Résumé des caractéristiques du produit
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
LEDERTREXATE 2,5 mg comprimés
LEDERTREXATE 5 mg/2 ml solution injectable
LEDERTREXATE 7,5 mg/ ml solution injectable en seringue préremplie
LEDERTREXATE 15 mg/2 ml solution injectable en seringue préremplie
LEDERTREXATE Concentrate 1000 mg/10 ml solution à diluer injectable
LEDERTREXATE Concentrate 5000 mg/50 ml solution à diluer injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
LEDERTREXATE 2,5 mg comprimés : méthotrexate disodique 2,74 mg correspondant à 2,5 mg de méthotrexate par comprimé.
LEDERTREXATE 5 mg/2 ml solution injectable : méthotrexate disodique 5,48 mg correspondant à 5 mg de méthotrexate.
LEDERTREXATE 7,5 mg/ml et 15 mg/2 ml solution injectable en seringue préremplie : méthotrexate disodique 8,23 mg correspondant à 7,5 mg de méthotrexate par ml.
LEDERTREXATE Concentrate 1000 mg/10 ml solution à diluer injectable : méthotrexate disodique 1096,8 mg correspondant à 1000 mg de méthotrexate.
LEDERTREXATE Concentrate 5000 mg/50 ml solution à diluer injectable : méthotrexate disodique 5483,7 mg correspondant à 5000 mg de méthotrexate.
Excipients à effet notoire:
Lactose monohydraté : 66,2 mg par comprimé.
Sodium : ce médicament contient 96,8 mg (Concentrate 1000 mg/10 ml solution à diluer injectable) - 483,7 mg (Concentrate 5000 mg/50 ml solution à diluer injectable) de sodium par dose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés pour administration par voie orale.
Solution injectable et solution à diluer injectable, pour administration par voie intramusculaire, intraveineuse (en bolus ou perfusion), intraventriculaire, intra-artérielle ou intrathécale.
Solution injectable en seringue préremplie : voie intramusculaire, intraveineuse, sous-cutanée.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
° Affections néoplasiques
On utilise LEDERTREXATE dans le traitement du choriocarcinome et d'autres tumeurs trophoblastiques.
Dans la leucémie lymphoblastique aiguë, l'administration de LEDERTREXATE est indiquée pour la prophylaxie de la méningite leucémique et comme traitement d'entretien en association avec d’autres médicaments chimiothérapeutiques.
LEDERTREXATE intraveineux est également utilisé dans le traitement de la méningite leucémique.
LEDERTREXATE peut être utilisé seul ou associé à d'autres médicaments anticancéreux dans le traitement du cancer du sein, des carcinomes de la tête et du cou, du cancer vésical, du mycosis fongoïde (lymphome cutané à cellules T) et du cancer pulmonaire, surtout dans les épithéliomas épidermoïdes bronchiques ou les cancers pulmonaires à petites cellules.
Associé à d'autres substances chimiothérapeutiques, LEDERTREXATE est également utilisé dans le traitement des stades avancés des lymphomes non hodgkiniens.
Associées à d'autres chimiothérapies, des doses élevées de LEDERTREXATE, suivies d'un traitement de sauvetage par le folinate calcique, sont efficaces pour prolonger la survie des patients atteints d'ostéosarcome non métastasant, après exérèse chirurgicale ou amputation de la tumeur primitive.
Des doses élevées de LEDERTREXATE associées à un traitement de sauvetage par folinate calcique sont également utilisées pour traiter d'autres affections néoplasiques, notamment la leucémie, le carcinome bronchique et les carcinomes de la tête et du cou.
° Psoriasis
LEDERTREXATE est destiné au contrôle des symptômes du psoriasis grave, réfractaire, invalidant, où un traitement conventionnel échoue, mais uniquement si le diagnostic a été confirmé par une biopsie et/ou une consultation dermatologique. Il est important de rechercher si la poussée de psoriasis n'est pas due à une maladie non diagnostiquée qui porte atteinte à la réponse immunitaire.
° Polyarthrite rhumatoïde
LEDERTREXATE est destiné au traitement de la polyarthrite rhumatoïde classique ou manifeste, grave et évolutive, chez des adultes qui répondent insuffisamment à un traitement de première ligne par des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou par des antirhumatismaux spécifiques, ou qui ne supportent pas ces types de traitements.
L'acide acétylsalicylique, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou les corticostéroïdes à faible dose peuvent continuer à être administrés, bien que le risque d'augmentation de la toxicité lors d'une utilisation simultanée n'ait pas encore été étudié de manière approfondie. On peut diminuer progressivement l'administration de corticostéroïdes chez les patients qui réagissent favorablement à LEDERTREXATE. L'association de LEDERTREXATE à des sels d'or, la pénicillamine, l'hydroxychloroquine, la sulfasalasine ou à des produits cytotoxiques n'a pas été étudiée, mais elle peut augmenter l'incidence des effets indésirables. Le repos et la physiothérapie qui s'imposent doivent se poursuivre.
4.2 Posologie et mode d'administration
Le méthotrexate ne doit être prescrit que par un médecin ayant de l’expertise dans l’utilisation du méthotrexate et une compréhension exhaustive des risques du traitement par méthotrexate.
Posologie
Rhumatologie et/ou dermatologie
Avertissement important concernant l’administration de LEDERTREXATE (méthotrexate)
Dans le traitement du psoriasis et de la polyarthrite rhumatoïde, LEDERTREXATE (méthotrexate) doit être utilisé une fois par semaine seulement. Des erreurs de posologie lors de l’utilisation de LEDERTREXATE (méthotrexate) peuvent entraîner des effets indésirables graves, voire le décès du patient.
Veuillez lire très attentivement cette rubrique du résumé des caractéristiques du produit.
Le prescripteur doit s’assurer que les patients ou soignants sont capables de suivre le schéma d’administration hebdomadaire. Le prescripteur doit préciser le jour de la prise sur l'ordonnance.
La dose est déterminée en fonction de la surface corporelle ou du poids du patient, sauf en cas d'administration intrathécale ou intraventriculaire, où on ne peut administrer plus de 15 mg par injection.
Lorsqu'on administre une faible dose de LEDERTREXATE, il convient d'accorder la préférence à une administration orale sous forme de comprimés.
LEDERTREXATE a été administré dans un grand nombre de cas d'affections néoplasiques. Dans ces indications, il a été utilisé seul ou associé à d'autres antitumoraux ou à des médicaments hormonaux, combinés ou non à des traitements chirurgicaux ou radiothérapeutiques. Le schéma posologique et la dose dépendent très étroitement de la situation clinique.
Lorsqu'on utilise des doses élevées, on administrera également du folinate calcique pour limiter la toxicité du produit sur les lignées cellulaires normales.
Patients atteints d’insuffisance hépatique
La dose doit être réduite en cas d'insuffisance hépatique, et elle doit être adaptée en fonction de la tolérance hématologique.
Patients atteints d’insuffisance rénale
LEDERTREXATE doit être administré avec précaution aux patients présentant une insuffisance rénale car il est excrété dans une large mesure par les reins (voir rubriques 4.3 et 4.4); il est contre-indiqué chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min. Si, pour des raisons thérapeutiques, on doit malgré tout administrer LEDERTREXATE à de tels patients, il convient de surveiller les taux sériques de méthotrexate et le traitement de sauvetage par le folinate calcique doit être adapté en fonction de ces taux sériques. Pour calculer la quantité de folinate calcique à administrer, on se référera au Résumé des Caractéristiques (RCP) des médicaments contenant du folinate calcique.
Les tableaux ci-dessous indiquent les doses de départ recommandées chez les patients atteints d’insuffisance rénale; le dosage peut nécessiter un ajustement supplémentaire en raison de la grande variabilité intersujet pK.
Tableau 1 a. Ajustements de dose pour les doses de methotrexate <100 mg/m2 | |
Clairance de la creatinine (ml/min) | % de dose à administrer |
>60 | 100 |
30-59 | 50 |
<30 | Methotrexate ne peut être administré. |
Tableau 1 b. Ajustements de dose pour les doses de
methotrexate >100 mg/m2
chez les patients atteints d’insuffisance rénale
Clairance de la creatinine (ml/min) | % de dose à administrer |
>80 | 100 |
= ~80 | 75 |
= ~60 | 63 |
<60 | Methotrexate ne peut être administré. |
Personnes âgées
En raison du fait que, chez ces personnes, les fonctions rénale et hépatique sont réduites, et également du fait que les réserves en folates sont diminuées, il convient de leur administrer des doses relativement faibles et de les surveiller de près pour dépister les signes précoces de toxicité (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Le méthotrexate doit être utilisé avec prudence chez les patients pédiatriques. Le traitement doit respecter les protocoles thérapeutiques actuellement publiés pour les enfants (voir rubrique 4.4).
Affections néoplasiques
Choriocarcinome et autres tumeurs trophoblastiques
LEDERTREXATE est administré par voie orale ou IM à la dose journalière de 15 à 30 mg pendant 5 jours. Habituellement, ce schéma est répété 3 à 5 fois, en fonction des besoins, avec des périodes de repos d'une ou de plusieurs semaines entre les cycles, jusqu'à disparition des symptômes toxiques.
L'efficacité du traitement s'évalue habituellement en mesurant quantitativement le taux sanguin de la sous-unité bêta de l'HCG. Après le troisième ou le quatrième cycle de traitement, ce taux devrait normalement revenir à des valeurs normales, et être suivi d'une rémission complète des lésions mesurables en 4 à 6 semaines. Il est généralement recommandé d'administrer encore un à deux cycles de LEDERTREXATE après la normalisation de la sous-unité bêta de l'HCG lors de trois dosages successifs pratiqués à deux semaines d'intervalle.
Chaque cycle de traitement par LEDERTREXATE doit être précédé d'un examen clinique approfondi.
On peut également avoir recours à un traitement cyclique associant LEDERTREXATE à d'autres antitumoraux.
Compte tenu du fait qu'une môle hydatiforme peut précéder un choriocarcinome, une chimiothérapie prophylactique est conseillée. Le chorioadenoma destruens est considéré comme une forme invasive de môle hydatiforme. Dans cette affection, LEDERTREXATE est administré aux mêmes doses que dans le choriocarcinome.
Leucémie
Chez l'enfant et le sujet jeune, la leucémie lymphoblastique aiguë répond particulièrement bien à la chimiothérapie. Chez les adultes jeunes et les sujets plus âgés, on obtient plus difficilement une rémission clinique et il se produit plus souvent une récidive précoce. Au début, on utilisait LEDERTREXATE seul ou associé à des corticostéroïdes pour induire une rémission en cas de leucémie lymphoblastique aiguë. Un traitement plus récent par corticostéroïdes associés à d'autres médicaments antileucémiques ou combinés de manière cyclique à LEDERTREXATE, semble induire une rémission rapide et efficace.
Lorsqu'on l'utilise pour une induction, une dose journalière de 3,3 mg/m² de LEDERTREXATE associée à 60 mg/m² de prednisone permet d'obtenir une rémission chez 50% des patients traités, habituellement en l'espace de 4 à 6 semaines. Associé à d'autres médicaments, LEDERTREXATE constitue le traitement de choix pour assurer le maintien de la rémission.
Lorsque l'on a obtenu une rémission et que l'on a amélioré l'état clinique général par un traitement de soutien, on instaure le traitement d'entretien : LEDERTREXATE à raison de 30 mg/m²/semaine, répartis en deux prises orales ou deux administrations I.M. On peut également utiliser des doses de 2,5 mg/kg IV tous les 14 jours. Si et lorsqu'il se produit une récidive, on peut à nouveau obtenir une rémission en répétant le traitement initial. On utilise toute une série de schémas chimiothérapeutiques associatifs aussi bien pour l'induction que pour le traitement d'entretien de la leucémie lymphoblastique aiguë.
Le médecin doit être au courant des nouveaux développements en matière de traitement de la leucémie.
. Leucémie méningée
Adultes
Pour la prévention de la leucémie méningée, LEDERTREXATE doit être administré par voie intrathécale. Diluer le méthotrexate sans conservateur jusqu'à obtenir une concentration de 1 mg/ml en utilisant un liquide stérile sans conservateur approprié, tel que du chlorure de sodium à 0,9 % pour injection.
Les recommandations suivantes sont fournies pour l’administration intrathécale et peuvent être modifiées en fonction des protocoles de traitement spécifiques en tenant compte des besoins de chaque patient.
Retirer un volume de liquide céphalo-rachidien équivalent au volume de méthotrexate à administrer. Le volume du liquide céphalo-rachidien (LCR) dépend de l'âge et non de la surface corporelle. A la naissance, le LCR représente 40% du volume à l'âge adulte, et le volume final est atteint après plusieurs années.
La dose unique maximale recommandée est de 15 mg.
Administrer 10 à 15 mg par voie intrathécale deux fois par semaine jusqu’à ce que le liquide céphalo-rachidien soit clair, puis une seule dose par semaine pendant 2 à 6 semaines, et enfin une seule dose par mois.
Ou administrer une dose de 10 mg/m² (sans dépasser la dose maximale absolue de 15 mg) à intervalles de 2 à 5 jours jusqu’à ce que la numération cellulaire du liquide céphalo-rachidien soit normale. Une ou plusieurs doses supplémentaires peuvent également être administrées chaque semaine pendant 2 semaines, puis chaque mois.
La dose standard de méthotrexate est de 12,5 mg.
Population pédiatrique
L'administration intrathécale de LEDERTREXATE, à la dose de 12 mg/m2 (max. 15 mg), se traduit chez l'enfant par une faible concentration dans le LCR et par une activité réduite ; chez l'adulte, ce mode d'administration donne lieu à une concentration élevée et à de la neurotoxicité.
Le schéma posologique suivant est basé sur l'âge du patient au lieu de la surface corporelle car le volume adulte de LCR est atteint des années avant la surface corporelle adulte. Une dose constante doit être administrée aux enfants selon le schéma suivant :
âge (années) | dose (mg) |
| |
1 | 8 |
2 | 10 |
3 ou plus | 12 |
Dans une étude réalisée chez des patients de moins de 40 ans, ce schéma a donné des taux plus consistants de méthotrexate dans le LCR et moins de neurotoxicité. Une autre étude, réalisée chez des enfants atteints de leucémie lymphoblastique aiguë, a comparé ce schéma à une dose de 12 mg/m2 (max. 15 mg) ; on a observé une diminution significative de la vitesse de récidive dans le groupe où la dose était basée sur l'âge.
Comme le volume du LCR et le turn-over peuvent diminuer avec l'âge, une diminution de la dose est indiquée chez les sujets âgés.
Pour le traitement de la leucémie méningée, LEDERTREXATE peut être administré par voie intrathécale à intervalles de 2 à 5 jours. Cependant, l'administration à intervalles de moins d'une semaine peut se traduire par une augmentation de la toxicité subaiguë. LEDERTREXATE est administré jusqu'à ce que la numération des cellules soit à nouveau normale dans le LCR. A ce moment, il est conseillé d'administrer une dose supplémentaire.
Pour la prophylaxie de la leucémie méningée, la posologie est la même que pour le traitement, hormis les intervalles entre les traitements, pour lesquels le médecin doit consulter la littérature médicale.
Il peut se produire des effets indésirables inattendus lors de chaque injection intrathécale ; habituellement, ces effets indésirables sont de nature neurologique. Les doses élevées peuvent provoquer des convulsions.
LEDERTREXATE administré par voie intrathécale passe dans la circulation systémique et peut donner lieu à une toxicité systémique. C'est la raison pour laquelle le traitement systémique par méthotrexate doit être adapté, diminué ou interrompu.
Une atteinte leucémique focale du système nerveux central peut s'avérer insensible à une chimiothérapie intrathécale ; il est préférable de la traiter par radiothérapie.
Lymphomes
LEDERTREXATE permet d'obtenir une rémission prolongée dans certains cas de lymphome de Burkitt de stade I - II. La dose recommandée est de 10 à 25 mg/jour par voie orale pendant 4 à 8 jours. Pour le stade III, LEDERTREXATE est habituellement associé à d'autres antitumoraux. Le traitement de tous les stades consiste habituellement à administrer plusieurs cycles de LEDERTREXATE, alternant avec des périodes de repos de 7 à 10 jours. Les lymphosarcomes de stade III répondent à un traitement combiné comportant LEDERTREXATE à des doses de 0,625 à 2,5 mg/kg/jour.
Mycosis fongoïde (lymphome cutané à cellules T)
La dose est habituellement de 2,5 à 10 mg/jour, par voie orale, pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois. La dose doit être adaptée en fonction de la réponse du patient et du monitorage hématologique.
LEDERTREXATE est également administré par voie I.M. à des doses de 50 mg, une fois par semaine, ou 25 mg 2 fois par semaine.
Carcinome mammaire
LEDERTREXATE a été administré par voie intraveineuse, à la dose de 10 à 60 mg/m² toutes les 3‑4 semaines, en association à d'autres antitumoraux, dans le traitement du carcinome mammaire avancé. Les mêmes médicaments, administrés de manière cyclique à des doses comparables, sont utilisés comme thérapeutique complémentaire lors de traitements chirurgicaux et radiothérapeutiques des tumeurs localisées à mauvais pronostic (chimiothérapie adjuvante).
Carcinome broncho-pulmonaire
LEDERTREXATE a été repris dans les associations thérapeutiques que l'on administre de manière cyclique en cas de tumeurs bronchiques étendues. Dans ces associations, la dose de LEDERTREXATE est comprise entre 20 et 100 mg/m².
On a également proposé d'utiliser des doses élevées, suivies de l'administration de folinate calcique.
Carcinomes de la tête et du cou
L'administration de doses élevées (240-1080 mg/m2) en perfusion intraveineuse, suivie de folinate calcique, a été proposée comme traitement préopératoire et comme traitement des formes avancées. Certaines tumeurs de la tête et du cou répondent favorablement à une administration intra-artérielle de LEDERTREXATE.
Carcinome vésical
On a obtenu des résultats favorables avec LEDERTREXATE, associé ou non, dans le traitement des tumeurs vésicales invasives localisées, ainsi que dans les formes généralisées. L'administration de 100 mg toutes les 1 à 2 semaines a permis d'obtenir des résultats satisfaisants.
Ostéosarcome
Dans le traitement de l'ostéosarcome, on administre le méthotrexate, en combinaison avec d'autres cytostatiques, à fortes doses (8 g/m² - 12 g/m²), suivi par une thérapie à l'acide folinique (voir "Traitement à doses élevées"). L'administration de hautes doses de méthotrexate en combinaison avec la thérapie à l'acide folinique dans le traitement de l'ostéosarcome est exclusivement réservée à des oncologues expérimentés dans ce domaine.
Traitement à doses élevées
Comme cela est mentionné à la rubrique 4.4, la littérature récente doit être consultée pour plus de détails. Les schémas posologiques varient très fort d'une étude à l'autre ; la nature et la gravité de la maladie et l'expérience antérieure du médecin sont quelques-uns des facteurs qui déterminent le choix de la dose et la durée du traitement. Il convient de souligner que les doses élevées ne doivent être utilisées que par des spécialistes et dans des hôpitaux disposant de l'infrastructure requise.
DIRECTIVES POUR UN TRAITEMENT PAR LEDERTREXATE AVEC SAUVETAGE PAR FOLINATE CALCIQUE
1. L'administration de méthotrexate doit être retardée jusqu'à ce que le patient ait récupéré de :
- une numération leucocytaire inférieure à 1500/µl ;
- une numération de neutrophiles inférieure à 200/µl ;
- un nombre de plaquettes inférieur à 75000/µl ;
- un taux sérique de bilirubine supérieur à 1,2 mg/dl ;
- un taux de SGPT supérieur à 450 U ;
- la présence d'une inflammation des muqueuses, jusqu’à ce que la guérison soit évidente ;
- un épanchement pleural qui doit être drainé avant la perfusion.
2. Il faut démontrer l'existence d'une fonction rénale suffisante.
- La créatinine sérique doit être normale et la clairance de la créatinine doit être supérieure à 60 ml/min., avant l'instauration du traitement.
- La créatinine sérique doit être dosée avant chaque cycle de traitement.
S'il y a une augmentation de 50% par rapport à la valeur précédente, il convient de mesurer la clairance de la créatinine et celle-ci doit être supérieure à 60 ml/min. (même si la créatinine sérique est toujours comprise dans les limites normales).
3. Les patients doivent être suffisamment hydratés et doivent être traités par du bicarbonate de soude pour alcaliniser les urines.
- 1000 ml/m² de liquide intraveineux répartis sur 6 heures avant le début de la perfusion de LEDERTREXATE. Maintenir une hydratation à raison de 125 ml/m²/h (3 l/m²/jour) pendant la perfusion de LEDERTREXATE, puis encore deux jours après la fin de la perfusion.
- Alcaliniser les urines pour obtenir un pH de 7,0 ou plus pendant la perfusion de LEDERTREXATE et le traitement par le folinate calcique. Ceci peut se faire en administrant du bicarbonate de sodium par voie orale (1 g toutes les 4-6 heures) ou au moyen d'une perfusion séparée de bicarbonate de sodium.
4. Répéter le dosage de la créatinine sérique et du méthotrexate sérique 24 heures après le début du traitement par LEDERTREXATE, et au moins une fois par jour jusqu'à ce que le taux de méthotrexate soit tombé à moins de 5 x 10‑8 mol/l (0,05 µM).
5. Les directives pour le dosage du folinate calcique sont reprises dans le RCP correspondant. Le traitement par le folinate calcique doit être instauré dans les 24 heures qui suivent la perfusion de LEDERTREXATE pour préserver les cellules normales des effets toxiques.
Les patients présentant une élimination ralentie précoce du méthotrexate courent beaucoup de risques de développer une insuffisance rénale oligurique non réversible. Outre une adaptation du traitement par le folinate calcique, ces patients requièrent une hydratation permanente et une alcalinisation des urines, ainsi qu'un monitorage du bilan hydro-électrolytique, jusqu'à ce que le taux sérique du méthotrexate soit descendu en dessous de 0,05 µM et que l'insuffisance rénale ait disparu.
6. Certains patients peuvent présenter une élimination anormale du méthotrexate ou une modification de leur fonction rénale après l'administration de LEDERTREXATE. Ces modifications peuvent être importantes, mais moins graves que dans le tableau ci-dessus. Ces anomalies peuvent ou non s'accompagner d'une toxicité clinique importante. Lorsque c'est le cas, le traitement de sauvegarde par le folinate calcique doit être prolongé de 24 heures (au total, 14 doses en 84 heures) lors des cycles de traitement suivants. Lorsqu'on observe des anomalies des tests biologiques ou une toxicité clinique, il est possible que le patient prenne d'autres médicaments qui interfèrent avec le méthotrexate (par exemple des médicaments qui interfèrent avec la liaison du méthotrexate à l'albumine sérique ou avec son élimination).
mise en garde : ne pas administrer le folinate calcique par voie intrathécale.
Psoriasis
Ce médicament doit être pris une fois par semaine.
Le patient doit être informé des risques possibles du traitement et doit rester en permanence sous la surveillance du médecin (voir information pour le patient à la rubrique "Précautions").
La détermination des fonctions hématologique, hépatique, rénale et pulmonaire doit se faire en évaluant les antécédents médicaux du patient, en pratiquant un examen médical et des tests de laboratoire avant d'instaurer le traitement par méthotrexate, mais également de manière régulière pendant le traitement et avant de répéter l'administration. Les mesures nécessaires doivent être prises pour éviter une grossesse pendant le traitement (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Le schéma doit être adapté en permanence au patient individuel. Une dose-test initiale peut être administrée pour détecter une éventuelle hypersensibilité aux effets indésirables (voir rubrique 4.8).
Habituellement, la myélosuppression est maximale après 7 à 10 jours. Une numération sanguine complète doit être pratiquée 7 à 10 jours plus tard.
Schéma posologique initial recommandé :
Posologie unique hebdomadaire.
Per os, IM ou IV
10 à 25 mg/semaine jusqu'à l'obtention d'une réponse adéquate.
La dose peut être adaptée progressivement pour obtenir une réponse clinique optimale ; habituellement, on ne dépassera pas 25 mg par semaine. Le prescripteur doit préciser le jour de la prise sur l'ordonnance. Lorsque l'on a obtenu la réponse clinique optimale, le schéma posologique doit être réduit pour arriver à la quantité de LEDERTREXATE la plus faible possible et également à la fréquence d'administration la plus faible possible (période de repos la plus longue possible). L'utilisation de LEDERTREXATE peut permettre de reprendre le traitement topique habituel, une mesure qui doit être encouragée.
Polyarthrite rhumatoïde
Ce médicament doit être pris une fois par semaine.
Le patient doit être clairement informé de tous les risques et doit rester en permanence sous la surveillance du médecin.
Les fonctions hématologique, hépatique, rénale et pulmonaire doivent être évaluées avant l'instauration du traitement et être réévaluées régulièrement en cours de traitement. Il convient d'éviter toute grossesse.
Le schéma doit être adapté en permanence aux besoins du patient. On peut administrer une dose-test initiale avant le schéma posologique habituel, afin de détecter une hypersensibilité vis-à-vis de certains effets indésirables. Une numération sanguine complète doit être pratiquée 7 à 10 jours plus tard.
Schéma posologique initial recommandé :
Une dose unique hebdomadaire de 7,5 mg par voie orale.
Le prescripteur doit préciser le jour de la prise sur l'ordonnance.
L'effet thérapeutique débute habituellement après 3 à 6 semaines et le patient peut continuer à présenter une amélioration pendant 12 semaines ou plus.
La dose peut être portée à 15 mg par semaine après 6 semaines chez des patients qui ne répondent pas. En cas de besoin, la dose peut encore être augmentée pour obtenir un effet optimal. Habituellement, la dose ne dépasse pas 20 mg par semaine.
Lorsque l'on a obtenu une réponse suffisante, on peut réduire la dose et la ramener à la quantité la plus faible possible, avec la fréquence de prise la plus faible possible. Dans de rares cas, une dose de 2,5 mg par semaine suffit.
On ne connaît pas la durée de traitement optimale. Des données limitées montrent que l'amélioration initiale se maintient pendant au moins 2 ans lorsque l'on poursuit le traitement. Lorsque l'on cesse d'administrer LEDERTREXATE, la polyarthrite rhumatoïde présente une aggravation après 3 à 6 semaines.
Mode d’administration
Comprimés pour administration par voie orale.
Solution injectable et solution à diluer injectable, pour administration par voie intramusculaire, intraveineuse (en bolus ou perfusion), intraventriculaire, intra-artérielle ou intrathécale.
Solution injectable en seringue préremplie : voie intramusculaire, intraveineuse, sous-cutanée.
Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament
Comprimés :
Les comprimés pour voie orale de LEDERTREXATE ne doivent pas être coupés ou écrasés mais doivent être pris entiers.
Si les comprimés sont écrasés et / ou cassés accidentellement, éviter d'inhaler la poussière et éviter tout contact avec les yeux, la peau et les vêtements.
Les femmes enceintes doivent éviter de manipuler accidentellement les comprimés.
Solutions injectables et solutions à diluer injectables :
Lorsqu'on l'administre par voie intrathécale, LEDERTREXATE solution sans conservateur doit être dissous jusqu’à une concentration de 1 mg/ml avec un solvant stérile, sans conservateur tel qu’une solution saline physiologique (NaCl 0,9%). Des doses élevées (plus de 100 mg) peuvent être perfusées sur une période prolongée. Cependant, la durée de la perfusion ne peut dépasser 24 heures.
Les solutions préparées avec des solvants qui renferment des conservateurs ne peuvent être utilisées pour l'administration intrathécale ni pour un traitement à forte dose (voir rubrique 6.6).
Lors de l’administration à des nourrissons et enfants jusqu’à l’âge de 3 ans, il ne faut pas utiliser de diluant contenant de l’alcool benzylique (voir rubrique 4.4).
Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
Solution injectable en seringue préremplie:
Les patients doivent être instruits et formés à la technique d’injection adaptée lorsqu’ils s’auto-administrent du méthotrexate. La première injection de LEDERTREXATE doit être réalisée sous surveillance médicale directe.
4.3 Contre-indications
- hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
- allaitement (voir rubrique 4.6);
- insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) pour les doses de méthotrexate <100 mg/m2, et insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine inférieure à 60 ml/min) pour les doses de méthotrexate > 100 mg/m2 (voir rubrique 4.2);
- les formulations de LEDERTREXATE ne peuvent être diluées avec des solutions pour dilution contenant des conservateurs lors d’administration de fortes doses de méthotrexate ou par voie intrathécale (voir rubriques 4.2 et 6.6).
Chez les patients psoriasiques ou atteints de polyarthrite rhumatoïde :
- grossesse (voir rubrique 4.6 et rubrique 6.6 pour une manipulation sans danger des comprimés de LEDERTREXATE) ;
- alcoolisme, maladies hépatiques consécutives à l'abus d'alcool ou autres affections hépatiques chroniques ;
- dyscrasies sanguines préexistantes, telles que hypoplasie médullaire, leucopénie, thrombocytopénie, anémie grave ;
- signes manifestes ou preuve de laboratoire des syndromes de déficience immunitaire.
4.8 Effets indésirables
D'une manière générale, la fréquence et la gravité des effets indésirables aigus sont liées à la dose et à la fréquence d'administration. Les effets indésirables les plus fréquemment mentionnés sont une stomatite ulcéreuse, une leucopénie, des nausées et des problèmes abdominaux. D'autres effets indésirables fréquents sont un malaise, une fatigue excessive, des frissons et de la fièvre, des vertiges et une diminution de la résistance aux infections. Compte tenu de l'arrière-plan oncologique, il est difficile, du fait du traitement combiné et de la maladie sous-jacente, d'attribuer une réaction donnée à LEDERTREXATE.
Les effets indésirables mentionnés avec le méthotrexate sont résumés par système d’organes et par fréquence. Les fréquences décrites ci-après sont définies comme suit :
Très fréquent : 1/10
Fréquent : 1/100, <1/10
Peu fréquent : 1/1 000, <1/100
Rare : 1/10 000, <1/1 000
Très rare : <1/10 000
Fréquence indéterminée : ne peut être estimé sur la base des données disponibles
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Classe de systèmes d’organes | Effet indésirable |
Infections et Infestations | |
Rare | Septicémie |
Fréquence indéterminée | Infections (y compris septicémie fatale); pneumonie; pneumonie à Pneumocystis carinii; nocardiose; histoplasmose; cryptococcose; Herpes zoster; hépatite à H. simplex; H. simplex disséminé; infection à cytomégalovirus (y compris pneumonie à cytomégalovirus); réactivation d’une infection à hépatite B; aggravation d’une infection à hépatite C |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes) | |
Peu fréquent | Lymphome (y compris lymphome réversible) |
Très rare | Syndrome de lyse tumorale* |
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Peu fréquent | Dépression de l’hématopoïèse; anémie; thrombocytopénie |
Très rare | Anémie aplasique, syndrome lymphoprolifératif |
Fréquence indéterminée | Agranulocytose; pancytopénie; leucopénie; neutropénie; lymphadénopathie (y compris réversible); éosinophilie; anémie mégalobastique. |
Affections du système immunitaire | |
Peu fréquent | Réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, infections opportunistes y compris infections fatales. |
Très rare | Hypogammaglobulinémie |
Affections du métabolisme et de la nutrition | |
Rare | Diabète |
Affections psychiatriques | |
Rare | Changement d’humeur; dysfonctionnement cognitif transitoire |
Affections du système nerveux | |
Peu fréquent | Hémiparésie; encéphalopathie/leuco-encéphalopathie*; convulsions;* céphalées |
Rare | Parésie; dysarthrie; aphasie; somnolence; leuco-encéphalopathie (avec la forme orale) |
Très rare | Sensations crâniennes inhabituelles ; paresthésie ; hypoesthésie |
Fréquence indéterminée | Augmentation de la pression du LCR; neurotoxicité; arachnoïdite; paraplégie; stupeur; ataxie; démence; vertiges |
Affections oculaires | |
Rare | Vision trouble; modification sévère de la vision |
Très rare | Cécité/perte de vision transitoire; conjonctivite |
Affections cardiaques | |
Rare | Hypotension |
Très rare | Épanchement péricardique; péricardite. |
Affections vasculaires | |
Rare | Événements thromboemboliques (y compris thrombose cérébrale, thrombose artérielle, embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde, thrombophlébite, thrombose veineuse rétinienne) |
Très rare | Vasculite |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Peu fréquent | Pneumonie interstitielle (y compris décès); épanchement pleural |
Rare | Fibrose respiratoire; pharyngite |
Très rare | Broncho-pneumopathie obstructive chronique |
Fréquence indéterminée | Maladie pulmonaire interstitielle chronique; alvéolite; dyspnée; douleur dans la poitrine; hypoxie; toux; hémorragie alvéolaire pulmonaire** |
Affections gastro-intestinales | |
Peu fréquent | Pancréatite; appétit diminué; vomissements; diarrhée; stomatite. |
Rare | Ulcération et hémorragie gastro-intestinale; méléna; entérite; gingivite |
Très rare | Hématémèse |
Fréquence indéterminée | Perforation intestinale, péritonite non infectieuse; glossite; nausées |
Affections hépatobiliaires | |
Peu fréquent | Augmentation des enzymes hépatiques |
Rare | Fibrose et cirrhose chroniques; hépatite aiguë; hépatotoxicité |
Très rare | Diminution de l’albumine sérique |
Fréquence indéterminée | Insuffisance hépatique |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Peu fréquent | Nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell); syndrome de Stevens-Johnson; alopécie; réactions de photosensibilité |
Rare | Érythème polymorphe; éruptions érythémateuses; érosion douloureuse de plaques psoriasiques; urticaire; acné; ecchymoses; trouble pigmentaire; prurit ; ulcération et nécrose cutanée. |
Très rare | Furonculose; télangiectasies |
Fréquence indéterminée | Réaction médicamenteuse avec éosinophile et symptômes systémiques; exfoliation cutanée ; dermatite exfoliative ; dermatite; pétéchies |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | |
Rare | Arthralgies/myalgies; ostéoporose; fractures de stress |
Fréquence indéterminée | Ostéonécrose de la mâchoire (secondaire au syndrome lymphoprolifératif) |
Affections du rein et des voies urinaires | |
Peu fréquent | Insuffisance rénale; néphropathie |
Rare | Dysurie |
Très rare | Hématurie; azotémie; cystite |
Fréquence indéterminée | Protéinurie |
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales | |
Peu fréquent | Anomalies congénitales |
Rare | Avortement |
Fréquence indéterminée | Mort fœtale |
Affections des organes de reproduction et du sein | |
Rare | Dysfonction menstruelle |
Très rare | Troubles de l’ovogenèse/spermatogenèse; impuissance; infertilité; perte de la libido; oligospermie transitoire; écoulements vaginaux ; gynécomastie. |
Fréquence indéterminée | Dysfonction uro-génitale |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | |
Rare | Nodule |
Très rare | Mort subite |
Fréquence indéterminée | Pyrexie; frissons; malaise; fatigue ; œdème ; réaction au site d'injection*; nécrose au point d’injection* |
*voie parentérale uniquement. |
**effet indésirable rapporté lorsque le méthotrexate est utilisé pour des indications rhumatologiques ou apparentées.
Affections du système nerveux
On a observé un syndrome neurologique aigu transitoire chez des patients traités par des doses élevées de méthotrexate. Les symptômes de ce syndrome neurologique peuvent consister en comportements anormaux, en manifestations sensori-motrices focales, y compris une cécité transitoire, et en réflexes anormaux. La cause exacte de ces phénomènes n'est pas connue.
Après administration intrathécale de méthotrexate, les effets indésirables toxiques qui peuvent se produire au niveau du système nerveux central, peuvent être classés comme suit :
- arachnoïdite chimique aiguë avec symptômes tels que céphalées, douleurs rachidiennes, raideur de la nuque et fièvre ;
- myélopathie subaiguë caractérisée notamment par une paraparésie/paraplégie, avec atteinte d'une ou de plusieurs racines nerveuses spinales ;
- leuco-encéphalopathie chronique avec confusion, irritabilité, somnolence, ataxie, démence, convulsions et coma.
Cette toxicité du système nerveux central peut être progressive et même fatale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Les lésions psoriasiques peuvent s'aggraver par une exposition simultanée aux rayons ultraviolets. Une radiodermite et les coups de soleil peuvent s'exacerber par suite de l'administration de LEDERTREXATE.
Les effets indésirables les plus fréquemment mentionnés par les patients traités par LEDERTREXATE pour une polyarthrite rhumatoïde, sont des problèmes gastro-intestinaux tels que nausées, stomatite, diarrhée, vomissements et anorexie. Les examens de laboratoire ont révélé une augmentation des enzymes hépatiques et, dans de rares cas, une diminution du nombre de globules blancs.
La fréquence des effets indésirables mentionnés lors des études cliniques réalisées dans la polyarthrite rhumatoïde est résumée au tableau suivant. Les patients ont été traités par 7,5 à 15 mg de LEDERTREXATE par semaine. Presque tous les patients ont reçu en même temps des anti-inflammatoires non stéroïdiens et certains d'entre eux ont également reçu de faibles doses de corticostéroïdes.
% des patients traités | Effets indésirables |
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3-10% |
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1-3% |
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<1% |
|
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique : l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
www.afmps.be - Division Vigilance :
Site internet: www.notifieruneffetindesirable.be
e-mail: adr@fagg-afmps.be
Luxembourg : Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santéSite internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Pfizer NV/SA
Boulevard de la Plaine, 17
1050 Bruxelles-Belgique
8. NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Comprimés : BE003446 ; LU 2004118451.
Solution injectable : BE077104 ; LU 2004118453 (5 mg/2 ml).
Solution à diluer injectable : BE171096 ; LU 2004118457 (1000 mg/10 ml), BE171105 ; LU 2004118457 (5000 mg/50 ml).
Solution injectable en seringue préremplie : BE446515 ; LU 2014060137 (1 ml), BE446524 ; LU 2014060138 (2 ml).
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
03/2025
24G221
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
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1092857 | LEDERTREXATE COMP 30X2,5MG | L01BA01 | € 9,58 | - | Oui | - | - |
4481628 | LEDERTREXATE 5MG/2ML SOL INJ FL INJ 5 | € 28,32 | - | Oui | - | - |