RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Flacon de 2 mL
Chaque flacon contient 600 mg de rilpivirine
Flacon de 3 mL
Chaque flacon contient 900 mg de rilpivirine
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension injectable à libération prolongée
Suspension de couleur blanche à blanc cassé.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
REKAMBYS, en association avec le cabotégravir injectable, est indiqué dans le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d’échec virologique aux agents de la classe des INNTI et des INI (voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1).
4.2 Posologie et mode d’administration
Le traitement doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le VIH. Chaque injection doit être administrée par un professionnel de santé.
Avant d’initier REKAMBYS, le professionnel de santé doit soigneusement sélectionner les patients qui acceptent le schéma d’injection requis et informer les patients de l’importance de l’adhérence aux visites d’administration programmées afin de favoriser le maintien du contrôle virologique et réduire le risque de rebond virologique et de développement potentiel de résistance associée à l’oubli de doses.
Après l’arrêt de REKAMBYS en association avec le cabotégravir injectable, il est essentiel d’instaurer un autre traitement antirétroviral pleinement actif, au plus tard un mois après la dernière injection de REKAMBYS lorsqu’il est administré une fois par mois, ou au plus tard deux mois après la dernière injection de REKAMBYS lorsqu’il est administré tous les 2 mois (voir rubrique 4.4).
L’information produit du cabotégravir injectable doit être consultée afin de connaître les recommandations posologiques.
Posologie
Le traitement par REKAMBYS peut être initié avec ou sans instauration par voie orale (directement par injection).
Le médecin et le patient peuvent décider d’utiliser les comprimés de rilpivirine pour une instauration par voie orale avant l’initiation des injections de REKAMBYS afin d’évaluer la tolérance (voir Tableau 1), ou peuvent initier directement le traitement par REKAMBYS (voir les recommandations pour la posologie mensuelle dans le Tableau 2 et pour la posologie tous les 2 mois dans le Tableau 3).
Instauration par voie orale
Lorsqu’ils sont utilisés pour l’instauration par voie orale avant l’initiation de REKAMBYS, la rilpivirine et le cabotégravir doivent être pris ensemble sous forme de comprimés par voie orale pendant environ 1 mois (au moins 28 jours) afin d’évaluer la tolérance à la rilpivirine et au cabotégravir. Un comprimé de rilpivirine 25 mg avec un comprimé de cabotégravir 30 mg doivent être pris ensemble une fois par jour pendant le repas (voir Tableau 1).
Tableau 1 : Schéma posologique pour l’instauration orale chez les adultes | |
| Instauration orale |
Médicament | Pendant un mois (au moins 28 jours), suivi de l’injection d’initiationa |
Rilpivirine | 25 mg une fois par jour avec un repas |
Cabotégravir | 30 mg une fois par jour |
a voir le Tableau 2 pour le schéma posologique des injections mensuelles et le Tableau 3 pour le schéma posologique des injections tous les 2 mois |
Administration chaque mois
Injection d’initiation (900 mg correspondant à 3 mL)
Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou de l’instauration orale, la dose initiale recommandée de rilpivirine injectable chez les adultes est d’une injection intramusculaire unique de 900 mg.
Injection d’entretien (600 mg correspondant à 2 mL)
Après l’injection d’initiation, la dose de rilpivirine recommandée pour les injections d’entretien chez les adultes est d’une injection intramusculaire mensuelle unique de 600 mg. Les patients peuvent recevoir les injections jusqu’à 7 jours avant ou 7 jours après la date prévue de l’injection mensuelle.
Tableau 2 : Schéma posologique recommandé pour l’injection intramusculaire mensuelle chez les patients adultes | ||
Médicament | Injection d’initiation | Injections d’entretien |
Commencer l’injection le dernier jour du traitement ARV en cours ou du traitement d’instauration orale (s’il est utilisé) | Un mois après l’injection d’initiation et tous les mois suivants | |
Rilpivirine | 900 mg | 600 mg |
Cabotégravir | 600 mg | 400 mg |
Administration tous les 2 mois
Injections d’initiation à 1 mois d’intervalle (900 mg correspondant à 3 mL)
Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou de l’instauration orale, la dose initiale recommandée de rilpivirine injectable chez les adultes est d’une injection intramusculaire unique de 900 mg.
Un mois plus tard, une deuxième injection intramusculaire de 900 mg doit être administrée. Les patients peuvent recevoir la seconde injection de 900 mg jusqu’à 7 jours avant ou 7 jours après la date d’administration prévue.
Injections d’entretien à 2 mois d’intervalle (900 mg correspondant à 3 mL)
Après les injections d’initiation, la dose de rilpivirine recommandée pour l’injection d’entretien chez les adultes est d’une injection intramusculaire unique de 900 mg administrée tous les 2 mois. Les patients peuvent recevoir des injections jusqu’à 7 jours avant ou 7 jours après la date prévue de l’injection tous les 2 mois.
Tableau 3 : Schéma posologique recommandé pour l’injection intramusculaire tous les 2 mois chez les patients adultes | ||
Médicament | Injections d’initiation | Injections d’entretien |
Commencer l’injection le dernier jour du traitement ARV en cours ou du traitement d’instauration orale (s’il est utilisé). Un mois plus tard, une seconde injection d’initiation doit être administrée. | Deux mois après la dernière injection d’initiation et tous les 2 mois suivants | |
Rilpivirine | 900 mg | 900 mg |
Cabotégravir | 600 mg | 600 mg |
Recommandations posologiques lors du passage des injections mensuelles aux injections tous les 2 mois
Les patients passant d’un schéma d’entretien avec des injections mensuelles à un schéma d’entretien avec des injections tous les 2 mois doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 900 mg de REKAMBYS un mois après la dernière injection d’entretien de 600 mg de REKAMBYS, puis ensuite 900 mg tous les 2 mois.
Recommandations posologiques lors du passage d’injections tous les 2 mois à des injections mensuelles
Les patients passant d’un schéma d’entretien avec des injections tous les 2 mois à un schéma d’entretien avec des injections mensuelles doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 600 mg de REKAMBYS deux mois après la dernière injection d’entretien de 900 mg de REKAMBYS, puis ensuite 600 mg tous les mois.
Oubli de doses
Les patients qui manquent une visite programmée pour une injection doivent faire l’objet d’une réévaluation clinique afin de s’assurer que la reprise du traitement est appropriée. Voir les Tableaux 4 et 5 pour les recommandations d’administration après une injection oubliée.
Oubli d’une injection mensuelle (administration par voie orale pour remplacer jusqu’à 2 injections mensuelles consécutives)
Si un patient estime qu’il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de rilpivirine [25 mg] une fois par jour et un comprimé de cabotégravir [30 mg] une fois par jour) peut être utilisé pour remplacer jusqu’à 2 injections mensuelles consécutives. Des données limitées sont disponibles sur le relais par voie orale avec d'autres traitements antirétroviraux (ARV) pleinement actifs (principalement à base d'INI), voir rubrique 5.1.
La première dose du traitement par voie orale doit être prise 1 mois (± 7 jours) après les dernières doses d’injection de REKAMBYS et de cabotégravir. L’administration par injection doit être reprise le dernier jour de l’administration orale conformément aux recommandations du Tableau 4.
S’il faut compenser un écart de plus de deux mois, c.-à-d., en cas de manquement de plus de deux injections mensuelles, un autre traitement par voie orale doit être instauré un mois (± 7 jours) après la dernière injection de REKAMBYS.
Tableau 4 : Recommandations posologiques de REKAMBYS après des injections manquées ou après un traitement par voie orale chez les patients recevant une injection mensuelle | |
Temps écoulé depuis la dernière injection | Recommandation |
≤ 2 mois : | Poursuivre avec le schéma d’injection mensuelle de 600 mg dès que possible. |
> 2 mois : | Réadministrer une dose de 900 mg, puis poursuivre avec le schéma d’injection mensuelle de 600 mg. |
Oubli d’une injection tous les 2 mois (administration orale pour remplacer 1 injection tous les 2 mois)
Si un patient estime qu’il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de rilpivirine [25 mg] une fois par jour et un comprimé de cabotégravir [30 mg] une fois par jour) peut être utilisé pour remplacer une visite d’injection « tous les 2 mois ». Des données limitées sont disponibles sur le relais par voie orale avec d’autres traitements ARV pleinement actifs (principalement à base d'INI), voir rubrique 5.1.
La première dose du traitement par voie orale doit être prise deux mois (± 7 jours) après les dernières doses d’injection de REKAMBYS et de cabotégravir. L’administration par injection doit être reprise le dernier jour de l’administration orale, conformément aux recommandations du Tableau 5.
S’il faut compenser un écart de plus de deux mois, c.-à-d., en cas de manquement de plus d’une injection « tous les 2 mois », un autre traitement par voie orale doit être instauré deux mois (± 7 jours) après la dernière injection de REKAMBYS.
Tableau 5 : Recommandations posologiques de REKAMBYS après des injections manquées ou après un traitement par voie orale chez les patients recevant une injection tous les 2 mois | ||
Visite d’injection manquée | Temps écoulé depuis la dernière injection | Recommandation (toutes les injections sont de 3 mL) |
Injection 2 | ≤ 2 mois | Reprendre avec une injection de 900 mg dès que possible puis poursuivre avec le schéma d’injection tous les 2 mois. |
> 2 mois | Réadministrer une dose de 900 mg, suivie par une seconde injection d’initiation de 900 mg un mois plus tard. Puis suivre le schéma d’injection tous les 2 mois. | |
Injection 3 ou ultérieure | ≤ 3 mois | Reprendre avec une injection de 900 mg dès que possible puis poursuivre avec le schéma d’injection tous les 2 mois. |
> 3 mois | Réadministrer une dose de 900 mg, suivie par une seconde injection d’initiation de 900 mg un mois plus tard. Puis suivre le schéma d’injection tous les 2 mois. |
Populations particulières
Personnes âgées
Les informations disponibles sur l’utilisation de REKAMBYS chez les patients âgés de > 65 ans sont limitées. Aucune adaptation posologique de REKAMBYS n’est nécessaire chez les patients âgés (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère ou d’une insuffisance rénale terminale, l’association de REKAMBYS avec un inhibiteur puissant du CYP3A ne doit être utilisée que si les bénéfices sont supérieurs au risque. Les patients présentant une clairance de la créatinine estimée < 50 mL/min/1,73 m2 n’ont pas été inclus dans les études de Phase 3. Aucune donnée n’est disponible chez les sujets recevant une dialyse, bien que des différences de pharmacocinétique ne soient pas attendues dans cette population (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B), mais la prudence est recommandée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée. Aucune donnée n’est disponible chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) ; par conséquent, REKAMBYS n’est pas recommandé chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de REKAMBYS chez les enfants et les adolescents âgés de < 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Pour administration intramusculaire.
Des précautions doivent être prises pour éviter une injection accidentelle de REKAMBYS dans un vaisseau sanguin. La suspension doit être injectée lentement (voir rubrique 4.4).
Avant l’administration, le flacon de REKAMBYS doit être amené à température ambiante.
REKAMBYS doit être administré par un professionnel de santé. Pour les instructions concernant l’administration, voir les « Instructions d’utilisation » de la notice. Ces instructions doivent être attentivement suivies lors de la préparation de la suspension injectable afin d’éviter les fuites.
REKAMBYS doit toujours être co-administré avec le cabotégravir injectable. Les injections de REKAMBYS et de cabotégravir doivent être administrées au cours de la même visite, sur des sites d’injection distincts dans le muscle fessier. L’ordre des injections est sans importance.
Lors de l’administration de REKAMBYS, le professionnel de santé doit tenir compte de l’indice de masse corporelle (IMC) du patient afin de s’assurer que la longueur de l’aiguille est suffisante pour atteindre le muscle fessier. La boîte contient 1 aiguille pour injection (voir rubrique 6.5).
Le flacon doit être tenu fermement et agité vigoureusement pendant 10 secondes. Le flacon doit être retourné et la remise en suspension doit être vérifiée. La suspension doit avoir un aspect homogène. Si elle n’est pas homogène, le flacon doit être agité de nouveau. Il est normal de voir des petites bulles d’air.
Les injections doivent être administrées au niveau du site ventro-glutéal (recommandé) ou dorso-glutéal.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
REKAMBYS ne doit pas être co-administré avec les médicaments suivants, car des diminutions significatives des concentrations plasmatiques de la rilpivirine peuvent survenir (dues à l’induction enzymatique du CYP3A), ce qui peut entraîner une perte de l’effet thérapeutique de REKAMBYS (voir rubrique 4.5) :
- les anticonvulsivants carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne
- les antimycobactériens rifabutine, rifampicine, rifapentine
- le glucocorticoïde systémique dexaméthasone, sauf en cas de traitement à dose unique
- le millepertuis (Hypericum perforatum).
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés dans les études avec une administration tous les mois étaient des réactions au site d’injection (jusqu’à 84 %), des céphalées (jusqu’à 12 %) et de la fièvre (10 %).
Les EI les plus fréquemment rapportés avec une administration tous les 2 mois étaient des réactions au site d’injection (jusqu’à 76 %), des céphalées (7 %) et de la fièvre (7 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les EI identifiés pour la rilpivirine et/ou le cabotégravir sont présentés par classe de système d’organe (CSO) et par fréquence (voir Tableau 7). Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100).
Tableau 7 : Tableau récapitulatif des effets indésirables1 | ||
Classe de systèmes d’organes (CSO) MedDRA | Catégorie de fréquence | EI pour le traitement rilpivirine + cabotégravir |
Affections du système sanguin et lymphatique | Fréquent | diminution du taux de globules blancs2, diminution de l’hémoglobine2, diminution du taux de plaquettes2 |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent | syndrome de restauration immunitaire2 |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Très fréquent | augmentation du cholestérol total (à jeun)2, augmentation du cholestérol LDL (à jeun)2 |
Fréquent | diminution de l’appétit2, augmentation des triglycérides (à jeun)2 | |
Affections psychiatriques | Fréquent | dépression, anxiété, rêves anormaux, insomnie, troubles du sommeil2, humeur dépressive2 |
Affections du système nerveux | Très fréquent | céphalées |
Fréquent | sensations vertigineuses | |
Peu fréquent | somnolence, réactions vasovagales (en réponse aux injections) | |
Affections gastro-intestinales | Très fréquent | augmentation de l’amylase pancréatique2 |
Fréquent | nausées, vomissements, douleur abdominale3, flatulences, diarrhée, gêne abdominale2, sécheresse de la bouche2, augmentation de la lipase2 | |
Affections hépatobiliaires | Peu fréquent | hépatotoxicité |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent | éruption cutanée4 |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fréquent | myalgie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Très fréquent | réactions au site d’injection (douleur et gêne, nodule, induration), fièvre5 |
Fréquent | réactions au site d’injection (gonflement, érythème, prurit, ecchymoses, sensation de chaleur, hématome), fatigue, asthénie, malaise | |
Peu fréquent | réactions au site d’injection (cellulite, abcès, anesthésie, hémorragie, changement de couleur) | |
Investigations | Fréquent | augmentation du poids |
Peu fréquent | augmentation des transaminases, augmentation de la bilirubine sanguine | |
1 La fréquence des EI identifiés est basée sur tous les cas rapportés de survenue d’événements et ne se limite pas à ceux considérés par l’investigateur comme au moins possiblement liés. |
Le profil de sécurité global dans l’étude FLAIR aux semaines 96 et 124 était comparable à celui observé à la semaine 48, sans nouvelles données de sécurité identifiées. Dans la phase d’extension de l’étude FLAIR, il n’y a pas eu de nouveau signal de sécurité identifié après l’initiation du traitement injectable par rilpivirine et cabotégravir directement par injection lié à l’absence de phase d’instauration orale.
Description de certains effets indésirables
Réactions locales au site d’injection (RSI)
Jusqu’à 1 % des sujets ont arrêté le traitement par la rilpivirine injectable et le cabotégravir injectable en raison de RSI.
Les réactions au site d’injection étaient généralement d’intensité légère (grade 1, chez 70 %-75 % des sujets) ou modérée (grade 2, chez 27 %-36 % des sujets). 3 à 4 % des patients ont présenté des RSI sévères (grade 3). La durée médiane des événements de RSI était de 3 jours. Le pourcentage de patients signalant des RSI a diminué au fil du temps.
Augmentation du poids corporel
A la semaine 48, dans les études de Phase 3 FLAIR et ATLAS, les patients ayant reçu de la rilpivirine plus du cabotégravir présentaient une prise de poids médiane de 1,5 kg ; les patients du groupe ayant continué leur traitement antirétroviral en cours (TAC) présentaient une prise de poids médiane de 1,0 kg (analyse groupée).
Dans chacune des études FLAIR et ATLAS, la prise de poids médiane était respectivement de 1,3 kg et 1,8 kg dans les bras rilpivirine plus cabotégravir, contre 1,5 kg et 0,3 kg dans les bras TAC.
A la semaine 48, dans ATLAS-2M, la prise de poids médiane dans les bras d’administration mensuelle et tous les 2 mois de rilpivirine + cabotégravir était de 1,0 kg.
Modifications des tests biologiques
Des transaminases (ALAT/ASAT) augmentées ont été observées chez les sujets recevant rilpivirine plus cabotégravir au cours des études cliniques. Ces élévations étaient principalement imputables à une hépatite virale aiguë. Quelques sujets sous traitement par rilpivirine orale plus cabotégravir oral ont présenté des élévations des transaminases attribuées à une suspicion d’hépatotoxicité médicamenteuse ; ces changements ont été réversibles à l’arrêt du traitement.
De faibles augmentations, non progressives, de la bilirubine totale (sans ictère clinique) ont été observées avec le traitement par rilpivirine plus cabotégravir. Ces changements ne sont pas considérés comme cliniquement pertinents car ils reflètent probablement une compétition entre le cabotégravir et la bilirubine non conjuguée pour une voie de clairance commune (UGT1A1).
Des lipases augmentées ont été observées au cours des essais cliniques avec rilpivirine plus cabotégravir. Des augmentations de la lipase de grade 3 et 4 sont survenues à une incidence plus élevée avec rilpivirine plus cabotégravir qu’avec le TAC. Ces augmentations étaient généralement asymptomatiques et n’ont pas conduit à l’arrêt de rilpivirine plus cabotegravir. Un cas fatal de pancréatite avec une augmentation de la lipase de grade 4 et des facteurs confondants (dont un antécédent de pancréatite) a été rapporté dans l’étude ATLAS-2M et pour lequel le lien de causalité avec le traitement injectable n’a pas pu être exclu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
www.afmps.be
Division Vigilance
Site internet : www.notifieruneffetindesirable.be
E-mail : adr@fagg-afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé
Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B‑2340 Beerse
Belgique
8. NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
600 mg: EU/1/20/1482/001
900 mg: EU/1/20/1482/002
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
11/04/2024
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription |
---|---|---|---|---|---|
4299707 | REKAMBYS 900MG SUSP INJ LIB.PROL. FL 1 X 3ML | J05AG05 | € 525,76 | - | Oui |