1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Minirin Melt 60 microgrammes lyophilisat oral
Minirin Melt 120 microgrammes lyophilisat oral
Minirin Melt 240 microgrammes lyophilisat oral
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Minirin Melt 60 microgrammes : chaque dose de lyophilisat oral contient 60 microgrammes de desmopressine (base libre), sous forme d’acétate de desmopressine.
Minirin Melt 120 microgrammes : chaque dose de lyophilisat oral contient 120 microgrammes de desmopressine (base libre), sous forme d’acétate de desmopressine.
Minirin Melt 240 microgrammes : chaque dose de lyophilisat oral contient 240 microgrammes de desmopressine (base libre), sous forme d’acétate de desmopressine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Lyophilisat oral.
Minirin Melt 60 microgrammes
Lyophilisat oral blanc, rond, portant d’un côté une figure en forme d’une seule goutte.
Minirin Melt 120 microgrammes
Lyophilisat oral blanc, rond, portant d’un côté une figure en forme de deux gouttes.
Minirin Melt 240 microgrammes
Lyophilisat oral blanc, rond, portant d’un côté une figure en forme de trois gouttes.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Minirin Melt est indiqué dans le traitement de l’énurésie nocturne primaire à partir de l’âge de 5 ans : traitement symptomatique après exclusion de toute pathologie organique sous-jacente.
Sur base des données actuellement disponibles, différents types d’énurésie peuvent être distinguées.
Minirin Melt est principalement indiqué chez les patients énurétiques présentant un profil de concentration d’urine de 24 heures anormal (type I) : la diurèse nocturne est supérieure à la capacité vésicale pour cet âge, calculée selon la formule [(âge + 2) x 30 ml] et confirmée par le volume vésical réellement mesuré. Cette formule est utilisée jusqu’à l’âge de 14 ans, après quoi il est supposé que la capacité vésicale maximale a été atteinte.
- Pour déterminer la diurèse nocturne, l’urine est recueillie en quatre portions nocturnes égales. À cette fin, il est proposé aux parents de réveiller l’enfant quatre fois au cours d’une même nuit et de le faire uriner. Par exemple, si l’enfant se couche à 20 heures, il est réveillé à 23.00 heures, 02.00 heures, 05.00 heures et 08.00 heures. L’urine est à chaque fois recueillie dans un récipient gradué afin de mesurer le volume.
- Pour mesurer le volume vésical, on laisse le patient boire autant que possible pendant une journée et on lui demande d’attendre aussi longtemps que possible avant d’uriner, le volume urinaire étant mesuré à chaque fois à l’aide d’un récipient gradué.
S’il apparaît que le volume urinaire nocturne est supérieur à la capacité vésicale pour cet âge et au volume vésical maximal, il est probable qu’il s’agisse d’un trouble du rythme nycthéméral de la diurèse.
Un traitement par Minirin Melt est également instauré en cas d’énurésie idiopathique, dite de type cognitif (type IV), où tous les examens de dépistage sont normaux mais où il existe un retard de la maturation cognitive et du contrôle de la vessie. Dans ce type d’énurésie, l’entraînement cognitif est le traitement de premier choix :
- schéma d’hydratation et de miction fixe pendant la journée,
- stimulation positive,
- méthode du calendrier,
- apprentissage de la continence urinaire nocturne,
- alarme dès que l’enfant ne mouille plus son lit deux à trois nuits par semaine.
Si les résultats sont insuffisants ou si les progrès sont trop lents, Minirin Melt peut être utilisé comme traitement adjuvant dans ce type d’énurésie.
Les types d’énurésie décrits ci-dessus (types I et IV) répondent bien à Minirin Melt, tandis que chez les patients présentant un trouble de la fonction vésicale ou une énurésie psychologique primaire (rare) – les dits types II et III – un traitement spécifiquement axé sur ce type d’énurésie est indiqué.
Tous les trois mois de traitement, il faut évaluer la nécessité de poursuivre le traitement. Pour cela, en fonction de la posologie, on peut réduire progressivement la thérapie et vérifier si l’énurésie réapparaît. Néanmoins, une minorité de patients nécessitent un traitement de plus longue durée et/ou restent, en raison de leur propre constitution physiologique, dépendants du traitement par Minirin Melt.
Minirin Melt est indiqué dans le traitement du diabète insipide d’origine centrale et sensible à la vasopressine, et dans le traitement du syndrome de polyurie/polydipsie survenant après une intervention chirurgicale dans la zone hypophysaire.
Minirin Melt est indiqué dans le traitement symptomatique de la nycturie incommodante chez les adultes, associée à une polyurie nocturne, c.-à-d. en cas de production nocturne d’urine qui dépasse la capacité de la vessie.
4.2 Posologie et mode d’administration
Généralités
Mode d’administration : Minirin Melt est placé sous la langue, où il se dissout sans eau.
Effet de la nourriture : L’apport de nourriture peut réduire l’intensité et la durée de l’effet antidiurétique à faibles doses de desmopressine (voir rubrique 4.5).
En cas de signes ou de symptômes de rétention de liquide et/ou d’hyponatrémie (maux de tête, nausées/vomissements, prise de poids et, dans les cas graves, convulsions), le traitement doit être interrompu jusqu’à ce que le patient soit complètement rétabli. Si le traitement est repris, une restriction de liquide stricte doit être appliquée (voir rubrique 4.4).
Si un effet clinique suffisant n’est pas obtenu dans les quatre semaines suivant le titrage de la dose modifiée, le médicament doit être arrêté.
Indications spécifiques
Posologie
Énurésie nocturne primaire
La dose initiale recommandée est de 120 microgrammes au moment du coucher, administrée par voie sublinguale. Si cette dose n’est pas suffisamment efficace, elle peut être augmentée à 240 microgrammes par voie sublinguale. La restriction de liquide doit être respectée. Minirin Melt est indiqué pour une durée de traitement jusqu’à trois mois.
On maintient le traitement jusqu’à trois mois.
À intervalles réguliers (au moins tous les trois mois), on vérifie s’il est nécessaire de poursuivre le traitement. Pour cela, on réduit progressivement le traitement (par exemple, si la posologie est de 240 microgrammes/jour, on traite d’abord pendant une semaine avec 120 microgrammes/jour, et ensuite avec 60 microgrammes/jour, avant d’arrêter le traitement pendant au moins une semaine) et on vérifie si l’énurésie réapparaît. Le schéma de réduction de la dose est laissé à l’appréciation du médecin en fonction du cas et de la réponse obtenue.
Néanmoins, une minorité de patients nécessitent un traitement de plus longue durée et/ou restent, en raison de leur propre constitution physiologique, dépendants de ce médicament.
Il est conseillé de ne pas trop boire le soir avant la prise du médicament (voir rubrique 4.4).
Diabète insipide d’origine centrale
La posologie doit être adapté individuellement, mais la dose quotidienne totale administrée par voie sublinguale varie entre 120 microgrammes et 720 microgrammes. Chez les adultes, une dose initiale adéquate est de 60 microgrammes trois fois par jour, administrée par voie sublinguale. Cette dose doit être adaptée individuellement en fonction de la réponse du patient. Chez la majorité des patients, la dose d’entretien est de 60 à 120 microgrammes trois fois par jour, administrée par voie sublinguale.
Nycturie
Chez les patients atteints de nycturie, une fiche de fréquence/volume doit être utilisée pour poser le diagnostic de polyurie nocturne au moins deux jours avant le début du traitement.
Une production nocturne d’urine dépassant la capacité fonctionnelle de la vessie ou un tiers de la production de 24 heures est considérée comme une polyurie nocturne.
La dose initiale recommandée est de 60 microgrammes au moment du coucher, administrée par voie sublinguale. Si cette dose ne semble pas suffisamment efficace après une semaine, elle peut être augmentée à 120 microgrammes, puis à 240 microgrammes, en adaptant la dose par palier hebdomadaire. La restriction de liquide doit être respectée.
Populations spécifiques
Patients âgés
Il n’est pas recommandé d’initier un traitement chez les patients âgés (> 65 ans). Si le médecin décide qu’il faut instaurer un traitement par desmopressine chez ces patients, il faut mesurer le taux de sodium sérique avant le début du traitement, trois jours après le début du traitement ou après toute augmentation de la posologie, et à d’autres moments du traitement lorsque le médecin traitant l’estime nécessaire.
Patients souffrant de troubles rénaux
Voir rubrique 4.3.
Patients souffrant de troubles hépatiques
Voir rubrique 4.5.
Population pédiatrique
Minirin Melt est indiqué pour le traitement du diabète insipide d’origine centrale et de l’énurésie nocturne primaire chez les enfants et les adolescents âgés de 5 à 18 ans (voir rubrique 5.2 et “Indications spécifiques” dans la rubrique 4.2 ci-dessus). Les doses recommandées sont les mêmes que pour les adultes.
Mode d’administration
Voie sublinguale.
4.3 Contre-indications
- Polydipsie normale et psychogène (entraînant une production d’urine > 40 ml/kg/24 h).
- Insuffisance cardiaque connue ou suspectée et autres circonstances nécessitant un traitement par diurétiques.
- Insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min).
- Hyponatrémie connue.
- SIADH (syndrome de sécrétion excessive d’ADH).
- Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L’effet indésirable le plus grave de la desmopressine est l’hyponatrémie qui peut entraîner des maux de tête, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une prise de poids, des étourdissements, de la confusion, un malaise, des troubles de la mémoire, des vertiges, des chutes et, dans les cas graves, des convulsions et un coma. La majorité des adultes traités pour nycturie et qui ont développé l’hyponatrémie, ont montré de faibles taux de sodium sériques après trois jours de traitement. Chez les adultes, le risque d’hyponatrémie augmente avec les doses augmentant de desmopressine et s’avère plus prononcé chez les femmes.
Chez les adultes, des maux de tête (12%) était l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté pendant le traitement. Les autres effets indésirables fréquents étaient l’hyponatrémie (6%), les étourdissements (3%), l’hypertension (2%) et les affections gastro-intestinales (nausées (4%), vomissements (1%), douleurs abdominales (3%), diarrhées (2%) et constipation (1%)). Moins fréquent, il y a une influence sur les habitudes de sommeil/le niveau de conscience qui se manifeste par exemple par de l’insomnie (0,96%), de la somnolence (0,4%) ou de l’asthénie (0,06%). Aucune réaction anaphylactique n’a été observée lors des études cliniques, mais des rapports spontanés ont été reçus.
Chez les enfants, les maux de tête (1%) ont été l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté pendant le traitement. Les troubles mentaux (labilité émotionnelle (0,1%), agressivité (0,1%), anxiété (0,05%), sautes d’humeur (0,05%), cauchemars (0,05%)) étaient moins fréquents et diminuaient habituellement après l’arrêt du traitement, et les affections gastro-intestinales (douleurs abdominales (0,65%), nausées (0,35%), vomissements (0,2%) et diarrhées (0,15%)). Aucune réaction anaphylactique n’a été observée lors des études cliniques, mais des rapports spontanés ont été reçus.
Résumé des effets indésirables dans le tableau
Adultes
Sur la base de la fréquence des effets indésirables rapportés dans les études cliniques effectués chez les adultes avec la desmopressine orale pour le traitement de la nycturie (n = 1557), et sur la base de la fréquence des effets indésirables rapportés dans la période de post-commercialisation pour toutes les indications chez les adultes (y compris le diabète insipide d’origine centrale). Les effets indésirables observés uniquement dans la période de post-commercialisation ont été ajoutés dans la colonne “Fréquence indéterminée”.
Classe de systèmes d’organes MedDRA | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Fréquence indéterminée |
Affections du système immunitaire |
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| réaction anaphylactique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
| hyponatrémie* |
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| déshydratation**, hypernatrémie** |
Affections psychiatriques |
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| insomnie | état de confusion* |
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Affections du système nerveux | maux de tête* | étourdissements* | somnolence, paresthésie |
| convulsions*, asthénie**, coma* |
Affections oculaires |
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| troubles de la vue |
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Affections de l’oreille et du labyrinthe |
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| vertiges* |
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Affections cardiaques |
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| palpitations |
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Affections vasculaires |
| hypertension | hypotension orthostatique |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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| dyspnée |
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Affections gastro-intestinales |
| nausées*, douleurs abdominales*, diarrhées, constipation, vomissements* | dyspepsie, flatulences, sensation de ballonnement et gonflements |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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| sueurs, prurit, éruption cutanée, urticaire | dermatite allergique |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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| spasmes musculaires, myalgie |
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Affections du rein et des voies urinaires |
| symptômes vésicaux et urétraux |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
| œdème, fatique | malaise*, douleurs thoraciques, état grippal |
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Investigations |
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| prise de poids*, augmentation des enzymes hépatiques, hypokaliémie |
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* L’hyponatrémie peut provoquer des maux de tête, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une prise de poids, des étourdissements, de la confusion, un malaise, des troubles de la mémoire, des vertiges, des chutes et, dans les cas graves, des convulsions et un coma.
** Observé uniquement pour l’indication de DIC.
Enfants et adolescents
Sur la base de la fréquence des effets indésirables rapportés dans les études cliniques effectués chez les enfants et les adolescents avec la desmopressine orale pour le traitement de l’énurésie nocturne primaire (n = 1923). Les effets indésirables observés uniquement dans la période de post-commercialisation ont été ajoutés dans la colonne “Fréquence indéterminée”.
Classes de systèmes d’organes MedDRA | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Fréquence indéterminée |
Affections du système immunitaire |
|
|
|
| réaction anaphylactique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
|
|
| hyponatrémie* |
Affections psychiatriques |
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| labilité émotionelle**, agression*** | symptômes d’anxiété, cauchemars*, sautes d’humeur**** | comportement anormal, troubles émotionnels, dépression, hallucinations, insomnie |
Affections du système nerveux |
| maux de tête* |
| somnolence | troubles de l’attention, hyperactivité psychomotrice, convulsions* |
Affections vasculaires |
|
|
| hypertension |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
|
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| épistaxis |
Affections gastro-intestinales |
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| douleurs abdominales*, nausées*, vomissements*, diarrhées |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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| dermatite allergique, éruption cutanée, sueurs, urticaire |
Affections du rein et des voies urinaires |
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| symptômes vésicaux et urétraux |
|
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
|
| œdème périphérique, fatigue | irritabilité |
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* L’hyponatrémie peut provoquer des maux de tête, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une prise de poids, des étourdissements, de la confusion, un malaise, des troubles de la mémoire, des vertiges, des chutes et, dans les cas graves, des convulsions et un coma.
** Dans la période de post-commercialisation, même fréquence de rapport chez les enfants et les adolescents (< 18 ans).
*** Dans la période de post-commercialisation, presque exclusivement rapporté chez les enfants et les adolescents (< 18 ans).
**** Dans la période de post-commercialisation, principalement rapporté chez les enfants (< 12 ans).
Description des effets indésirables sélectionnés
L’effet indésirable le plus grave de la desmopressine est l’hyponatrémie qui peut entraîner des maux de tête, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une prise de poids, des étourdissements, de la confusion, un malaise, des troubles de la mémoire, des vertiges, des chutes et, dans les cas graves, des convulsions et un coma. La cause de l’hyponatrémie potentielle est l’effet antidiurétique attendu. L’hyponatrémie est réversible et survient fréquemment chez les enfants en combinaison avec des changements dans les habitudes quotidiennes qui affectent l’apport hydrique et/ou la transpiration. Chez les sujets adultes traités pour la nycturie qui ont développé de faibles taux de sodium sériques, la majorité a montré ces taux faibles au cours des premiers jours de traitement ou à la suite d’une augmentation de la dose.
Chez tant des adultes que des enfants, une attention particulière doit être accordée aux précautions mentionnées à la rubrique 4.4.
Autres populations spécifiques
Les patients âgés et les patients présentant un taux de sodium sérique dans l’intervalle inférieur des valeurs normales peuvent présenter un risque accru de développer une hyponatrémie (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique
Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (www.afmps.be)
Division Vigilance :
Site internet : www.notifieruneffetindesirable.be
E-mail : adr@fagg-afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la Pharmacie et des Médicaments de la Direction de la Santé
Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Ferring N.V., The Crescent Business Center Lenniksebaan 451, B-1070 Anderlecht
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Belgique
Minirin Melt 60 microgrammes lyophilisat oral : BE362914
Minirin Melt 120 microgrammes lyophilisat oral : BE362923
Minirin Melt 240 microgrammes lyophilisat oral : BE362932
Luxembourg
Minirin Melt 60 microgrammes lyophilisat oral : 2011050042
- 0607858 : 1 x 10 comprimés de lyophilisat oral
- 0607861 : 1 x 30 comprimés de lyophilisat oral
- 0606875 : 1 x 100 comprimés de lyophilisat oral
Minirin Melt 120 microgrammes lyophilisat oral : 2011050043
- 0607942 : 1 x 10 comprimés de lyophilisat oral
- 0607956 : 1 x 30 comprimés de lyophilisat oral
- 0607973 : 1 x 100 comprimés de lyophilisat oral
Minirin Melt 240 microgrammes lyophilisat oral : 2011050044
- 0607987 : 1 x 10 comprimés de lyophilisat oral
- 0607991 : 1 x 30 comprimés de lyophilisat oral
- 0608001 : 1 x 100 comprimés de lyophilisat oral
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Date d’approbation : 12/2024.
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2713162 | MINIRIN MELT 60 UG LYOPH OR 30 | H01BA02 | € 31,41 | - | Oui | - | - |
2713170 | MINIRIN MELT 120 UG LYOPH OR 30 | H01BA02 | € 49,43 | - | Oui | - | - |