1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
INTEGRILIN 0,75 mg/ml solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque ml de solution pour perfusion contient 0,75 mg d’eptifibatide.
Un flacon de 100 ml de solution pour perfusion contient 75 mg d’eptifibatide.
Excipients à effet notoire :
Contient 161 mg de sodium par flacon de 100 ml
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Un flacon de 100 ml de solution pour perfusion contient 75 mg d’eptifibatide.
Excipients à effet notoire :
Contient 161 mg de sodium par flacon de 100 ml
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour perfusion
Solution limpide et incolore
Solution limpide et incolore
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
INTEGRILIN est destiné à être utilisé en association avec l’acide acétylsalicylique et l’héparine non fractionnée.
INTEGRILIN est indiqué pour la prévention d’un infarctus du myocarde précoce chez les adultes souffrant d’angor instable ou d’infarctus du myocarde sans onde Q avec un dernier épisode de douleur thoracique survenu dans les 24 heures, s’accompagnant de modifications de l’électrocardiogramme (ECG) et/ou d’une élévation des enzymes cardiaques.
Les patients les plus susceptibles de tirer un bénéfice du traitement par INTEGRILIN sont ceux ayant un risque élevé de développer un infarctus du myocarde dans les 3-4 premiers jours après la survenue des symptômes angineux, par exemple ceux susceptibles de subir une ICP précoce (Intervention Coronarienne Percutanée) (voir rubrique 5.1).
INTEGRILIN est indiqué pour la prévention d’un infarctus du myocarde précoce chez les adultes souffrant d’angor instable ou d’infarctus du myocarde sans onde Q avec un dernier épisode de douleur thoracique survenu dans les 24 heures, s’accompagnant de modifications de l’électrocardiogramme (ECG) et/ou d’une élévation des enzymes cardiaques.
Les patients les plus susceptibles de tirer un bénéfice du traitement par INTEGRILIN sont ceux ayant un risque élevé de développer un infarctus du myocarde dans les 3-4 premiers jours après la survenue des symptômes angineux, par exemple ceux susceptibles de subir une ICP précoce (Intervention Coronarienne Percutanée) (voir rubrique 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration
Ce produit est réservé seulement à l’usage hospitalier. Il doit être administré par des médecins spécialistes de la prise en charge des syndromes coronariens aigus.
INTEGRILIN solution pour perfusion doit être utilisé en association avec INTEGRILIN solution injectable.
L’administration concomitante d’héparine est recommandée à moins qu’elle ne soit contre-indiquée pour des raisons telles que l’existence d’un antécédent de thrombocytopénie associé à la prise d’héparine (voir « administration d’héparine », section 4.4).
INTEGRILIN est également indiqué pour une utilisation concomitante avec l’acide acétylsalicylique, faisant partie de la prise en charge standard des patients avec un syndrome coronarien aigu, à moins que cette utilisation ne soit contre-indiquée.
Posologie
Adultes (≥ 18 ans) présentant un angor instable (AI) ou un infarctus du myocarde sans onde Q (IDMSOQ)
La dose recommandée est de 180 microgrammes/kg en bolus intraveineux administrée dès que possible après la confirmation du diagnostic, suivi d’une perfusion continue de 2 microgrammes/kg/min jusqu'à 72 heures, jusqu’à l’initiation d’une chirurgie par pontage aorto-coronarien (PAC) ou jusqu’à la sortie de l’établissement hospitalier (en fonction de l’évènement se produisant en premier). Si une Intervention Coronarienne Percutanée (ICP) est réalisée pendant le traitement par l’eptifibatide, poursuivre la perfusion pendant 20-24 heures après l’ICP en respectant une durée maximale de traitement de 96 heures.
Chirurgie en urgence ou urgence différée
Si un patient nécessite un traitement ou une intervention chirurgicale cardiaque en urgence ou en semi-urgence au cours du traitement par l’eptifibatide, interrompre la perfusion immédiatement. En cas d’intervention différée, arrêter la perfusion de l’eptifibatide au moment adéquat pour permettre un retour à la normale de la fonction plaquettaire.
Insuffisance hépatique
L’expérience clinique chez les patients atteints d’insuffisance hépatique est très limitée. Administrer le produit avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance hépatique pour lesquels la coagulation pourrait être affectée (voir rubrique 4.3, temps de Quick). Son utilisation est contre indiquée chez les patients présentant des manifestations d’insuffisance hépatique cliniquement significatives.
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine ≥ 30 - < 50 ml/min), un bolus intraveineux de 180 microgrammes/kg devra être administré, suivi d’une perfusion continue d’une dose de 1,0 microgramme/kg/min pendant toute la durée du traitement. Cette recommandation est basée sur des données de pharmacodynamie et de pharmacocinétique. Les données cliniques actuelles ne permettent pas, toutefois, de confirmer que cette modification de dose assure le maintien du bénéfice (voir rubrique 5.1). L’utilisation chez les patients atteints d’insuffisance rénale plus sévère est contre indiquée (voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
L’utilisation du produit n’est pas recommandée chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans, étant donné l’insuffisance des données de tolérance et d’efficacité.
INTEGRILIN solution pour perfusion doit être utilisé en association avec INTEGRILIN solution injectable.
L’administration concomitante d’héparine est recommandée à moins qu’elle ne soit contre-indiquée pour des raisons telles que l’existence d’un antécédent de thrombocytopénie associé à la prise d’héparine (voir « administration d’héparine », section 4.4).
INTEGRILIN est également indiqué pour une utilisation concomitante avec l’acide acétylsalicylique, faisant partie de la prise en charge standard des patients avec un syndrome coronarien aigu, à moins que cette utilisation ne soit contre-indiquée.
Posologie
Adultes (≥ 18 ans) présentant un angor instable (AI) ou un infarctus du myocarde sans onde Q (IDMSOQ)
La dose recommandée est de 180 microgrammes/kg en bolus intraveineux administrée dès que possible après la confirmation du diagnostic, suivi d’une perfusion continue de 2 microgrammes/kg/min jusqu'à 72 heures, jusqu’à l’initiation d’une chirurgie par pontage aorto-coronarien (PAC) ou jusqu’à la sortie de l’établissement hospitalier (en fonction de l’évènement se produisant en premier). Si une Intervention Coronarienne Percutanée (ICP) est réalisée pendant le traitement par l’eptifibatide, poursuivre la perfusion pendant 20-24 heures après l’ICP en respectant une durée maximale de traitement de 96 heures.
Chirurgie en urgence ou urgence différée
Si un patient nécessite un traitement ou une intervention chirurgicale cardiaque en urgence ou en semi-urgence au cours du traitement par l’eptifibatide, interrompre la perfusion immédiatement. En cas d’intervention différée, arrêter la perfusion de l’eptifibatide au moment adéquat pour permettre un retour à la normale de la fonction plaquettaire.
Insuffisance hépatique
L’expérience clinique chez les patients atteints d’insuffisance hépatique est très limitée. Administrer le produit avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance hépatique pour lesquels la coagulation pourrait être affectée (voir rubrique 4.3, temps de Quick). Son utilisation est contre indiquée chez les patients présentant des manifestations d’insuffisance hépatique cliniquement significatives.
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine ≥ 30 - < 50 ml/min), un bolus intraveineux de 180 microgrammes/kg devra être administré, suivi d’une perfusion continue d’une dose de 1,0 microgramme/kg/min pendant toute la durée du traitement. Cette recommandation est basée sur des données de pharmacodynamie et de pharmacocinétique. Les données cliniques actuelles ne permettent pas, toutefois, de confirmer que cette modification de dose assure le maintien du bénéfice (voir rubrique 5.1). L’utilisation chez les patients atteints d’insuffisance rénale plus sévère est contre indiquée (voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
L’utilisation du produit n’est pas recommandée chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans, étant donné l’insuffisance des données de tolérance et d’efficacité.
4.3 Contre-indications
INTEGRILIN est contre-indiqué chez les patients ayant :
- une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
- un saignement documenté gastro-intestinal, génito-urinaire ou tout autre saignement anormal dans les 30 jours précédant le traitement
- un antécédent d’accident vasculaire cérébral dans les 30 jours précédant le traitement ou ayant tout antécédent d’hémorragie cérébrale
- un antécédent connu de maladie intracrânienne (néoplasme, malformation artérioveineuse, anévrisme)
- subi une chirurgie majeure ou un traumatisme sévère dans les 6 semaines précédentes
- un antécédent de diathèse hémorragique (coagulopathie)
- une thrombocytopénie (< 100 000 plaquettes/mm3)
- un temps de Quick > 1,2 fois la valeur contrôle ou International Normalized Ratio (INR) ≥ 2,0
- une hypertension artérielle sévère (pression sanguine systolique > 200 mm Hg ou diastolique > 110 mm Hg sous traitement antihypertenseur)
- une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) ou nécessitant une dialyse rénale
- une insuffisance hépatique cliniquement significative
- une administration simultanée ou prévue d’un autre inhibiteur de la glycoprotéine (GP) IIb/IIIa par voie parentérale
- une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
- un saignement documenté gastro-intestinal, génito-urinaire ou tout autre saignement anormal dans les 30 jours précédant le traitement
- un antécédent d’accident vasculaire cérébral dans les 30 jours précédant le traitement ou ayant tout antécédent d’hémorragie cérébrale
- un antécédent connu de maladie intracrânienne (néoplasme, malformation artérioveineuse, anévrisme)
- subi une chirurgie majeure ou un traumatisme sévère dans les 6 semaines précédentes
- un antécédent de diathèse hémorragique (coagulopathie)
- une thrombocytopénie (< 100 000 plaquettes/mm3)
- un temps de Quick > 1,2 fois la valeur contrôle ou International Normalized Ratio (INR) ≥ 2,0
- une hypertension artérielle sévère (pression sanguine systolique > 200 mm Hg ou diastolique > 110 mm Hg sous traitement antihypertenseur)
- une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) ou nécessitant une dialyse rénale
- une insuffisance hépatique cliniquement significative
- une administration simultanée ou prévue d’un autre inhibiteur de la glycoprotéine (GP) IIb/IIIa par voie parentérale
4.8 Effets indésirables
La majorité des effets indésirables observés chez les patients traités par l’eptifibatide a été généralement liée aux saignements ou à des évènements cardiovasculaires survenant fréquemment dans cette population.
Essais cliniques
Les données sources utilisées pour déterminer les fréquences de survenue des effets indésirables proviennent des deux études cliniques de phase III (PURSUIT et ESPRIT). Ces études sont brièvement décrites ci-dessous.
PURSUIT : étude randomisée, en double-aveugle, évaluant l’efficacité et la tolérance d’Integrilin versus placebo dans la réduction de la mortalité et de la recurrence d’infarctus du myocarde chez les patients avec un angor instable ou un infarctus du myocarde sans onde Q.
ESPRIT : étude en double-aveugle, multicentrique, randomisée, en groupes parallèles, contrôlée versus placebo, évaluant la tolérance et l’efficacité du traitement par eptifibatide chez des patients devant bénéficier d’une intervention coronaire percutanée (ICP) non urgente avec pose de stent.
Dans PURSUIT, les évenements hémorragiques ou non ont été colligés entre la sortie de l’hôpital et la visite à J30. Dans ESPRIT, les événements hémorragiques ont été rapportés à 48 heures et à J30 pour les événements non-hémorragiques. Si l’incidence des saignements majeurs et mineurs a été classée selon les critères TIMI (Thrombolysis in Myocardial Infarction) dans les deux études PURSUIT et ESPRIT, les données de PURSUIT ont été collectées sur 30 jours alors que les données d’ESPRIT ont été limitées aux événements survenus dans les 48 heures ou jusqu’à la sortie du patient, quel que soit l’événement survenant le premier.
Les effets indésirables sont listés par classe organe et par fréquence de survenue. Les fréquences sont définies comme très fréquents (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) : peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000). Ce sont des fréquences de notifications absolues ne tenant pas compte des taux sous placebo. Pour chaque effet indésirable, si des données provenant des deux études étaient disponibles, seule l’incidence rapportée la plus élevée était utilisée pour déterminer la fréquence de cet effet indésirable.
Il est à noter que la causalité n’a pas été déterminée pour tous les effets indésirables.
Les effets tels qu’arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque congestive, fibrillation auriculaire, hypotension et choc, fréquemment rapportés au cours de l’étude PURSUIT, étaient des effets liés à la pathologie sous-jacente.
L’administration de l’eptifibatide est associée à une augmentation des saignements majeurs et mineurs, classés selon les critères du groupe TIMI. A la dose thérapeutique recommandée, telle que celle utilisée dans l’étude PURSUIT chez près de 11 000 patients, les saignements ont constitué la complication la plus fréquemment rencontrée au cours du traitement par l’eptifibatide. Les complications à type de saignements les plus fréquentes étaient associées aux procédures cardiaques invasives liées au PAC ou au point de ponction fémoral.
Le saignement mineur a été défini dans l’étude PURSUIT comme une hématurie macroscopique spontanée, une hématémèse spontanée, une perte sanguine évidente accompagnée d’une diminution d’hémoglobine de plus de 3g/dL ou une diminution d’hémoglobine de plus de 4g/dL en l’absence de signe évident de saignement. Dans cette étude, un saignement mineur était une complication très fréquente (≥ 1/10) de l’administration d’Integrilin (13,1% pour Integrilin versus 7,6% pour le placebo). Les événements à type de saignements étaient plus fréquents chez les patients recevant simultanément de l’héparine pendant qu’ils bénéficiaient d’une ICP, lorsque le TCA était supérieur à 350 secondes (voir rubrique 4.4, Administration d’héparine).
Le saignement majeur est défini dans l’étude PURSUIT à la fois comme une hémorragie intracrânienne ou une diminution de l’hémoglobinémie de plus de 5 g/dL. Les saignements majeurs ont été aussi très fréquents (≥ 1/10) et plus fréquemment rapportés chez les patients traités par l’eptifibatide que chez les patients sous placebo dans l’étude PURSUIT (10,8% pour eptifibatide versus 9,3% pour le placebo), mais le saignement majeur n’était pas fréquent dans la grande majorité des patients qui ne bénéficiaient pas de PAC dans les 30 jours suivant l’inclusion. Chez les patients bénéficiant d’un PAC, l’incidence des saignements n’était pas augmentée dans le groupe de patients traités par Integrilin comparé au groupe placebo. Dans le sous-groupe de patients bénéficiant d’une ICP, les saignements majeurs ont été fréquemment observés (9,7% des patients traités par l’eptifibatide vs 4,6% des patients traités par le placebo).
L’incidence des saignements sévères ou mettant en jeu le pronostic vital a été de 1,9% avec l’eptifibatide vs 1,1% sous placebo. Le traitement par l’eptifibatide a augmenté modérément les besoins en transfusions sanguines (11,8% vs 9,3% sous placebo).
Les changements observés au cours du traitement par eptifibatide proviennent de son activité pharmacologique connue, i.e. l’inhibition de l’agrégation plaquettaire. Ainsi, les changements de paramètres biologiques associés au saignement (par exemple, le temps de saignement) sont fréquents et attendus. Aucune différence apparente n’a été observée entre les patients traités par eptifibatide ou ceux sous placebo pour les valeurs biologiques de la fonction hépatique (ASAT, ALAT, bilirubine, posphatases alcalines) ou de la fonction rénale (créatinine sérique, urémie).
Expérience après commercialisation
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration.
Essais cliniques
Les données sources utilisées pour déterminer les fréquences de survenue des effets indésirables proviennent des deux études cliniques de phase III (PURSUIT et ESPRIT). Ces études sont brièvement décrites ci-dessous.
PURSUIT : étude randomisée, en double-aveugle, évaluant l’efficacité et la tolérance d’Integrilin versus placebo dans la réduction de la mortalité et de la recurrence d’infarctus du myocarde chez les patients avec un angor instable ou un infarctus du myocarde sans onde Q.
ESPRIT : étude en double-aveugle, multicentrique, randomisée, en groupes parallèles, contrôlée versus placebo, évaluant la tolérance et l’efficacité du traitement par eptifibatide chez des patients devant bénéficier d’une intervention coronaire percutanée (ICP) non urgente avec pose de stent.
Dans PURSUIT, les évenements hémorragiques ou non ont été colligés entre la sortie de l’hôpital et la visite à J30. Dans ESPRIT, les événements hémorragiques ont été rapportés à 48 heures et à J30 pour les événements non-hémorragiques. Si l’incidence des saignements majeurs et mineurs a été classée selon les critères TIMI (Thrombolysis in Myocardial Infarction) dans les deux études PURSUIT et ESPRIT, les données de PURSUIT ont été collectées sur 30 jours alors que les données d’ESPRIT ont été limitées aux événements survenus dans les 48 heures ou jusqu’à la sortie du patient, quel que soit l’événement survenant le premier.
Les effets indésirables sont listés par classe organe et par fréquence de survenue. Les fréquences sont définies comme très fréquents (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) : peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000). Ce sont des fréquences de notifications absolues ne tenant pas compte des taux sous placebo. Pour chaque effet indésirable, si des données provenant des deux études étaient disponibles, seule l’incidence rapportée la plus élevée était utilisée pour déterminer la fréquence de cet effet indésirable.
Il est à noter que la causalité n’a pas été déterminée pour tous les effets indésirables.
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Très fréquent | Saignement (majeur et mineur, incluant point de ponction artériel fémoral, lié au PAC, gastro-intestinal, génito-urinaire, rétro-péritonéal, intracrânien, hématémèse, hématurie, oral/oropharyngé, diminution de l’hémoglobine/hématocrite et autres). |
Peu fréquent | Thrombocytopénie. |
Affections du système nerveux | |
Peu fréquent | Ischémie cérébrale. |
Affections cardiaques | |
Fréquent | Arrêt cardiaque, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire, insuffisance cardiaque congestive, bloc auriculo-ventriculaire et fibrillation auriculaire. |
Affections vasculaires | |
Fréquent | Hypotension, choc, phlébite. |
Les effets tels qu’arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque congestive, fibrillation auriculaire, hypotension et choc, fréquemment rapportés au cours de l’étude PURSUIT, étaient des effets liés à la pathologie sous-jacente.
L’administration de l’eptifibatide est associée à une augmentation des saignements majeurs et mineurs, classés selon les critères du groupe TIMI. A la dose thérapeutique recommandée, telle que celle utilisée dans l’étude PURSUIT chez près de 11 000 patients, les saignements ont constitué la complication la plus fréquemment rencontrée au cours du traitement par l’eptifibatide. Les complications à type de saignements les plus fréquentes étaient associées aux procédures cardiaques invasives liées au PAC ou au point de ponction fémoral.
Le saignement mineur a été défini dans l’étude PURSUIT comme une hématurie macroscopique spontanée, une hématémèse spontanée, une perte sanguine évidente accompagnée d’une diminution d’hémoglobine de plus de 3g/dL ou une diminution d’hémoglobine de plus de 4g/dL en l’absence de signe évident de saignement. Dans cette étude, un saignement mineur était une complication très fréquente (≥ 1/10) de l’administration d’Integrilin (13,1% pour Integrilin versus 7,6% pour le placebo). Les événements à type de saignements étaient plus fréquents chez les patients recevant simultanément de l’héparine pendant qu’ils bénéficiaient d’une ICP, lorsque le TCA était supérieur à 350 secondes (voir rubrique 4.4, Administration d’héparine).
Le saignement majeur est défini dans l’étude PURSUIT à la fois comme une hémorragie intracrânienne ou une diminution de l’hémoglobinémie de plus de 5 g/dL. Les saignements majeurs ont été aussi très fréquents (≥ 1/10) et plus fréquemment rapportés chez les patients traités par l’eptifibatide que chez les patients sous placebo dans l’étude PURSUIT (10,8% pour eptifibatide versus 9,3% pour le placebo), mais le saignement majeur n’était pas fréquent dans la grande majorité des patients qui ne bénéficiaient pas de PAC dans les 30 jours suivant l’inclusion. Chez les patients bénéficiant d’un PAC, l’incidence des saignements n’était pas augmentée dans le groupe de patients traités par Integrilin comparé au groupe placebo. Dans le sous-groupe de patients bénéficiant d’une ICP, les saignements majeurs ont été fréquemment observés (9,7% des patients traités par l’eptifibatide vs 4,6% des patients traités par le placebo).
L’incidence des saignements sévères ou mettant en jeu le pronostic vital a été de 1,9% avec l’eptifibatide vs 1,1% sous placebo. Le traitement par l’eptifibatide a augmenté modérément les besoins en transfusions sanguines (11,8% vs 9,3% sous placebo).
Les changements observés au cours du traitement par eptifibatide proviennent de son activité pharmacologique connue, i.e. l’inhibition de l’agrégation plaquettaire. Ainsi, les changements de paramètres biologiques associés au saignement (par exemple, le temps de saignement) sont fréquents et attendus. Aucune différence apparente n’a été observée entre les patients traités par eptifibatide ou ceux sous placebo pour les valeurs biologiques de la fonction hépatique (ASAT, ALAT, bilirubine, posphatases alcalines) ou de la fonction rénale (créatinine sérique, urémie).
Expérience après commercialisation
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Très rare | Saignement fatal (la majorité des cas impliquaient les affections des systèmes nerveux central et périphérique : hémorragies cérébrale ou intracrânienne); hémorragie pulmonaire, thrombocytopénie aiguë d’intensité importante, hématome. |
Affections du système immunitaire | |
Très rare | Réactions anaphylactiques. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Très rare | Rash, anomalies au niveau du site d’injection telle qu’urticaire. |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration.
Belgique Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé Division Vigilance Boîte Postale 97 B-1000 Bruxelles Madou Site internet: www.notifieruneffetindesirable.be e-mail: adr@afmps.be | Luxembourg Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy Bâtiment de Biologie Moléculaire et de Biopathologie (BBB) CHRU de Nancy – Hôpitaux de Brabois Rue du Morvan 54 511 VANDOEUVRE LES NANCY CEDEX Tél : (+33) 3 83 65 60 85 / 87 E-mail : crpv@chru-nancy.fr ou Direction de la Santé Division de la Pharmacie et des Médicaments 20, rue de Bitbourg L-1273 Luxembourg-Hamm Tél. : (+352) 2478 5592 E-mail : pharmacovigilance@ms.etat.lu Link pour le formulaire : http://www.sante.public.lu/fr/politique-sante/ministere-sante/direction-sante/div-pharmacie-medicaments/index.html |
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
8. NUMERO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/99/109/001
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
09/2021 (version 27)
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1712504 | INTEGRILIN FL PERF IV 1X100ML 0,75MG/ML | B01AC16 | - | € 27,93 | Oui | - | - |