ANNEXE I
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Triumeq 50 mg/600 mg/300 mg, comprimés pelliculés
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg de dolutégravir (sous forme sodique), 600 mg d'abacavir (sous forme sulfate) et 300 mg de lamivudine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Comprimé pelliculé violet, ovale, biconvexe d’environ 22 x 11 mm, gravé « 572 Tri » sur une face.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Triumeq est indiqué dans le traitement de l'infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes, les adolescents et les enfants pesant au moins 25 kg (voir rubriques 4.4 et 5.1).
Avant de débuter un traitement contenant de l'abacavir, le dépistage de l'allèle HLA-B*5701 doit être réalisé chez tout patient infecté par le VIH, quelle que soit son origine ethnique (voir rubrique 4.4). L'abacavir ne doit pas être utilisé chez les patients porteurs de l'allèle HLA-B*5701.
4.2 Posologie et mode d’administration
Triumeq doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le VIH.
Posologie
Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg)
La posologie recommandée est d’un comprimé une fois par jour.
Triumeq comprimés pelliculés ne doit pas être administré aux adultes, adolescents ou enfants pesant moins de 25 kg, car c’est une association fixe ne permettant pas de réduction de la posologie. Triumeq comprimés dispersibles doit être administré aux enfants âgés d’au moins 3 mois et pesant au moins 6 kg à moins de 25 kg.
Chaque substance active (dolutégravir, abacavir ou lamivudine) est disponible séparément au cas où une interruption du traitement ou un ajustement de la posologie de l’une des substances actives est nécessaire. Dans ces deux cas, le médecin devra se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit de chacun de ces médicaments.
Une dose séparée de dolutégravir (comprimés pelliculés ou comprimés dispersibles) est nécessaire lorsqu'un ajustement de la dose est indiqué en raison d'interactions médicamenteuses, par exemple, rifampicine, carbamazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, phénobarbital, millepertuis, étravirine (sans inhibiteurs de protéase boostés), éfavirenz, névirapine ou tipranavir/ritonavir (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Comprimés dispersibles
Triumeq est disponible sous forme de comprimés dispersibles pour les patients âgés d’au moins 3 mois et pesant au moins 6 kg à moins de 25 kg. La biodisponibilité du dolutégravir contenu dans les comprimés pelliculés et les comprimés dispersibles n'est pas comparable ; par conséquent, ils ne sont pas directement interchangeables (voir rubrique 5.2).
Omission de doses
En cas d’oubli d’une dose de Triumeq, le patient doit la prendre dès que possible s’il reste plus de 4 heures avant la dose suivante. S’il reste moins de 4 heures avant la prise suivante, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit simplement poursuivre son traitement habituel.
Populations spécifiques
Sujets âgés
Les données concernant l’utilisation du dolutégravir, de l’abacavir et de la lamivudine chez les patients âgés de 65 ans et plus sont limitées. Aucun élément n’indique que les patients âgés doivent recevoir une dose différente de celle donnée aux patients adultes plus jeunes (voir rubrique 5.2). Une attention particulière devra être portée en raison de modifications liées à l’âge, telles qu'une diminution de la fonction rénale et une altération des paramètres hématologiques.
Insuffisance rénale
L'administration de Triumeq n'est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 30 mL/min (voir rubrique 5.2). Aucun ajustement de dose n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale légère ou modérée. Cependant, l'exposition à la lamivudine est significativement augmentée chez les patients ayant une clairance de la créatinine < 50 mL/min (voir rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique
L'abacavir est principalement métabolisé au niveau hépatique. Aucune donnée clinique n'est disponible chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, par conséquent, l'utilisation de Triumeq n'est pas recommandée, à moins qu'elle ne soit estimée nécessaire. Les patients ayant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh de 5-6) devront faire l'objet d'une étroite surveillance, incluant si possible un contrôle des concentrations plasmatiques d'abacavir (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Triumeq chez les enfants âgés de moins de 3 mois ou pesant moins de 6 kg n’ont pas encore été établies.
Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation posologique ne peut être donnée.
Mode d’administration
Voie orale.
Triumeq peut être pris avec ou sans nourriture (voir rubrique 5.2).
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Co-administration avec des médicaments à marge thérapeutique étroite qui sont substrats du transporteur de cations organiques (OCT) 2, incluant notamment la fampridine (également connue sous le nom de dalfampridine ; voir rubrique 4.5).
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés, reliés au dolutégravir et à l’association abacavir/lamivudine ont été des nausées (12%), des insomnies (7%), des sensations vertigineuses (6%) et des céphalées (6%).
La plupart des effets listés dans le tableau ci-après surviennent fréquemment (nausées, vomissements, diarrhée, fièvre, léthargie, éruption cutanée) chez les patients présentant une réaction d’hypersensibilité à l’abacavir. Par conséquent, chez les patients présentant un de ces symptômes, la présence d’une réaction d’hypersensibilité doit être soigneusement recherchée (voir rubrique 4.4). Des cas d'érythème polymorphe, de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de Lyell, pour lesquels l'hypothèse d'une réaction d'hypersensibilité à l'abacavir n'a pu être exclue, ont été très rarement rapportés. Dans ces cas, les médicaments contenant de l'abacavir doivent être définitivement arrêtés.
L’effet indésirable le plus sévère, relié au traitement par le dolutégravir et l’association abacavir/lamivudine, observé chez des patients, a été une réaction d’hypersensibilité caractérisée notamment par une éruption cutanée et une atteinte hépatique sévère (voir rubrique 4.4 et le paragraphe « Description de certains effets indésirables » dans cette rubrique).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables avec les composants de Triumeq, issus des études cliniques et des données après commercialisation, sont listés dans le tableau 2 par classe de systèmes d’organes et fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (<1/10 000).
Tableau 2 : Tableau récapitulatif des effets indésirables liés à l’association dolutégravir + abacavir/lamivudine issus d’une analyse des données groupées : des études cliniques de phase IIb à IIIb ou après commercialisation ; et des effets indésirables liés au traitement par dolutégravir, abacavir et lamivudine, observés au cours des études cliniques et après commercialisation, lorsqu’ils sont utilisés avec d’autres antirétroviraux.
Fréquence | Effet indésirable | |
Affections hématologiques et du système lymphatique : | ||
Peu fréquent : | Neutropénie1, anémie1, thrombocytopénie1 | |
Très rare : | érythroblastopénie 1 | |
Affections du système immunitaire : | ||
Fréquent : | hypersensibilité (voir rubrique 4.4) | |
Peu fréquent : | syndrome de restauration immunitaire (voir rubrique 4.4) | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition : | ||
Fréquent : | anorexie1 | |
Peu fréquent : | hypertriglycéridémie, hyperglycémie | |
Très rare : | acidose lactique1 | |
Affections psychiatriques : | ||
Très fréquent : | Insomnie | |
Fréquent : | rêves anormaux, dépression, anxiété1,cauchemars, troubles du sommeil | |
Peu fréquent : | Idées suicidaires ou tentative de suicide (en particulier chez les patients ayant des antécédents de dépression ou de maladie psychiatrique), attaque de panique | |
Rare : | suicide (en particulier chez les patients ayant des antécédents de dépression ou de maladie psychiatrique) | |
Affections du système nerveux : | ||
Très fréquent : | Céphalées | |
Fréquent : | sensations vertigineuses, somnolence, léthargie1 | |
Très rare : | neuropathie périphérique1, paresthésie1 | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : | ||
Fréquent : | toux1, symptomatologie nasale1 | |
Affections gastro-intestinales : | ||
Très fréquent : | nausées, diarrhées | |
Fréquent : | vomissements, flatulences, douleur abdominale, douleur abdominale haute, distension abdominale, gêne abdominale, reflux gastro-œsophagien, dyspepsie | |
Rare : | pancréatite1 | |
Affections hépatobiliaires : | ||
Fréquent : | Elévation de l’alanine aminotransférase (ALAT) et/ou de l’aspartate aminotransférase (ASAT) | |
Peu fréquent : | hépatite | |
Rare : | Insuffisance hépatique aiguë1, augmentation de la bilirubine2 | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : | ||
Fréquent : | rash, prurit, alopécie1 | |
Très rare : | érythème polymorphe1, syndrome de Stevens-Johnson1, syndrome de Lyell1 | |
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif : | ||
Fréquent : | Arthralgies1, troubles musculaires1 (dont myalgie1) | |
Rare : | rhabdomyolyse1 | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration : | ||
Très fréquent : | Fatigue | |
Fréquent : | asthénie, fièvre1, malaise1 | |
Investigations : | ||
Fréquent : | Elévation de la créatine phosphokinase (CPK), augmentation du poids | |
Rare : | Elévation de l’amylase 1 | |
1Cet effet indésirable a été observé au cours d’études cliniques ou après commercialisation pour le dolutégravir, l’abacavir ou la lamivudine utilisés avec d’autres antirétroviraux ou après la commercialisation de Triumeq. | ||
Description de certains effets indésirables
Réactions d’hypersensibilité
L’abacavir et le dolutégravir sont tous deux associés à un risque de réactions d’hypersensibilité, qui ont été plus fréquemment observées avec l’abacavir. Les réactions d’hypersensibilité observées pour chacun de ces médicaments (décrites ci-dessous) présentent quelques caractéristiques communes telles que la fièvre et/ou une éruption cutanée ainsi que d’autres symptômes traduisant une atteinte multi-organe. Le délai d’apparition de ces réactions a été généralement de 10 à 14 jours, que ce soit pour les réactions associées à l’abacavir ou au dolutégravir, bien que les réactions liées à l’abacavir puissent survenir à tout moment au cours du traitement. Le traitement par Triumeq doit être arrêté immédiatement si une réaction d’hypersensibilité ne peut être exclue sur la base de la clinique. Le traitement par Triumeq, ou par tout autre médicament contenant de l’abacavir ou du dolutégravir ne doit jamais être réintroduit. Se référer à la rubrique 4.4 pour plus de détails concernant la prise en charge du patient en cas de suspicion de réaction d’hypersensibilité avec Triumeq.
Hypersensibilité au dolutégravir
Les symptômes ont inclus des éruptions cutanées, des symptômes généraux, et parfois des dysfonctionnements d’organe, comme des atteintes hépatiques sévères.
Hypersensibilité à l’abacavir | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Eruption cutanée (habituellement maculopapuleuse ou urticarienne). |
Affections gastro-intestinales | Nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, ulcérations buccales. |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée, toux, maux de gorge, syndrome de détresse respiratoire de l’adulte, insuffisance respiratoire. |
Effets divers | Fièvre, léthargie, malaise, œdème, lymphadénopathie, hypotension artérielle, conjonctivite, anaphylaxie. |
Affections du système nerveux / Affections psychiatriques | Céphalées, paresthésie. |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Lymphopénie. |
Affections hépatobiliaires | Perturbations du bilan hépatique, hépatite, insuffisance hépatique. |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Myalgie, rarement rhabdomyolyse, arthralgie, élévation de la créatine phosphokinase. |
Affections du rein et des voies urinaires | Elévation de la créatinine, insuffisance rénale. |
Les symptômes liés à cette réaction d’hypersensibilité s’aggravent avec la poursuite du traitement et peuvent menacer le pronostic vital ; dans de rares cas, ils ont été fatals.
La reprise du traitement par abacavir après une réaction d’hypersensibilité entraîne une réapparition rapide des symptômes en quelques heures. Cette récidive est généralement plus sévère que l’épisode initial et peut entraîner une hypotension menaçant le pronostic vital, et conduire au décès. Dans de rare cas, des réactions similaires sont également apparues chez des patients après reprise du traitement par abacavir, alors que ceux-ci n’avaient présenté qu’un seul des symptômes évocateurs d’une réaction d’hypersensibilité (voir ci-dessus) préalablement à l’arrêt du traitement par l’abacavir ; très rarement des réactions ont également été observées chez des patients pour lesquels le traitement a été réintroduit alors qu’ils ne présentaient au préalable aucun symptôme d’hypersensibilité (c’est-à-dire des patients précédemment considérés comme tolérants l’abacavir).
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Ostéonécrose
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des cas d’affections auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir rubrique 4.4).
Anomalies biologiques
Des augmentations de la créatinine sérique ont été rapportées au cours de la première semaine de traitement par le dolutégravir puis une stabilisation a été observée pendant 96 semaines. Dans l’étude SINGLE, une variation moyenne de 12,6 µmol/L par rapport à l’inclusion a été observée à l’issue des 96 semaines de traitement. Ces variations ne sont pas considérées comme cliniquement significatives car elles ne se traduisent pas par un changement du débit de filtration glomérulaire.
Des élévations asymptomatiques de la créatine phosphokinase (CPK), principalement associées à une activité physique, ont également été rapportées lors du traitement par le dolutégravir.
Infection concomitante par le virus de l’hépatite B ou C
Des patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C ont été autorisés à participer aux études de phase III du dolutégravir, sous réserve que les valeurs à l’inclusion des tests de la fonction hépatique soient inférieures ou égales à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN). Globalement, le profil de sécurité chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C était similaire à celui observé chez les patients non co-infectés par le virus de l’hépatite B ou C, bien que les taux d’anomalies des ASAT et ALAT aient été plus élevés dans le sous-groupe de patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C au sein de tous les groupes de traitement.
Population pédiatrique
D'après les données de l'étude IMPAACT 2019 menée auprès de 57 enfants infectés par le VIH-1 (âgés de moins de 12 ans et pesant au moins 6 kg) qui ont reçu les doses recommandées de Triumeq sous forme de comprimés pelliculés ou de comprimés dispersibles, il n'y a pas eu d’autres effets indésirables que ceux observés dans la population adulte.
Sur la base des données disponibles chez les nourrissons, les enfants et les adolescents traités avec du dolutégravir en association avec d’autres antirétroviraux, il n’y a pas eu d’autres effets indésirables identifiés que ceux observés dans la population adulte.
Les formulations individuelles de l’abacavir et de la lamivudine ont été étudiées séparément et en association, associé à un traitement antirétroviral, chez des patients pédiatriques infectés par le VIH, naïfs de tout traitement antirétroviral, et préalablement traités par des antirétroviraux (les données disponibles sur l’utilisation de l’abacavir et de la lamivudine chez le nourrisson de moins de trois mois sont limitées). Aucun type d’effet indésirable supplémentaire n’a été observé par rapport à ceux observés dans la population adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration :
Belgique | Luxembourg |
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/14/940/001
EU/1/14/940/002
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
27 mai 2024 (v33)
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription |
---|---|---|---|---|---|
3214467 | TRIUMEQ 50MG/600MG/300MG COMP PELL 30 | J05AR13 | € 883,35 | - | Oui |