1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
NICOTIBINE®
(isoniazide)
(isoniazide)
2. COMPOSITION
Isoniazidum 300 mg - Lactosum monohydricum - Talcum - Magnesii stearas- Maydis amylum q.s. pro compr. uno.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés pour administration orale.
4. INFORMATION CLINIQUE
4.1 Indications thérapeutiques
. A titre curatif :
- L'isoniazide est actif dans toutes les formes de tuberculose causées par les Mycobactérium tuberculosis sensibles.
- Dans les formes actives, il doit être associé à la rifampicine et/ou à d'autres antituberculeux.
. A titre de chimioprophylaxie :
- L'isoniazide est indiqué en monothérapie comme thérapeutique préventive à titre de chimioprophylaxie :
a) chez des personnes du cercle familial, ou d'autres personnes, ayant été au contact de personnes récemment infectées par le bacille de la tuberculose et n'étant pas antérieurement immunisées;
b) chez des personnes qui réagissent positivement à la tuberculine, dont le cliché du thorax montre des lésions tuberculeuses non évolutives et chez lesquelles il n'a pas été possible de mettre le bacille de Koch en évidence par des cultures, ou qui n'ont pas des antécédents de chimiothérapie adéquats;
c) chez les malades récemment infectés;
d) chez des anciens patients tuberculeux ou chez les malades présentant une réaction positive à la tuberculine, dans des situations cliniques particulières augmentant les risques de réveil tuberculeux, par exemple, ceux qui sont soumis à une thérapeutique prolongée par les glucocorticoïdes, à une thérapeutique immunosuppressive, ceux qui sont atteints de maladies hématologiques de type leucémie ou maladie de Hodgkin, de diabète sévère, les silicotiques et les gastrectomisés;
e) enfin, chez les individus présentant une réaction positive à la tuberculine : un traitement sera instauré chez les sujets de moins de 6 ans et est hautement recommandé chez les sujets de moins de 35 ans.
- Le risque d'hépatite doit être mis en balance avec le risque de développer une tuberculose chez les patients âgés de plus de 35 ans et présentant une réaction positive à la tuberculine.
- L'isoniazide est actif dans toutes les formes de tuberculose causées par les Mycobactérium tuberculosis sensibles.
- Dans les formes actives, il doit être associé à la rifampicine et/ou à d'autres antituberculeux.
. A titre de chimioprophylaxie :
- L'isoniazide est indiqué en monothérapie comme thérapeutique préventive à titre de chimioprophylaxie :
a) chez des personnes du cercle familial, ou d'autres personnes, ayant été au contact de personnes récemment infectées par le bacille de la tuberculose et n'étant pas antérieurement immunisées;
b) chez des personnes qui réagissent positivement à la tuberculine, dont le cliché du thorax montre des lésions tuberculeuses non évolutives et chez lesquelles il n'a pas été possible de mettre le bacille de Koch en évidence par des cultures, ou qui n'ont pas des antécédents de chimiothérapie adéquats;
c) chez les malades récemment infectés;
d) chez des anciens patients tuberculeux ou chez les malades présentant une réaction positive à la tuberculine, dans des situations cliniques particulières augmentant les risques de réveil tuberculeux, par exemple, ceux qui sont soumis à une thérapeutique prolongée par les glucocorticoïdes, à une thérapeutique immunosuppressive, ceux qui sont atteints de maladies hématologiques de type leucémie ou maladie de Hodgkin, de diabète sévère, les silicotiques et les gastrectomisés;
e) enfin, chez les individus présentant une réaction positive à la tuberculine : un traitement sera instauré chez les sujets de moins de 6 ans et est hautement recommandé chez les sujets de moins de 35 ans.
- Le risque d'hépatite doit être mis en balance avec le risque de développer une tuberculose chez les patients âgés de plus de 35 ans et présentant une réaction positive à la tuberculine.
4.2 Posologie et mode d'administration
. Pour le traitement de la tuberculose active
- L'isoniazide est utilisé en association avec d'autres antituberculeux efficaces.
- Si les bacilles deviennent résistants, l'isoniazide sera remplacé par des antituberculeux actifs sur la souche de Mycobactérium tuberculosis incriminée.
- Doses per os habituelles :
. Chez l'adulte :
5 mg/kg, en une seule prise à jeun (jusqu'à un maximum de 300 mg/jour dépendant de la sévérité de l'infection).
. Chez le nouveau-né et l'enfant :
10 mg/kg, en une seule prise à jeun (maximum de 300 mg/jour).
. Pour le traitement préventif
. Chez l'adulte :
300 mg/jour, en une seule prise à jeun
. Chez le nouveau-né et l'enfant :
10 mg/kg, en une seule prise à jeun (maximum de 300 mg/jour).
- L'administration continue d'isoniazide, pendant une période suffisante, est un élément essentiel du traitement car les taux de rechutes sont plus élevés si le traitement est arrêté prématurément.
- Au cours du traitement de la tuberculose, des organismes résistants peuvent se multiplier et l'émergence d'organismes résistants durant le traitement peut nécessiter un changement de traitement.
- L'administration concomitante de pyridoxine (vitamine B6) (entre 10 et 50 mg par jour) est recommandée chez les dénutris et chez les sujets prédisposés à une neuropathie périphérique comme les alcooliques ou les diabétiques.
- Chez les acétyleurs lents, la posologie journalière est d'environ 3 mg/kg.
- En cas d'insuffisance rénale grave, réduire les doses en fonction des taux sériques.
- L'isoniazide est utilisé en association avec d'autres antituberculeux efficaces.
- Si les bacilles deviennent résistants, l'isoniazide sera remplacé par des antituberculeux actifs sur la souche de Mycobactérium tuberculosis incriminée.
- Doses per os habituelles :
. Chez l'adulte :
5 mg/kg, en une seule prise à jeun (jusqu'à un maximum de 300 mg/jour dépendant de la sévérité de l'infection).
. Chez le nouveau-né et l'enfant :
10 mg/kg, en une seule prise à jeun (maximum de 300 mg/jour).
. Pour le traitement préventif
. Chez l'adulte :
300 mg/jour, en une seule prise à jeun
. Chez le nouveau-né et l'enfant :
10 mg/kg, en une seule prise à jeun (maximum de 300 mg/jour).
- L'administration continue d'isoniazide, pendant une période suffisante, est un élément essentiel du traitement car les taux de rechutes sont plus élevés si le traitement est arrêté prématurément.
- Au cours du traitement de la tuberculose, des organismes résistants peuvent se multiplier et l'émergence d'organismes résistants durant le traitement peut nécessiter un changement de traitement.
- L'administration concomitante de pyridoxine (vitamine B6) (entre 10 et 50 mg par jour) est recommandée chez les dénutris et chez les sujets prédisposés à une neuropathie périphérique comme les alcooliques ou les diabétiques.
- Chez les acétyleurs lents, la posologie journalière est d'environ 3 mg/kg.
- En cas d'insuffisance rénale grave, réduire les doses en fonction des taux sériques.
4.3 Contre-indications
L'isoniazide est contre-indiqué chez les malades ayant déjà présenté une réaction hépatique à l'isoniazide ou une réaction immuno-allergique telle que fièvre, frissons et douleurs articulaires ou en cas d'atteinte hépatique aiguë de n'importe quelle étiologie ou d'hypersensibilité à l'un des constituants du médicament.
4.8 Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquents sont ceux qui affectent le système nerveux et le foie.
- Réactions de type nerveux :
. Le développement de neuropathies périphériques est l'effet toxique le plus commun. Il est lié à la dose, survient plus fréquemment chez les dénutris et chez les sujets prédisposés aux névrites (par exemple : les alcooliques et les diabétique); il est généralement précédé de paresthésies au niveau des pieds et des mains.
L'incidence est plus élevée chez les "acétyleurs lents".
. D'autres effets neurotoxiques, peu communs aux doses habituelles, comportent des convulsions, une encéphalopathie toxique, une névrite et de l'atrophie optique, des troubles de la mémoire et une psychose toxique.
- Réactions gastro-intestinales :
. Elles se présentent sous forme de nausées, de vomissements, de douleurs épigastriques. Un cas de pancréatite avec réintroduction positive a été rapporté.
- Réactions hépatiques :
. Elles se présentent sous forme d'élévation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), de bilirubinémie, bilirubinurie, d'ictère, et parfois hépatite sévère quelquefois fatale.
. Les symptômes prodromiques habituels comportent de l'anorexie, des nausées, des vomissements, de la fatigue, des malaises et de la faiblesse.
. Une élévation légère et transitoire des transaminases sériques survient chez 10 à 20% des sujets prenant de l'isoniazide.
. L'anomalie survient habituellement au cours des 4 à 6 premiers mois du traitement, mais peut survenir à tout moment au cours du traitement.
. Dans la plupart des cas, les taux enzymatiques retournent à des valeurs normales, sans qu'il soit nécessaire d'arrêter le traitement.
. Dans quelques rares cas, une altération hépatique progressive survient, avec les symptômes associés.
Dans ces cas, l'administration du médicament doit être arrêtée immédiatement.
La fréquence d'atteinte hépatique progressive augmente avec l'âge. Elle est rare chez les sujets âgés de moins de 20 ans, mais survient chez près de 2,3% des sujets de plus de 50 ans.
- Réactions hématologiques :
. Elles se présentent sous forme d'agranulocytose, d'anémie hémolytique, sidéroblastique ou aplastique, de thrombocytopénie et éosinophilie.
- Réactions d'hypersensibilité :
. Elles se présentent sous forme de fièvre, d'éruptions cutanées (morbilloforme, maculopapulaire, purpura ou dermite exfoliative), lymphadénopathie, syndrome de Stevens-Johnson, vasculite et arthralgies.
- Réactions diverses :
. Elles se présentent sous forme de syndrome de type rhumatismal et de type lupus érythémateux disséminé.
- Réactions de type nerveux :
. Le développement de neuropathies périphériques est l'effet toxique le plus commun. Il est lié à la dose, survient plus fréquemment chez les dénutris et chez les sujets prédisposés aux névrites (par exemple : les alcooliques et les diabétique); il est généralement précédé de paresthésies au niveau des pieds et des mains.
L'incidence est plus élevée chez les "acétyleurs lents".
. D'autres effets neurotoxiques, peu communs aux doses habituelles, comportent des convulsions, une encéphalopathie toxique, une névrite et de l'atrophie optique, des troubles de la mémoire et une psychose toxique.
- Réactions gastro-intestinales :
. Elles se présentent sous forme de nausées, de vomissements, de douleurs épigastriques. Un cas de pancréatite avec réintroduction positive a été rapporté.
- Réactions hépatiques :
. Elles se présentent sous forme d'élévation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), de bilirubinémie, bilirubinurie, d'ictère, et parfois hépatite sévère quelquefois fatale.
. Les symptômes prodromiques habituels comportent de l'anorexie, des nausées, des vomissements, de la fatigue, des malaises et de la faiblesse.
. Une élévation légère et transitoire des transaminases sériques survient chez 10 à 20% des sujets prenant de l'isoniazide.
. L'anomalie survient habituellement au cours des 4 à 6 premiers mois du traitement, mais peut survenir à tout moment au cours du traitement.
. Dans la plupart des cas, les taux enzymatiques retournent à des valeurs normales, sans qu'il soit nécessaire d'arrêter le traitement.
. Dans quelques rares cas, une altération hépatique progressive survient, avec les symptômes associés.
Dans ces cas, l'administration du médicament doit être arrêtée immédiatement.
La fréquence d'atteinte hépatique progressive augmente avec l'âge. Elle est rare chez les sujets âgés de moins de 20 ans, mais survient chez près de 2,3% des sujets de plus de 50 ans.
- Réactions hématologiques :
. Elles se présentent sous forme d'agranulocytose, d'anémie hémolytique, sidéroblastique ou aplastique, de thrombocytopénie et éosinophilie.
- Réactions d'hypersensibilité :
. Elles se présentent sous forme de fièvre, d'éruptions cutanées (morbilloforme, maculopapulaire, purpura ou dermite exfoliative), lymphadénopathie, syndrome de Stevens-Johnson, vasculite et arthralgies.
- Réactions diverses :
. Elles se présentent sous forme de syndrome de type rhumatismal et de type lupus érythémateux disséminé.
7. TITULAIRE DE L'ENREGISTREMENT
Boîte de 30 comprimés, sous blister.
10. DERNIERE REVISION DE LA NOTICE :
Econophar SPRL
A. De Coninckstraat 13
3070 Kortenberg
FABRICANT
Erfa SA
Rue des Cultivateurs 25
B - 1040 Bruxelles
octobre 2002.
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
0061143 | NICOTIBINE COMP 30 X 300MG | J04AC01 | € 22,46 | - | Oui | - | - |