1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 45 mg solution injectable
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
STELARA 45 mg solution injectable
Chaque flacon contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 mL.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
Chaque seringue préremplie contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 mL.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
Chaque seringue préremplie contient 90 mg d’ustekinumab dans 1 mL.
L’ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1κ anti interleukine (IL)-12/23 entièrement humain produit par une lignée cellulaire murine de myélome en utilisant une technique d’ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
STELARA 45 mg solution injectable
Solution injectable.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
Solution injectable.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
Solution injectable.
La solution est limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune clair.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Psoriasis en plaques
STELARA est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte qui n’a pas répondu, ou qui présente une contre-indication, ou qui est intolérant aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate (MTX) ou la puvathérapie (psoralène et UVA) (voir rubrique 5.1).
Psoriasis en plaques de la population pédiatrique
STELARA est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 ans et plus, en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance aux autres traitements systémiques ou aux photothérapies (voir rubrique 5.1).
Rhumatisme psoriasique (RP)
STELARA, seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez l’adulte lorsque la réponse à un précédent traitement de fond antirhumatismal non-biologique (DMARD) a été inadéquate (voir rubrique 5.1).
Maladie de Crohn chez l’adulte
STELARA est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement conventionnel ou par anti-TNFα.
Maladie de Crohn chez l’enfant
STELARA est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les patients pédiatriques pesant au moins 40 kg, présentant une réponse insuffisante ou une intolérance à un traitement conventionnel ou biologique.
Rectocolite hémorragique
STELARA est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active modérée à sévère chez les patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement conventionnel ou par un agent biologique.
4.2 Posologie et mode d’administration
STELARA est destiné à une utilisation sous la responsabilité et la surveillance de médecins qualifiés en matière de diagnostic et de traitement des affections pour lesquelles STELARA est indiqué.
Posologie
Psoriasis en plaques
La posologie recommandée de STELARA est d’une dose initiale de 45 mg administrée en sous-cutanée, suivie d’une dose de 45 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines.
L’arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après 28 semaines de traitement.
Patients de poids > 100 kg
Pour les patients ayant un poids > 100 kg la dose initiale est de 90 mg administrée en sous-cutanée, suivie d’une dose de 90 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines. Chez ces patients, l’efficacité de la dose de 45 mg a également été démontrée. Cependant, la dose de 90 mg a montré une meilleure efficacité (voir rubrique 5.1, Tableau 4).
Rhumatisme psoriasique (RP)
La posologie recommandée de STELARA est d’une dose initiale de 45 mg administrée par voie sous-cutanée, suivie d’une dose de 45 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines. Il est possible d’utiliser 90 mg chez les patients ayant un poids > 100 kg.
L’arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après 28 semaines de traitement.
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n’a pas été étudié chez ces populations de patients. Aucune recommandation de dose ne peut être faite.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de STELARA chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis ou chez les enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique n’ont pas encore été établies.
Psoriasis en plaques de la population pédiatrique (6 ans et plus)
La posologie recommandée de STELARA en fonction du poids corporel est indiquée ci-dessous (Tableaux 1 et 2). STELARA doit être administré aux Semaines 0 et 4, puis toutes les 12 semaines.
Tableau 1 Dose recommandée de STELARA dans le psoriasis de l’adolescent
Poids au moment de l’administration | Dose recommandée |
< 60 kg | 0,75 mg/kg |
≥ 60-≤ 100 kg | 45 mg |
> 100 kg | 90 mg |
Pour calculer le volume d’injection (en ml) chez les patients pesant < 60 kg, appliquer la formule suivante : poids corporel (kg) x 0,0083 (ml/kg) ou se reporter au Tableau 2. Le volume calculé doit être arrondi au 0,01 ml le plus proche et administré au moyen d’une seringue graduée de 1 ml. Un flacon de 45 mg est disponible pour les patients pédiatriques qui doivent recevoir moins que la dose complète de 45 mg.
Tableau 2 Volumes d’injection de STELARA pour les adolescents atteints de psoriasis pesant < 60 kg
Poids au moment de l’administration (kg) | Dose (mg) | Volume d’injection (mL) |
15 | 11,3 | 0,12 |
16 | 12,0 | 0,13 |
17 | 12,8 | 0,14 |
18 | 13,5 | 0,15 |
19 | 14,3 | 0,16 |
20 | 15,0 | 0,17 |
21 | 15,8 | 0,17 |
22 | 16,5 | 0,18 |
23 | 17,3 | 0,19 |
24 | 18,0 | 0,20 |
25 | 18,8 | 0,21 |
26 | 19,5 | 0,22 |
27 | 20,3 | 0,22 |
28 | 21,0 | 0,23 |
29 | 21,8 | 0,24 |
30 | 22,5 | 0,25 |
31 | 23,3 | 0,26 |
32 | 24,0 | 0,27 |
33 | 24,8 | 0,27 |
34 | 25,5 | 0,28 |
35 | 26,3 | 0,29 |
36 | 27,0 | 0,30 |
37 | 27,8 | 0,31 |
38 | 28,5 | 0,32 |
39 | 29,3 | 0,32 |
40 | 30,0 | 0,33 |
41 | 30,8 | 0,34 |
42 | 31,5 | 0,35 |
43 | 32,3 | 0,36 |
44 | 33,0 | 0,37 |
45 | 33,8 | 0,37 |
46 | 34,5 | 0,38 |
47 | 35,3 | 0,39 |
48 | 36,0 | 0,40 |
49 | 36,8 | 0,41 |
50 | 37,5 | 0,42 |
51 | 38,3 | 0,42 |
52 | 39,0 | 0,43 |
53 | 39,8 | 0,44 |
54 | 40,5 | 0,45 |
55 | 41,3 | 0,46 |
56 | 42,0 | 0,46 |
57 | 42,8 | 0,47 |
58 | 43,5 | 0,48 |
59 | 44,3 | 0,49 |
L’arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après 28 semaines de traitement.
Adultes
Maladie de Crohn et rectocolite hémorragique
Selon le schéma thérapeutique, la première dose de STELARA est administrée par voie intraveineuse. Pour la posologie du traitement par voie intraveineuse, voir la rubrique 4.2 du RCP de STELARA 130 mg Solution à diluer pour perfusion.
La première administration par voie sous-cutanée de STELARA 90 mg doit être réalisée à la semaine 8 après la dose par voie intraveineuse. Après cela, une administration toutes les 12 semaines est recommandée.
A la semaine 8 après la première administration par voie sous-cutanée, les patients qui présentent une réponse insuffisante peuvent recevoir une seconde administration par voie sous-cutanée (voir rubrique 5.1).
Les patients recevant une administration toutes les 12 semaines et qui présentent un échappement après une réponse initiale peuvent bénéficier d’une augmentation de la fréquence d’administration à toutes les 8 semaines (voir rubrique 5.1 et rubrique 5.2).
Les patients peuvent ensuite avoir une administration toutes les 8 semaines ou toutes les 12 semaines selon le jugement clinique (voir rubrique 5.1).
Il y a lieu d’envisager l’arrêt du traitement chez les patients ne montrant aucun signe de bénéfice thérapeutique 16 semaines après la dose d’induction IV ou 16 semaines après passage à l’administration d’une dose d’entretien toutes les 8 semaines.
Des immunomodulateurs et/ou des corticoïdes peuvent être poursuivis pendant le traitement par STELARA. Chez les patients qui ont répondu au traitement par STELARA, les corticoïdes peuvent être diminués ou arrêtés conformément aux pratiques cliniques.
Dans la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, si le traitement est interrompu, la reprise du traitement par administration par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines est sûre et efficace.
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Aucune recommandation de dose ne peut être émise.
Population pédiatrique
Maladie de Crohn chez l’enfant (patients pesant au moins 40 kg)
Selon le schéma thérapeutique, la première dose de STELARA est administrée par voie intraveineuse. Pour la posologie du traitement par voie intraveineuse, voir la rubrique 4.2 du RCP de STELARA 130 mg Solution à diluer pour perfusion.
La première administration par voie sous-cutanée de STELARA 90 mg doit être réalisée à la semaine 8 après la dose par voie intraveineuse. Après cela, une administration toutes les 12 semaines est recommandée.
Les patients recevant une administration toutes les 12 semaines et qui présentent un échappement après une réponse initiale peuvent bénéficier d’une augmentation de la fréquence d’administration à toutes les 8 semaines (voir rubrique 5.1 et rubrique 5.2).
Les patients peuvent ensuite avoir une administration toutes les 8 semaines ou toutes les 12 semaines selon le jugement clinique (voir rubrique 5.1).
Il y a lieu d’envisager l’arrêt du traitement chez les patients ne montrant aucun signe de bénéfice thérapeutique 16 semaines après la dose d’induction IV ou 16 semaines après l’ajustement posologique.
Des immunomodulateurs, des amino-5 salicylés (5-ASA), des antibiotiques et/ou des corticoïdes peuvent être poursuivis pendant le traitement par STELARA. Chez les patients qui ont répondu au traitement par STELARA, ces médicaments peuvent être diminués ou arrêtés conformément aux pratiques cliniques.
La sécurité et l’efficacité de STELARA dans le traitement la maladie de Crohn chez les patients pédiatriques pesant moins de 40 kg ou de la rectocolite hémorragique chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
STELARA 45 mg flacons ou 45 mg et 90 mg seringues préremplies sont exclusivement destinés à l’injection par voie sous-cutanée. Lorsque cela est possible, les sites où la peau présente du psoriasis ne doivent pas être utilisés comme sites d’injection.
Après une formation appropriée à la technique d’injection sous-cutanée, les patients ou leurs soignants peuvent s’injecter STELARA si leur médecin l’estime approprié. Cependant, le médecin doit assurer un suivi approprié des patients. Les patients ou leurs soignants doivent être informés de la nécessité d’injecter la quantité prescrite de STELARA selon les instructions mentionnées dans la notice. Des instructions détaillées pour l’administration sont mentionnées dans la notice.
Pour d’autres instructions sur la préparation et les précautions particulières de manipulation, voir rubrique 6.6.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Infection active et cliniquement importante (par exemple une tuberculose active ; voir rubrique 4.4).
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents (> 5%) dans les phases contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique chez l’adulte avec l’ustekinumab étaient des rhinopharyngites et des céphalées. La plupart ont été considérés comme étant légers et n’ont pas nécessité d’interruption du traitement étudié. Les effets indésirables les plus graves rapportés avec STELARA sont des réactions d’hypersensibilité graves incluant l’anaphylaxie (voir rubrique 4.4). Le profil de sécurité global était similaire pour les patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique.
Tableau des effets indésirables
Les données de sécurité décrites ci-dessous reflètent l’exposition de sujets adultes à l’ustekinumab dans 14 études de phase 2 et de phase 3 menées chez 6 710 patients (4 135 atteints de psoriasis et/ou de rhumatisme psoriasique, 1 749 atteints de maladie de Crohn et 826 patients atteints de rectocolite hémorragique). Cela inclut l’exposition à STELARA dans les phases contrôlées et non contrôlées des études cliniques chez les patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique pendant au moins 6 mois (4 577 patients) ou au moins 1 an (3 648 patients). 2 194 patients atteints de psoriasis, de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, ont été exposés pendant au moins 4 ans tandis que 1 148 patients atteints de psoriasis ou de maladie de Crohn ont été exposés pendant au moins 5 ans.
Le Tableau 3 fournit une liste des effets indésirables observés chez des adultes dans les études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, ainsi que les effets indésirables déclarés depuis la mise sur le marché du produit. Les effets indésirables sont classés par Classes de Systèmes d’Organes et par fréquence, en utilisant les catégories suivantes : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 3 Liste des effets indésirables
Classes de Systèmes d’Organes | Fréquence : Effet indésirable |
Infections et infestations | Fréquent : Infection des voies respiratoires supérieures, rhinopharyngite, sinusite |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent : Réactions d’hypersensibilité (incluant rash, urticaire) |
Affections psychiatriques | Peu fréquent : Dépression |
Affections du système nerveux | Fréquent : Vertiges, céphalée |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Fréquent : Douleur oropharyngée |
Affections gastro-intestinales | Fréquent : Diarrhée, nausée, vomissements |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent : Prurit |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fréquent : Dorsalgie, myalgie, arthralgie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Fréquent : Fatigue, érythème au site d’injection, douleur au site d’injection |
* Voir rubrique 4.4, Réactions d’hypersensibilité systémique et respiratoire. |
Description de certains effets indésirables
Infections
Dans les études contrôlées versus placebo chez des patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique, le taux d’infections ou infections graves, a été similaire entre le groupe de patients traités par l’ustekinumab et celui recevant le placebo. Dans les phases contrôlées versus placebo de ces études cliniques, le taux d’infections a été de 1,36 par patient-année dans le groupe de patients traités par ustekinumab et de 1,34 dans le groupe de patients traités par placebo. La fréquence des infections graves a été de 0,03 par patient-année de suivi chez les patients traités par ustekinumab (30 infections graves pour 930 patient-années de suivi) et de 0,03 chez les patients traités par placebo (15 infections graves pour 434 patient-années de suivi) (voir rubrique 4.4).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 15 227 patient-années d’exposition à l’ustekinumab chez 6 710 patients, le suivi médian était de 1,2 année ; 1,7 année pour les études dans les maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 2,3 années pour les études dans la rectocolite hémorragique. Concernant les patients traités par l’ustekinumab, la fréquence des infections a été de 0,85 par patient-année de suivi et celledes infections graves de 0,02 par patient-année (289 infections graves pour 15 227 patient-années de suivi), les infections graves rapportées incluaient pneumonie, abcès anal, cellulite, diverticulite, gastro-entérite et infections virales.
Dans les études cliniques, les patients atteints d’une tuberculose latente traités simultanément avec de l’isoniazide n’ont pas développé de tuberculose.
Tumeurs malignes
Dans les phases contrôlées versus placebo des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l’incidence des tumeurs malignes à l’exception des cancers de la peau non-mélanome a été de 0,11 pour 100 patient-années chez les patients traités par ustekinumab (1 patient pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0,23 chez les patients traités par placebo (1 patient pour 434 patient-années de suivi). L’incidence des cancers de la peau non-mélanome a été de 0,43 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par ustekinumab (4 patients pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0,46 chez les patients traités par placebo (2 patients pour 433 patient-années de suivi).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 15 205 patient-années d’exposition à l’ustekinumab chez 6 710 patients, le suivi médian était de 1,2 année ; 1,7 année pour les études dans les maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 2,3 années pour les études dans la rectocolite hémorragique. Des tumeurs malignes, excluant les cancers de la peau non-mélanome ont été rapportées chez 76 patients pour 15 205 patient-années de suivi (incidence de 0,50 pour 100 patient-années de suivi pour les patients traités par ustekinumab). L’incidence des tumeurs malignes rapportées chez les patients traités par ustekinumab était comparable à l’incidence attendue dans la population générale (ratio standardisé d’incidence = 0,94 [intervalle de confiance à 95% : 0,73, 1,18], ajusté à l’âge, au sexe et à l’ethnie). Les tumeurs malignes les plus fréquemment rapportées, autre que le cancer de la peau non-mélanome, étaient le cancer de la prostate, le mélanome, le cancer colorectal et le cancer du sein. L’incidence des cancers de la peau non-mélanome était de 0,46 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par ustekinumab (69 patients pour 15 165 patient-années de suivi). Le ratio de patients atteints de cancer de la peau basocellulaire versus spinocellulaire (3:1) est comparable au ratio attendu dans la population générale (voir rubrique 4.4).
Réactions d’hypersensibilité
Au cours des phases contrôlées des études cliniques de l’ustekinumab sur le psoriasis et le rhumatisme psoriasique, des rashs et des urticaires ont chacun été observés chez < 1% des patients (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Patients pédiatriques de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
La sécurité de l’ustekinumab a été étudiée dans deux études de phase 3 portant sur des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère. La première étude portait sur 110 patients âgés de 12 à 17 ans traités sur une durée allant jusqu’à 60 semaines et la seconde étude portait sur 44 patients âgés de 6 à 11 ans traités sur une durée allant jusqu’à 56 semaines. En général, les évènements indésirables rapportés dans ces deux études avec des données de sécurité allant jusqu’à 1 an étaient similaires à ceux observés dans les précédentes études menées chez des patients adultes atteints de psoriasis en plaques.
Patients pédiatriques pesant au moins 40 kg atteints de la maladie de Crohn
La sécurité de l’ustekinumab a été étudiée dans une étude de phase 1 et une étude de phase 3 chez des patients pédiatriques atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère jusqu’à la semaine 240 et la semaine 52, respectivement. En général, le profil de sécurité dans cette cohorte (n = 71) était similaire à celui observé dans les études précédentes menées chez les adultes atteints de la maladie de Crohn.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
www.afmps.be
Division Vigilance
Site internet : www.notifieruneffetindesirable.be
E-mail : adr@fagg-afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé
Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B‑2340 Beerse
Belgique
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STELARA 45 mg solution injectable
EU/1/08/494/001
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
EU/1/08/494/003
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
EU/1/08/494/004
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
31/03/2025
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2659118 | STELARA 45MG/0,5ML SOL INJ SER PREREMPLIE 1X0,5ML | L04AC05 | € 1406,06 | - | Oui | € 12,5 | € 8,3 |
2730828 | STELARA 90MG/1,0ML SOL INJ SER PREREMPLIE 1X1,0ML | L04AC05 | € 1406,06 | - | Oui | € 12,5 | € 8,3 |
3270758 | STELARA 45MG/0,5ML SOL INJ FL INJ 1 X 0,5ML | L04AC05 | € 1406,06 | - | Oui | € 12,5 | € 8,3 |