de DERMESTRIL-Septem peut être utilisé.
En cas d’effets indésirables ou de symptômes de surdosage (par ex. tension douloureuse des seins et/ou des saignements vaginaux), la posologie doit être réduite.
Chez les femmes présentant un utérus sain, un progestatif prévu pour compléter le traitement par œstrogènes doit être administré en plus pendant 12 à 14 jours chaque mois/cycle de 28 jours pour lutter contre le développement d’une hyperplasie de l’endomètre stimulée par les œstrogènes (voir la rubrique 4.4, Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
Si aucun diagnostic d’endométriose n’a été préalablement établi, il est déconseillé d’ajouter un progestatif chez les femmes ayant subi une hystérectomie.
Le traitement par DERMESTRIL-Septem peut démarrer à tout moment chez les femmes qui ne sont pas sous œstrogénothérapie. Les femmes sous traitement par œstrogène/progestatif cyclique ou séquentiel doivent terminer leur cycle de traitement en cours avant de démarrer le traitement par DERMESTRIL- Septem ; le meilleur moment pour commencer le traitement par DERMESTRIL-Septem est le premier jour de l’hémorragie de privation.
Les femmes qui sont déjà sous traitement par œstrogène/progestatif continu combiné peuvent passer directement au DERMESTRIL-Septem.
Mode d’administration
Appliquer DERMESTRIL-Septem sur la peau au niveau des hanches, de la partie supérieure des fesses, de la région lombaire ou abdominale. Appuyer fermement sur toute la surface et sur les bords pour assurer une adhésion maximale.
La capacité d’absorption de la peau est le facteur cinétiquement déterminant dans la libération de l’œstradiol du DERMESTRIL-Septem. Il est déconseillé de procéder à l’application sur une zone cutanée (plus haute) autre que celle recommandée car cela peut avoir une influence sur la libération de l’œstradiol.
La peau du point d’application doit être propre, sèche, non grasse et ne présenter aucune rougeur ni irritation. Éviter les zones corporelles présentant des plis ou soumises à des frottements pendant les mouvements.
DERMESTRIL-Septem ne doit pas être appliqué sur ou autour de la poitrine.
Ne pas appliquer les dispositifs deux fois de suite au même endroit.
Si le dispositif est correctement appliqué, il adhère à la peau sans problèmes pendant la période d’une semaine requise. S’il se décolle, il doit être remplacé par un nouveau pendant le reste de la période de dosage d’une semaine. Il doit ensuite être changé comme d’habitude pour rétablir le rythme normal de la patiente. De la même façon, si le dispositif n’est pas remplacé le jour prévu, il doit l’être le plus rapidement possible puis à nouveau changé le jour prévu suivant. Si la patiente oublie d’appliquer un nouveau dispositif au moment prévu, le risque de métrorragie et de pertes vaginales légères peut augmenter.
Si le dispositif est correctement appliqué, la patiente peut prendre des bains ou des douches. Il risque toutefois de se décoller si le bain est très chaud ou après une séance de sauna. Il doit le cas échéant être remplacé par un nouveau (comme indiqué précédemment). Prévoir si possible la séance de sauna le jour où le dispositif doit être remplacé.
4.3 Contre-indications
- Cancer du sein avéré, passé ou suspecté
- Tumeurs malignes dépendantes des œstrogènes avérées ou suspectées (par ex. cancer de l’endomètre)
- Saignement génital non diagnostiqué
- Hyperplasie de l’endomètre non traitée
- Antécédents ou présence de thromboembolie veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire)
- Troubles thrombophiliques connus (par ex. déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine, voir rubrique 4.4)
- Maladie thromboembolique artérielle active ou récente (par ex. angine de poitrine, infarctus du myocarde)
- Maladie aiguë du foie ou antécédents de maladie du foie si les tests de la fonction hépatique ne sont pas revenus à la normale
- Hypersensibilité avérée aux substances actives ou à tout autre excipient
- Porphyrie
4.8 Effets indésirables
Plus de 700 patientes ont été traitées avec ce médicament dans le cadre d'essais cliniques.
Lors des essais cliniques, environ 10 à 17 % des patientes traitées par DERMESTRIL-Septem ont présenté de légères réactions indésirables systémiques temporaires. Une tension douloureuse des seins a été signalée chez 20
à 35 % des patientes. Des réactions locales au niveau du point d’application, en particulier un léger érythème avec ou sans prurit, ont été observées chez 10 à 25 % des patientes.
Les effets indésirables graves associés à l’utilisation du traitement hormonal de substitution sont également mentionnés à la rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précaution d’emploi.
Le tableau suivant répertorie les effets indésirables qui ont été signalés chez les utilisatrices d'un traitement hormonal de substitution (THS) conformément à la classification par système organique selon la terminologie MedDRA (MedDRA SOCs).
| Effets | Effets | Effets | Effets indésirables |
indésirables | indésirables peu | indésirables rares | de fréquence | |
fréquents | fréquents | (1/10 000, | indéterminée* | |
(1/100, | (1/1 000, | < 1/1 000) | ||
< 1/10) | < 1/100) | |||
Infections et infestations |
| Candidose vaginale |
|
|
Affections du système immunitaire |
| Réaction d’hypersensibilité |
|
|
Affections du métabolisme et de la nutrition | Prise de poids ou perte de poids |
|
|
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Affections psychiatriques |
| Humeur dépressive | Anxiété, |
|
Affections du système nerveux | Mal de tête | Vertiges | Migraine | Probable démence après 65 ans (voir section 4.4), chorée, aggravation de l’épilepsie |
Affections oculaires |
| Troubles visuels | Intolérance aux lentilles de contact |
|
Affections cardiaques |
| Palpitations |
|
|
Affections gastrointestinales | Douleurs abdominales, Nausée | Dyspepsie | Ballonnement, Vomissement | Pancréatite (chez les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante), Reflux Gastro-œsophagien pathologique. |
Affections hépatobiliaires |
| Affections de la vésicule biliaire |
| Fonction hépatique anormale, avec jaunisse quelque fois |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rash, Prurit | Erythème nodulaire, Urticaire | Hirsutisme, Acné | Angiœdème, Erythème polymorphe, |
| Effets | Effets | Effets | Effets indésirables |
indésirables | indésirables peu | indésirables rares | de fréquence | |
fréquents | fréquents | (1/10 000, | indéterminée* | |
(1/100, | (1/1 000, | < 1/1 000) | ||
< 1/10) | < 1/100) | |||
|
|
|
| Purpura vasculaire, Chloasma, Réactions au site |
Affections des muscles squelettiques et des tissus conjonctifs |
|
| Crampes musculaires |
|
Affections des organes de reproduction et du sein | Métrorragie, Saignements vaginaux / utérins incluant les légers saignements (spotting) | Douleur mammaire, Tension mammaire | Dysménorrhée, Ecoulement vaginal, Syndrome de type prémenstruel, Hypertrophie mammaire | Fibrose kystique du sein |
Troubles généraux et anomalies du site d’administration |
| Œdème | Fatigue |
|
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes) |
|
|
| Cancer du sein, Tumeurs estrogéno- dépendantes bénignes ou malignes: cancer de l'endomètre, cancer des ovaires, Augmentation de la taille des léiomyomes |
Affections vasculaires |
|
|
| Accident vasculaire cérébral, Maladie thrombo-embolique artérielle comme l'angor ou l’infarctus du myocarde, pour des informations complémentaires, voir rubriques 4.3 et 4.4, Maladie thrombo-embolique veineuse (thrombose veineuse profonde pelvienne ou des |
| Effets | Effets | Effets | Effets indésirables |
indésirables | indésirables peu | indésirables rares | de fréquence | |
fréquents | fréquents | (1/10 000, | indéterminée* | |
(1/100, | (1/1 000, | < 1/1 000) | ||
< 1/10) | < 1/100) | |||
|
|
|
| membres inférieurs, embolie pulmonaire), pour des informations complémentaires, voir rubriques 4.3 et 4.4. |
Affections du rein et des voies urinaires |
|
|
| Incontinence urinaire |
Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé pour décrire un effet, ses synonymes et les affections associées.
*Effets indésirables issus de rapports spontanés rapportés spontanément depuis la commercialisation, qui n’ont pas été observés lors des études cliniques.
Risque de cancer du sein
- On rapporte un risque jusqu’à 2 fois plus élevé de diagnostic de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement œstroprogestatif combiné pendant plus de 5 ans.
- Chez les utilisatrices d’un traitement à base d’œstrogènes seuls, un quelconque risque accru est considérablement plus faible que chez les utilisatrices d’associations œstroprogestatives.
- L’augmentation du risque est plus faible chez les utilisatrices d’œstrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d’associations œstroprogestatives.
- Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus large essai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus large méta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentées ci-après.
Plus importante méta-analyse d’études épidémiologiques prospectives
- Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Age au début du THS (ans) | Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 5 ans (50-54 ans)* | Risque relatif | Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 5 ans |
THS par estrogènes seuls | |||
50 | 13,3 | 1,2 | 2,7 |
Association oestroprogestative | |||
50 | 13,3 | 1,6 | 8,0 |
* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²) | |||
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- Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Age au début du THS (ans) | Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 5 ans (50-59 ans)* | Risque relatif | Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 10 ans |
THS par estrogènes seuls | |||
50 | 26,6 | 1,3 | 7,1 |
Association oestroprogestative | |||
50 | 26,6 | 1,8 | 20,8 |
* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²) | |||
Etude WHI aux Etats-Unis : risque additionnel de cancer du sein sur 5 ans de traitement
Age (ans) | Incidence pour 1 000 femmes non utilisatrices de THS | Risque relatif | Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans (IC 95%) |
Estrogènes seuls (Estrogènes conjugués équins) | |||
50-79 | 21 | 0,8 (0,7-1,0) | -4 (-6 – 0) *3 |
Association estro-progestative CEE+ MPA # | |||
50-79 | 17 | 1,2 (1,0-1,5) | +4 (0-9) |
*3 L’étude WHI chez des femmes hystérectomisées, n’ayant pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein | |||
Risque de cancer de l’endomètre
Femmes ménopausées n’ayant pas subi d’hystérectomie
Le risque de cancer de l’endomètre est d’environ 5 par 1000 femmes n’ayant pas subi d’hystérectomie et n’utilisant aucun THS.
Chez les femmes n’ayant pas subi d’hystérectomie, l’utilisation d’un THS à base d'œstrogènes seuls est déconseillée car il augmente le risque de cancer de l’endomètre (voir rubrique 4.4). En fonction de la durée d’utilisation de l’œstrogène seul et de la dose d’œstrogène, l’augmentation du risque de cancer de l’endomètre dans les études épidémiologiques variait entre 5 et 55 cas diagnostiqués supplémentaires sur 1000 femmes âgées de 50 à 65 ans.
L’ajout d’un progestatif à traitement à base d’œstrogènes seuls pendant au moins 12 jours par cycle permet de prévenir ce risque accru. Au cours de l’étude MWS, l’utilisation pendant 5 ans d’un THS combiné (séquentiel ou continu) n’augmentait pas le risque de cancer de l’endomètre (RR de 1,0 (0,8 - 1,2)).
Cancer des ovaires
L'utilisation d'un THS par oestrogènes seuls ou par une combinaison d'oestrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique 4.4).
Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1.43, IC 95 % 1.31- 1.56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmes âgées entre 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période de cinq ans.
Risque de thromboembolie veineuse
Le THS est associé à un risque relatif 1,3 à 3 fois plus élevé de développer une thromboembolie veineuse (TEV), c.-à-d. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire. La survenue de ces incidents est plus probable durant la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés ci-dessous :
Études WHI – Risque supplémentaire de TEV sur une période de 5 ans d’utilisation
Intervall e | Incidence par 1 000 femmes du bras placebo | Risque relatif et IC à 95 % | Cas supplémentaires par 1 000 utilisatrices d’un THS |
Traitement oral à base d’œstrogènes seuls*4 | |||
50-59 | 7 | 1,2 (0,6-2,4) | 1 (-3 – 10) |
Traitement œstroprogestatif oral combiné | |||
50-59 | 4 | 2,3 (1,2 – 4,3) | 5 (1 - 13) |
4* Étude menée chez des femmes sans utérus | |||
Risque de coronaropathie
- Le risque de coronaropathie est légèrement accru chez les utilisatrices d’un THS œstroprogestatif combiné après l’âge de 60 ans (voir rubrique 4.4).
Risque d’accident vasculaire cérébral ischémique
- L’utilisation d’œstrogènes seuls ou d’une association œstroprogestative est associée à un risque relatif jusqu’à 1,5 fois plus élevé d’accident vasculaire cérébral ischémique. Le risque d’accident vasculaire cérébral hémorragique n’augmente pas pendant l’utilisation d’un THS.
- Ce risque relatif ne dépend ni de l’âge ni de la durée d’utilisation, mais vu que le risque basal dépend fortement de l’âge, le risque global d’accident vasculaire cérébral augmentera avec l’âge chez les femmes utilisant un THS, voir rubrique 4.4.
Études WHI combinées – Risque supplémentaire d’accident vasculaire cérébral ischémique*5 sur une période de 5 ans d’utilisation
Intervalle d’âge (années) | Incidence par 1 000 femmes du bras placebo | Risque relatif et IC à 95 % | Cas supplémentaires par 1 000 utilisatrices d’un THS sur une période de 5 ans. |
| 5 ans |
|
|
50-59 | 8 | 1,3 (1,1 - 1,6) | 3 (1-5) |
*5 Aucune différenciation n’a été faite entre les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques | |||
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
www.afmps.be
Division Vigilance :
Site internet: www.notifieruneffetindesirable.be
e-mail: adr@fagg-afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé
Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Besins Healthcare SA
Rue Washington 80
1050 Ixelles
Belgique
8. NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Belgique : BE207751
Luxembourg : 1999090026
- 0269071 (1*12 SYST)
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
27-06-2025
PRIX
| Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1528587 | DERMESTRIL SEPTEM 25 MCG PATCHES 12 | G03CA03 | € 19,46 | - | Oui | - | - |