RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Dovato 50 mg/300 mg comprimés pelliculés
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient du dolutégravir sodique correspondant à 50 mg de dolutégravir et 300 mg de lamivudine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Comprimé pelliculé blanc, ovale, biconvexe d’environ 18,5x 9,5 mm, gravé « SV 137 » sur une face.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Dovato est indiqué dans le traitement de l'infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1), chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 12 ans et pesant au moins 40 kg, sans résistance connue ou suspectée à la classe des inhibiteurs d’intégrase, ou à la lamivudine (voir rubrique 5.1).
4.2 Posologie et mode d’administration
Dovato doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le VIH.
Posologie
Adultes et adolescents (de plus de 12 ans et pesant au moins 40 kg)
La dose recommandée de Dovato chez l’adulte et l’adolescent est d’un comprimé de 50 mg/300 mg par jour.
Adaptation posologique
Le dolutégravir est disponible séparément dans le cas où une adaptation posologique serait indiquée en raison d’interactions médicamenteuses (par ex, rifampicine, carbamazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, phénobarbital, millepertuis, étravirine (sans inhibiteur de protéase boosté), éfavirenz, névirapine, ou tipranavir/ritonavir, voir rubriques 4.4 et 4.5). Dans ces cas, le médecin doit se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit du dolutégravir.
Omission de doses
En cas d’oubli d’une dose de Dovato, le patient doit prendre Dovato dès que possible s’il reste plus de 4 heures avant la dose suivante. S’il reste moins de 4 heures avant la prise suivante, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit simplement poursuivre son traitement habituel.
Sujets âgés
Les données concernant l’utilisation de Dovato chez les patients âgés de 65 ans et plus sont limitées. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
L’administration de Dovato n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 30 mL/min (voir rubrique 5.2). Aucun ajustement de dose n’est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale légère ou modérée. Cependant, l'exposition à la lamivudine est significativement augmentée chez les patients ayant une clairance de la créatinine < 50 mL/min (voir rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh grade A ou B). Il n’y a pas de données disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh grade C) ; Dovato doit par conséquent être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Dovato n’ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de 12 ans et les adolescents pesant moins de 40 kg. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Voie orale.
Dovato peut être pris avec ou sans nourriture (voir rubrique 5.2).
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients listés en rubrique 6.1.
Co-administration avec des médicaments à marge thérapeutique étroite qui sont substrats du transporteur de cations organiques (OCT) 2, incluant notamment la fampridine (également connue sous le nom de dalfampridine ; voir rubrique 4.5).
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les céphalées (3%), les diarrhées (2%), les nausées (2%) et les insomnies (2%).
L’effet indésirable le plus sévère rapporté avec le dolutégravir a été une réaction d’hypersensibilité caractérisée notamment par une éruption cutanée et une atteinte hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables issus des études cliniques et des notifications post-commercialisation sont listés par classe de systèmes d’organes et fréquence dans le Tableau 2. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Table 2: Tableau récapitulatif des effets indésirables de Dovato sur la base des données issues des études cliniques et des notifications post-commercialisation avec Dovato et ses composants individuels
Fréquence | Effet indésirable |
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Peu fréquent : | neutropénie, anémie, thrombocytopénie |
Très rare : | érythroblastopénie |
Affections du système immunitaire : | |
Peu fréquent : | hypersensibilité (voir rubrique 4.4), syndrome de restauration immunitaire (voir rubrique 4.4) |
Troubles du métabolisme et de la nutrition : | |
Très rare : | acidose lactique |
Affections psychiatriques : | |
Fréquent : | dépression, anxiété, insomnie, rêves anormaux |
Peu fréquent : Rare : | idées suicidaires*, tentative de suicide*, attaque de panique ------------------------------------------------------------------------------- suicide* *en particulier chez les patients ayant des antécédents de dépression ou de maladie psychiatrique. |
Affections du système nerveux : | |
Très fréquent : | céphalées |
Fréquent : | sensations vertigineuses, somnolence |
Très rare : | neuropathie périphérique, paresthésie |
Affections gastro-intestinales : | |
Très fréquent : | nausées, diarrhées |
Fréquent : | vomissements, flatulences, douleur/gêne abdominale |
Rare : | pancréatite |
Affections hépatobiliaires : | |
Fréquent : | élévation de l’alanine aminotransférase (ALAT) et/ou de l’aspartate aminotransférase (ASAT) |
Peu fréquent : | hépatite |
Rare : | insuffisance hépatique aigue1, augmentation de la bilirubine2 |
Affections de la peau et du tissu sous cutané | |
Fréquent : | éruption cutanée, prurit, alopécie |
Rare : | angioedème |
Affections musculo-squelettiques et systémiques : | |
Fréquent : | arthralgie, troubles musculaires (incluant myalgie) |
Rare : | rhabdomyolyse |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration : | |
Fréquent : | fatigue |
Investigations : | |
Fréquent : | élévation de la créatine phosphokinase (CPK), augmentation du poids |
Rare : | élévation de l’amylase |
1 Cet effet indésirable a été identifié au cours de la surveillance post-commercialisation du dolutégravir utilisé en association avec d’autres antirétroviraux. La fréquence rare a été estimée sur la base des notifications post-commercialisation. |
Description de certains effets indésirables
Anomalies biologiques
Le dolutégravir a été associé à des augmentations de la créatinine sérique survenant au cours de la première semaine de traitement lorsqu’il était administré avec d’autres médicaments antirétroviraux. Des augmentations de la créatinine sérique ont été rapportées au cours des quatre premières semaines de traitement avec dolutégravir plus lamivudine puis une stabilisation a été observée pendant 48 semaines. Dans les études combinées GEMINI, une variation moyenne de 10,3 µmol/L (entre ‑36,3 et 55,7 µmol/L) par rapport à l’inclusion à été observée à l’issue des 48 semaines de traitement. Ces variations sont liées à l’effet inhibiteur du dolutégravir sur les transporteurs tubulaires rénaux de la créatinine. Ces variations ne sont pas considérées comme cliniquement pertinentes et ne se traduisent pas par un changement du débit de filtration glomérulaire.
Infection concomitante par le virus de l’hépatite B ou C
Des patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C ont été autorisés à participer aux études de
phase III du dolutégravir (formulation individuelle), sous réserve que les valeurs à l’inclusion des tests de la fonction hépatique aient été inférieures ou égales à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN). Globalement, le profil de sécurité chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C était similaire à celui observé chez les patients non co-infectés par le virus de l’hépatite B ou C, bien que les taux d’anomalies des ASAT et ALAT aient été plus élevés dans le sous-groupe de patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C au sein de tous les groupes de traitement. Des élévations des tests de la fonction hépatique compatibles avec un syndrome de restauration immunitaire ont été observées chez certains sujets co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C au début du traitement par dolutégravir, en particulier chez ceux dont le traitement contre l’hépatite B avait été arrêté (voir rubrique 4.4).
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Ostéonécrose
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies auto-immunes (telle que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportées ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Il n’y a pas de données issues d’études cliniques sur les effets de Dovato dans la population pédiatrique. Les composants individuels ont été étudiés chez l’adolescent (de 12 à 17 ans).
Sur la base des données limitées disponibles chez les adolescents (de 12 à 17 ans) traités avec la formulation individuelle du dolutégravir ou de la lamivudine utilisés en association avec d’autres antirétroviraux, il n’y a pas eu d’autres types d’effets indésirables que ceux observés dans la population adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration :
Belgique www.afmps.be Division Vigilance Site internet: www.notifieruneffetindesirable.be e-mail: adr@fagg-afmps.be | Luxembourg ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance |
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays - Bas
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/19/1370/001
EU/1/19/1370/002
EU/1/19/1370/003
EU/1/19/1370/004
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
19 juillet 2024 (version 15)
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription |
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3966579 | DOVATO 50MG/300MG FLACON COMP PELL 30 | J05AR25 | € 685,31 | - | Oui |