RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Symbicort Turbohaler 160 microgrammes/4,5 microgrammes/inhalation, poudre pour inhalation.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque dose délivrée (la dose qui sort de l’embout buccal) contient 160 microgrammes/inhalation de budésonide et 4,5 microgrammes/inhalation de fumarate de formotérol dihydraté.
Chaque dose mesurée contient 200 microgrammes/inhalation de budésonide et 6 microgrammes/inhalation de fumarate de formotérol dihydraté.
Excipient à effet notoire
730 microgrammes de lactose monohydraté par dose délivrée.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour inhalation.
Poudre blanche.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Asthme
Symbicort Turbohaler est indiqué chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus) pour le traitement régulier de l’asthme lorsque l’usage d’une combinaison (un corticostéroïde inhalé et un agoniste β2-adrénergique à longue durée d’action) est indiqué :
- soit chez des patients qui ne sont pas suffisamment contrôlés par des corticostéroïdes inhalés et des agonistes β2adrénergiques à courte durée d’action utilisés « quand nécessaire » ;
- soit chez des patients qui sont déjà suffisamment contrôlés par des corticostéroïdes inhalés et des agonistes β2adrénergiques à longue durée d’action.
Maladie pulmonaire chronique obstructive (BPCO)
Symbicort Turbohaler est indiqué chez les adultes âgés de 18 ans et plus, pour le traitement symptomatique des patients présentant une BPCO avec un volume maximal expiré en une seconde (FEV1) < à 70% de la valeur normale prédite (après utilisation d’un bronchodilatateur) et avec un antécédent d’exacerbations en dépit d’un traitement régulier par bronchodilatateurs (voir aussi rubrique 4.4).
4.2 Posologie et mode d’administration
Voie d’administration : voie inhalée.
Posologie
Asthme
Symbicort n’est pas destiné au traitement initial de l’asthme. La posologie des composants de Symbicort est déterminée sur base individuelle et doit être adaptée à la sévérité de la maladie. Il faudra en tenir compte non seulement lorsque l’on commence un traitement avec une combinaison, mais également lorsque la dose d’entretien est adaptée. Si un patient individuel devait avoir besoin d’une combinaison de doses différentes de celles qui sont disponibles dans l’inhalateur contenant la combinaison, il faudra prescrire les doses appropriées d’agonistes β2-adrénergiques et/ou de corticostéroïdes dans des inhalateurs séparés.
La dose doit être ajustée à la plus petite dose possible qui permette un contrôle efficace des symptômes. L’état des patients doit être régulièrement réévalué par le médecin, afin que la posologie de Symbicort reste optimale. Lorsque le contrôle à long terme des symptômes est maintenu à la dose minimale recommandée, l’étape suivante peut inclure un test avec uniquement un corticostéroïde inhalé.
Il existe deux stratégies de traitement par Symbicort :
- Symbicort traitement d’entretien : Symbicort est utilisé pour le traitement d’entretien régulier avec, séparément, un bronchodilatateur à action rapide comme médicament de crise.
- Symbicort traitement d’entretien et des symptômes : Symbicort est utilisé pour le traitement d’entretien régulier et quand nécessaire en cas de symptômes.
A. Symbicort traitement d’entretien
Il faut conseiller aux patients de toujours avoir à disposition leur bronchodilatateur à action rapide, en tant que médicament de crise.
Doses recommandées :
Adultes (18 ans et plus) : 1-2 inhalations deux fois par jour. Certains patients peuvent nécessiter jusqu’à 4 inhalations deux fois par jour maximum.
Adolescents (12-17 ans) : 1-2 inhalations deux fois par jour.
Dans la pratique de tous les jours, lorsque l’on obtient le contrôle des symptômes avec une administration biquotidienne, une adaptation à la plus petite dose efficace pourrait inclure un passage à une seule administration par jour de Symbicort, lorsque selon l’avis du prescripteur un bronchodilatateur à longue durée d’action en combinaison avec un corticostéroïde inhalé est nécessaire pour maintenir le contrôle.
L’augmentation de l’utilisation séparée d’un bronchodilatateur à action rapide indique une aggravation de l’état sous-jacent et nécessite une réévaluation du traitement de l’asthme.
Enfants (6 ans et plus) : Une dose plus faible (80 microgrammes/4,5 microgrammes/inhalation) est disponible pour les enfants de 6 à 11 ans.
Enfants de moins de 6 ans : Etant donné que les données disponibles sont limitées, Symbicort n’est pas recommandé pour les enfants de moins de 6 ans.
B. Symbicort traitement d’entretien et des symptômes
Les patients prennent une dose d’entretien quotidienne de Symbicort et utilisent aussi Symbicort, en cas de besoin, en réponse à la survenue de symptômes. Il faut conseiller aux patients de toujours avoir à disposition Symbicort en tant que médicament de crise.
Pour les patients prenant Symbicort pour le traitement des symptômes, l'utilisation préventive de Symbicort pour la bronchoconstriction induite par des allergènes ou par l'effort doit être discutée entre le médecin et le patient ; l'utilisation recommandée doit tenir compte de la fréquence des besoins. En cas de besoin fréquent de bronchodilatation sans besoin correspondant d’augmenter la dose de corticostéroïdes par inhalation, un autre médicament pour traiter les symptômes doit être utilisé.
On doit particulièrement envisager un traitement d’entretien et des symptômes par Symbicort chez les patients avec :
- un contrôle de l’asthme insuffisant et qui nécessite fréquemment un médicament de crise
- des antécédents d’exacerbations de l’asthme requérant une intervention médicale
Il est conseillé de surveiller étroitement les effets indésirables dépendant de la dose chez les patients qui utilisent régulièrement un nombre élevé d’inhalations supplémentaires de Symbicort pour le traitement des symptômes.
Doses recommandées :
Adultes et adolescents (12 ans et plus) : la dose d’entretien recommandée est de 2 inhalations par jour, soit une inhalation le matin et le soir, soit 2 inhalations le matin ou le soir. Chez certains patients, une dose d’entretien de 2 inhalations deux fois par jour peut être indiquée. Si nécessaire, en cas de symptômes, les patients doivent prendre une inhalation supplémentaire. Si les symptômes persistent après quelques minutes, une inhalation supplémentaire est encore conseillée. Ne jamais dépasser 6 inhalations par prise.
Une dose totale de plus de 8 inhalations par jour n’est généralement pas nécessaire. La dose totale peut cependant aller jusqu’à 12 inhalations par jour pendant une période limitée. Il est fortement conseillé aux patients qui prennent chaque jour plus de 8 inhalations de consulter un médecin. Ces patients doivent être resoumis à un examen médical et leur traitement d’entretien doit être reconsidéré.
Enfants en dessous de 12 ans : le traitement d’entretien et des symptômes par Symbicort n’est pas recommandé pour les enfants.
BPCO
Doses recommandées :
Adultes : 2 inhalations deux fois par jour.
Information générale
Groupes particuliers de patients :
Il n’y a pas d’exigence spécifique relative à la dose chez les personnes âgées. On ne dispose pas de données relatives à l’usage de Symbicort chez les patients dont l’activité hépatique ou rénale est perturbée. Comme le budésonide et le formotérol s’éliminent principalement par métabolisation au niveau du foie, on peut s'attendre à une exposition plus importante chez les patients atteints d’une cirrhose sévère du foie.
Mode d’administration
Instructions pour un usage correct du Symbicort Turbohaler :
L’inhalateur est actionné par le flux inspiratoire ce qui signifie que, lorsque le patient inhale à travers l’embout buccal, la substance suivra la direction de l’air inspiré dans les voies respiratoires.
N.B. : Il est important de donner au patient les instructions suivantes :
- lire attentivement le mode d’emploi dans la notice accompagnant chaque inhalateur Symbicort Turbohaler ;
- inspirer avec force et profondeur à travers l’embout buccal afin d’assurer une délivrance optimale de la dose au niveau des poumons ;
- ne jamais expirer dans l’embout buccal ;
- replacer le couvercle de l’inhalateur Symbicort Turbohaler après utilisation ;
- se rincer la bouche avec de l’eau après avoir inhalé la dose d’entretien afin de minimiser le risque de développer du muguet dans l’oropharynx. En cas de muguet dans l’oropharynx, les patients doivent également se rincer la bouche avec de l’eau après les inhalations supplémentaires pour le traitement des symptômes.
Il est possible que le patient ne perçoive ni ne sente le goût du médicament lorsqu’il utilise l’inhalateur Symbicort Turbohaler, cela s’explique par la faible quantité de substance inhalée.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’excipient mentionné à la rubrique 6.1 (le lactose, qui contient de faibles quantités de protéines lactiques).
4.8 Effets indésirables
Comme Symbicort contient à la fois du budésonide et du formotérol, il peut se produire des effets indésirables de même nature que ceux qui ont été rapportés pour chacun de ces composants. On n’a pas rapporté d’augmentation de ces effets indésirables suite à l’administration simultanée de ces deux composants. Les effets indésirables les plus fréquents liés au médicament sont les effets indésirables pharmacologiquement prévisibles d’un agoniste β2-adrénergique, tels que tremblements et palpitations. Ils sont relativement légers et disparaissent en général après quelques jours de traitement.
Les effets indésirables associés au budésonide ou au formotérol sont repris ci-dessous, classés par classe d'organes et selon leur fréquence. Les fréquences des effets indésirables sont répertoriées comme suit : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), rare ( 1/10 000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000).
Tableau 1
Classe de systèmes d’organes | Fréquence | Effets indésirables |
Infections et infestations | Fréquent | Infections par candida au niveau de l’oropharynx |
Affections du système immunitaire | Rare | Réactions d’hypersensibilité immédiate et retardée, par exemple exanthème, urticaire, prurit, dermatite, angioedème et réaction anaphylactique |
Affections endocriniennes | Très rare | Syndrome de Cushing, suppression surrénale, retard de croissance, diminution de la densité minérale osseuse |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Rare | Hypokaliémie |
Très rare | Hyperglycémie | |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | Agressivité, hyperactivité psychomotrice, anxiété, troubles du sommeil |
Très rare | Dépression, changements du comportement (principalement chez les enfants) | |
Affections du système nerveux | Fréquent | Maux de tête, tremblements |
Peu fréquent | Vertiges | |
Très rare | Troubles gustatifs | |
Affections oculaires | Peu fréquent | Vision floue (voir également rubrique 4.4) |
| Très rare | Cataracte et glaucomes |
Affections cardiaques | Fréquent | Palpitations |
Peu fréquent | Tachycardie | |
Rare | Arythmies cardiaques, comme une fibrillation auriculaire, une tachycardie supraventriculaire, des extrasystoles | |
Très rare | Angine de poitrine, allongement de l’intervalle QTc | |
Affections vasculaires | Très rare | Tension instable |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Fréquent | Légère irritation de la gorge, toux, dysphonie y compris voix rauque |
Rare | Bronchospasme | |
Affections gastro-intestinales | Peu fréquent | Nausées |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent | Ecchymoses |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Peu fréquent | Crampes musculaires |
L’infection par candida au niveau de l’oropharynx est due à la déposition du médicament. Conseiller au patient de se rincer la bouche avec de l’eau après chaque dose d’entretien minimisera le risque. Les candidoses oropharyngées répondent généralement au traitement antifongique topique sans qu'il ne soit nécessaire d'interrompre la corticothérapie inhalée. Si un muguet se développe au niveau de l’oropharynx, les patients doivent aussi rincer leur bouche avec de l’eau après les inhalations « à la demande ».
Comme avec d’autres traitements par inhalation, un bronchospasme paradoxal peut se produire très rarement, affectant moins d’une personne sur 10 000, avec une augmentation immédiate du ”wheezing” (respiration difficile avec bruit sifflant) et de l’essoufflement après l’inhalation.
Le bronchospasme paradoxal répond à un bronchodilatateur inhalé à action rapide et doit être traité immédiatement. Symbicort doit être arrêté immédiatement, le patient doit être réévalué et si nécessaire, un traitement alternatif doit être instauré (voir rubrique 4.4).
Des effets systémiques des corticostéroïdes inhalés peuvent se produire, principalement lorsque des doses élevées sont prescrites pendant de longues périodes. Ces effets apparaîtront probablement beaucoup moins souvent lors d’un traitement par inhalation que lors d’une corticothérapie orale.
Les effets systémiques possibles sont : syndrome de Cushing, caractéristiques cushingoïdes, suppression de la fonction des glandes surrénales, ralentissement de la croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité minérale des os, cataracte et glaucome.
Une augmentation de la sensibilité aux infections et un trouble de la capacité à s’adapter au stress peuvent aussi se produire. Les effets sont probablement dépendants de la dose, du temps d’exposition, de l’exposition concomitante et antérieure aux stéroïdes et de la sensibilité individuelle.
Un traitement par agonistes β2-adrénergiques peut se traduire par une augmentation des taux d’insuline, des acides gras libres, du glycérol, et des corps cétoniques dans le sang.
Population pédiatrique
Il est recommandé de contrôler régulièrement la taille des enfants traités à long terme par des corticostéroïdes à inhaler (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
www.afmps.be
Division Vigilance :
Site internet : www.notifieruneffetindesirable.be
e-mail : adr@fagg-afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé
Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
AstraZeneca nv/sa
Alfons Gossetlaan 40 boîte 201
1702 Groot-Bijgaarden
Belgique
Tél. +32 (0)2/370 48 11
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BE : BE220534
LU : 2010120887
N° nationaux :
0294672 1 x 120D
0859239 1 x 30D
0294624 1 x 60D
0294719 10 x 120D
0294655 10 x 60D
0294722 18 x 120D
0294669 18 x 60D
0294686 2 x 120D
0294638 2x 60D
0294705 3 x 120D
0294641 3 x 60D
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
01-2025
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1610187 | SYMBICORT TURBOHALER 160MCG/4,5MCG DOSES 1X120 | R03AK07 | € 32,9 | - | Oui | € 8,43 | € 5,01 |
3420114 | SYMBICORT TURBOHALER 160MCG/4,5MCG DOSES 3X120 | R03AK07 | € 76,62 | - | Oui | € 12,5 | € 8,3 |